[ 27/01/2011 - 12:37 ] |
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Gaza – CPI Les factions de la résistance palestinienne se sont accordées lors d'une réunion qui a eu lieu mercredi 26 janvier dans la ville de Gaza, pour constituer un mouvement populaire compresseur pour dénoncer les concessions faites par l'autorité du Fatah et révélées par les documents d'al-Jazeera, soulignant que l'ex-président de l'Autorité palestinienne et son équipe ne sont pas autorisés à négocier au nom du peuple palestinien. Le leader du Hamas, Ayman Taha, a affirmé dans une déclaration exclusive au Centre palestinien d'information que cette réunion a été organisée suite à l'appel du mouvement du Djihad islamique en Palestine pour discuter des documents publiés par al-Jazeera. Il a attiré l'attention sur le fait que de nombreuses factions membres de l'OLP ont boycotté la réunion, dont le Fatah, le Front Populaire pour la libération de la Palestine, et le Front démocratique pour la libération de la Palestine. Il a ajouté qu’il a été souligné lors de la réunion que les informations publiées par "al-Jazeera" sont très graves et choquantes pour le peuple palestinien, et les participants se sont accordés sur le fait que le groupe négociateur ne représente pas le peuple palestinien et qu'il n'est pas autorisé, ni qualifié, ni compétent pour représenter le peuple palestinien ou négocier en son nom. Taha a souligné que toutes les factions participantes que ce soit celles qui ont soutenu ou celles qui ont émis des réserves sur le document du consensus national, ont retiré l'autorisation accordée par le document à Abbas pour négocier sur le motif que tous les articles du document doivent être respectés, Abbas n’a donc aucune autorisation pour négocier au nom du peuple palestinien. « Un consensus s’est dégagé selon lequel il y aura un mouvement populaire compresseur pour dénoncer les concessions de l'autorité et retirer la couverture de ce groupe, ainsi qu’augmenter les notes afférentes aux acteurs et aux différentes organisations à cet égard », a-t-il ajouté. Dans un communiqué publié à l'issue de la réunion, les factions de la résistance palestinienne ont affirmé l'importance de l'attachement aux droits et principes du peuple palestinien et que toute atteinte ou renonciation à cela est un crime et une sortie des rangs palestiniens nationaux. Elles ont exigé la nécessité de cesser les négociations inutiles avec l'occupation sioniste et mettre fin à la coordination sécuritaire avec l'ennemi sioniste ainsi que d'arrêter la traque des Moudjahiddins et résistants en Cisjordanie occupée. Les factions ils ont renouvelé leur attachement à l'unité du peuple palestinien, la réalisation de la réconciliation nationale, et au choix de la résistance comme l’unique option pour reprendre les droits, et elles ont réclamé la nécessité de réformer l'OLP comme une référence nationale selon la déclaration du Caire 2005. Les participants ont assuré que le peuples palestinien et ses forces vivantes n’autorisent personne à négocier en leur nom, et que tout accord qui sera conclu sera non effectif, appelant dans le même temps à prendre des mesures immédiates et urgentes pour organiser plusieurs événements populaires dans les territoires palestiniens et à l'étranger, pour refuser la série de concessions et préparer la conférence sur la protection des principes. Notons que les participants à la réunion sont le Hamas, le Djihad islamique, le Font populaire pour la libération de la Palestine (Commandement général), le mouvement d'al-Ahrar, le parti du peuple, l'initiative nationale, les Comités de la résistance, le mouvement de la résistance populaire, et al-Saeika (Foudre) |