[ 22/12/2010 - 13:00 ] |
|
Ramallah – CPI Un juriste palestinien a exprimé sa profonde inquiétude concernant les autorités de l'occupation sioniste qui utilisent les colonies juives en Cisjordanie et dans la ville occupée d'al-Qods comme des centres « de détention des captifs palestiniens pour les isoler et les interroger violemment ». Abdul-Nasser Farawana, chercheur spécialiste des affaires des captifs, a déclaré que les détenus palestiniens subissent dans les colonies des actes d’intimidation et des tortures brutales pour obtenir des aveux par la force excessive. Ils subissent des marchandages et extorsions sans surveillance, avant d'être transférés dans des centres d'interrogatoire et des prisons officielles. « L'arrestation des citoyens palestiniens par les forces de l'occupation sioniste, en particulier les enfants, qui les emmènent les mains menottées et les yeux bandés dans les colonies, où on pratique contre eux des formes abominables de torture, est devenue un phénomène inquiétant qui doit être stoppé et dont les auteurs doivent être démasqués. Il faut l’affronter par tous les moyens possibles et empêcher que ces pratiques continuent car elles constituent un réel danger pour la santé des détenus et leur avenir », a-t-il ajouté. Dans une déclaration de presse écrite, Farawana a affirmé que de nombreux témoignages d’anciens détenus qui ont vécu la même expérience, « ont révélé l‘ampleur des risques réels auxquels ils ont été exposés, et ce qu'ils ont subi comme dommages psychologiques et physiques, sans qu’aucun médecin spécialiste ne leur soit proposé. De même, ils n’ont pas rencontré d’avocat pour raconter leurs souffrances dans les colonies sionistes, et les délégués du CICR ne leur rendaient pas visite afin qu’ils puissent leur montrer les traces des sévices qu’ils ont subis ». Il a révélé que les enfants étaient la catégorie plus ciblée dans les colonies de la Cisjordanie et celle de "Ma'ale Adumim" dans la ville sacrée d'al-Qods, et qu'ils sont « humiliés lorsqu’on les oblige à rester debouts nus ou presque nus dans le froid, ils ont subi des menaces, des marchandages et des extorsions pour obtenir des aveux ou pour être des agents de l'occupation ». Abdul-Nasser Farawana a finalement appelé les institutions médiatiques et juridiques à documenter ces témoignages, et à mettre en lumière ce phénomène inquiétant qui constitue une menace réelle contre la vie des détenus et l'avenir des enfants, et qui contredit clairement les conventions et lois internationales. |