Par Wadi Hilweh Information Center
Les habitants de Silwan sont habitués aux barrages routiers et aux checkpoints volants fréquemment érigés par les forces israéliennes dans leur village. Les barrages routiers sont devenus monnaie courante, surtout dans les quartiers de Wadi Hilweh et de Wadi el-Rababa, qui sont les deux entrées principales à Silwan. A Wadi Hilweh, les "contrôles de sécurité" des voitures palestiniennes et de leurs passagers par la police israélienne provoquent une congestion régulière des rues animées, des retards inutiles et des perturbations aux vies de nombreux résidents.
Les barrages routiers sont aussi utilisés par la police comme des lieux pratiques pour arrêter les Palestiniens qui entrent ou sortent du village.
Les vendredis, jour saint pour les Musulmans, voient invariablement une augmentation du nombre de checkpoints, avec des "contrôles" plus sévères, en particulier à Wadi Rababa où certains véhicules sont interdits d'entrée sans explication. Le photographe de Silwanic, auteur de cet article, a été verbalement agressé par les soldats alors qu'il tentait d'approcher du checkpoint, et a reçu l'ordre de rester à l'extérieur du secteur.
Les gardes des colons à Silwan
Les colonies israéliennes de Silwan sont gardées 24h/24 par un contingent important de gardes de sécurité armés, qui garantissent la "protection" des colonies par des patrouilles constantes des lieux et des quartiers voisins en véhicules blindés et un vaste réseau de caméras de surveillance.
Alors que les colonies elles-mêmes sont des entreprises privées, les salaires des gardes sont payés par la municipalité de Jérusalem. Les gardes sont en relation étroite avec la police israélienne, qui les accompagne fréquemment et les aide dans leur travail sécuritaire.
Tandis que les colons juifs à Silwan défendent la présence des gardes comme une "force de protection", pour les résidents palestiniens, elle constitue une milice armée et dangereuse.
De nombreux cas de l'utilisation de balles réelles par les gardes des colons contre la population palestinienne civile ont été recensés. Il est habituel que les gardes des colons se joignent à la police israélienne, dont ils adoptent le rôle, pendant les affrontements à Silwan, bien qu'ils n'aient jamais eu d'entraînement policier ni accréditation.
Le préjudice et le danger que cela pose aux résidents palestiniens du village sont mis en évidence par les nombreuses victimes de cette violence, en particulier le 2 juin dernier, lorsque Mazen Aouda, 19 ans, a été tué alors qu'il quittait la mosquée de Silwan pendant les affrontements de la journée, et la mort de Samer Sarhan, 32 ans, tué par un garde des colons le 22 septembre.
Les barrages routiers sont aussi utilisés par la police comme des lieux pratiques pour arrêter les Palestiniens qui entrent ou sortent du village.
Les vendredis, jour saint pour les Musulmans, voient invariablement une augmentation du nombre de checkpoints, avec des "contrôles" plus sévères, en particulier à Wadi Rababa où certains véhicules sont interdits d'entrée sans explication. Le photographe de Silwanic, auteur de cet article, a été verbalement agressé par les soldats alors qu'il tentait d'approcher du checkpoint, et a reçu l'ordre de rester à l'extérieur du secteur.
Les gardes des colons à Silwan
Les colonies israéliennes de Silwan sont gardées 24h/24 par un contingent important de gardes de sécurité armés, qui garantissent la "protection" des colonies par des patrouilles constantes des lieux et des quartiers voisins en véhicules blindés et un vaste réseau de caméras de surveillance.
Alors que les colonies elles-mêmes sont des entreprises privées, les salaires des gardes sont payés par la municipalité de Jérusalem. Les gardes sont en relation étroite avec la police israélienne, qui les accompagne fréquemment et les aide dans leur travail sécuritaire.
Tandis que les colons juifs à Silwan défendent la présence des gardes comme une "force de protection", pour les résidents palestiniens, elle constitue une milice armée et dangereuse.
De nombreux cas de l'utilisation de balles réelles par les gardes des colons contre la population palestinienne civile ont été recensés. Il est habituel que les gardes des colons se joignent à la police israélienne, dont ils adoptent le rôle, pendant les affrontements à Silwan, bien qu'ils n'aient jamais eu d'entraînement policier ni accréditation.
Le préjudice et le danger que cela pose aux résidents palestiniens du village sont mis en évidence par les nombreuses victimes de cette violence, en particulier le 2 juin dernier, lorsque Mazen Aouda, 19 ans, a été tué alors qu'il quittait la mosquée de Silwan pendant les affrontements de la journée, et la mort de Samer Sarhan, 32 ans, tué par un garde des colons le 22 septembre.
Traduction : MR pour ISM