Publié le 2-11-2010
Il s’agit du "S" de "Boycott Désinvestissement Sanctions". Pendant qu’ici, en France, on traduit en justice des militants qui appellent à sanctionner Israël, en Grande-Bretagne, les sanctions sont effectives. La justice qui y jouit d’une plus grande indépendance peut sanctionner des criminels de guerre, et le gouvernement britannique qui respecte ses obligations en matière de droit international, ne garantit jusqu’à présent aucune immunité aux criminels de guerre israéliens contre lesquelles des plaintes sont déposées.
Le ministre israélien des services secrets et de l’énergie atomique Dan Meridor a donc préféré annuler un déplacement à Londres après avoir été informé qu’il encourt des poursuites judiciaires et qu’il pouvait être arrêté à sa descente d’avion en Angleterre, pour sa participation à l’envoi d’un commando pour attaquer la flotille humanitaire pour Gaza le 31 mai dernier.
Photo by : Haggai Offen
Meridor a fait partie d’un groupe de 7 ministres qui ont conseillé Benjamin Netanyahu le 26 mai 2010, au sujet de la Flotille de la Liberté, dont l’assaut meurtrier a entrainé la mort de 9 passagers turcs sur le Mavi Marmara.
D’autres mandats d’arrêts ont été déposés en Grande-Bretagne contre divers politiciens israéliens ayant trempé dans plusieurs crimes de guerre, dont Tzipi Livni, Ehoud Barak, Avi Dichter, Doron Almog, Moshe Ya’alon.
On leur déroule le tapis rouge en France, mais ils n’osent pas poser le pied outre-Manche.
CAPJPO-EuroPalestine