Dans son livre intitulé « Un été en feu », l’ex-commandant en chef de la FINUL, le général Alain Pelligrini, révèle les coulisses de la guerre israélienne contre le Liban en 2006 !
Pis encore, il précise dans une interview accordée au quotidien libanais as-Safir comment les Israéliens espionnent les forces des Nations-Unies pour la Paix au Liban-sud !
Dans son livre, Pelligrini raconte comment les Etats-Unis ont essayé d’intervenir militairement dans cette deuxième guerre israélo-libanaise, notamment à travers les forces de l’OTAN, après l’échec israélien « à vaincre le Hezbollah » !
Ainsi, pendant que la guerre battait son plein, des pourparlers se déroulaient à New York pour étudier les possibilités d'intervention des forces de l'OTAN, précise Pelligrini: « Les pays occidentaux, sauf la France, s’étaient mis d’accord dans leurs consultations à New York, à accuser la FINUL d’ inefficacité , et essayer par ce biais de justifier l’envoi d'autres forces, sans les casques bleus, comme l'OTAN ou l'Union européenne, ou une force multinationale, le Président (ancien) George Bush voulait le plus rapidement possible réunir cette force sans attendre un cessez-le-feu ».
Pis encore, il précise dans une interview accordée au quotidien libanais as-Safir comment les Israéliens espionnent les forces des Nations-Unies pour la Paix au Liban-sud !
Dans son livre, Pelligrini raconte comment les Etats-Unis ont essayé d’intervenir militairement dans cette deuxième guerre israélo-libanaise, notamment à travers les forces de l’OTAN, après l’échec israélien « à vaincre le Hezbollah » !
Ainsi, pendant que la guerre battait son plein, des pourparlers se déroulaient à New York pour étudier les possibilités d'intervention des forces de l'OTAN, précise Pelligrini: « Les pays occidentaux, sauf la France, s’étaient mis d’accord dans leurs consultations à New York, à accuser la FINUL d’ inefficacité , et essayer par ce biais de justifier l’envoi d'autres forces, sans les casques bleus, comme l'OTAN ou l'Union européenne, ou une force multinationale, le Président (ancien) George Bush voulait le plus rapidement possible réunir cette force sans attendre un cessez-le-feu ».
A la question s’il était question de faire du sud de la région du Litani, une zone d’opérations militaire pour les troupes de l'OTAN, Pellegrini a répondu oui !
Et d’ajouter : «Si nous étions forcés de nous retirer pour des raisons logistiques ou à cause des blessés, nous ne reviendrions jamais au Liban-sud».
Et d’ajouter : «Si nous étions forcés de nous retirer pour des raisons logistiques ou à cause des blessés, nous ne reviendrions jamais au Liban-sud».
En fait, l’ingérence américaine dans cette guerre a commencé par des appels téléphoniques de la part de l’attaché militaire américain qui se trouvait à Beyrouth, au général Pellegrini le 27 Juillet: «Il m’avait proposé d’accueillir au sein de mon unité deux officiers américains, en plus de quatre officiers de liaison dans le cas d'une opération conjointe, les États-Unis avait envoyé au large des côtes du Liban leur 24ème unité d’intervention maritime, une unité capable d’intervenir dans la zone de mes opérations et prête à me fournir tous les renforts nécessaires », affirme-t-il.
L'offre des Etats-Unis «pour aider la FINUL» à mener des opérations militaires pendant la guerre de Juillet, a coïncidé avec des réunions à Rome, où on étudiait la possibilité d'envoyer des forces internationales, sous les drapeaux des Nations Unies.
Alors pourquoi Pellegrini a refusé l’aide américaine à ce moment? lui demande le correspondant du quotidien as-Safir : « La crainte d'espionnage dans son unité » répond Pelligrini!
Alors pourquoi Pellegrini a refusé l’aide américaine à ce moment? lui demande le correspondant du quotidien as-Safir : « La crainte d'espionnage dans son unité » répond Pelligrini!
«C’est connu Israël ne bénéficie pas seulement des munitions américaines développées, mais aussi des informations recueillies par les satellites ! Et donc si des officiers américains avaient rejoint le personnel de la FINUL, non seulement ils transmettront des informations sur la situation sur le terrain à leur leadership, mais aussi à l'armée israélienne, ce qui mettra en danger le principe de la neutralité de la FINUL. Comme il est également possible pour ces officiers US de faciliter le transport des agents libanais qui travaillent pour Israël via des hélicoptères à bord des navires de l’unité d’intervention maritime», souligne l’ex-commandant en chef de la FINUL.
Par ailleurs, Pelligrini a dénoncé l’espionnage israélien sur la FINUL : « «Nous connaissons des positions du Hezbollah dans notre zone d'opérations. Notre direction dans le bâtiment en verre à New-York, est au courant de ses positions mais sans détails. Or le bâtiment en verre des Nations-Unies méritent son nom où tout est transparent, et où les agents israéliens peuvent obtenir des rapports de Naqoura .... Nous savons qu’ils nous espionnent, preuve à l’appui, chaque fois que j'envoie une demande de renouvellement semi-annuel de la FINUL, accompagné d’un document codé sur les détails de la direction des forces des Nations Unies, je reçois immédiatement après chaque rapport envoyé à New York, une lettre de l'Armée israélienne, contenant des suggestions pour modifier le rapport »!
Par ailleurs, Pelligrini a dénoncé l’espionnage israélien sur la FINUL : « «Nous connaissons des positions du Hezbollah dans notre zone d'opérations. Notre direction dans le bâtiment en verre à New-York, est au courant de ses positions mais sans détails. Or le bâtiment en verre des Nations-Unies méritent son nom où tout est transparent, et où les agents israéliens peuvent obtenir des rapports de Naqoura .... Nous savons qu’ils nous espionnent, preuve à l’appui, chaque fois que j'envoie une demande de renouvellement semi-annuel de la FINUL, accompagné d’un document codé sur les détails de la direction des forces des Nations Unies, je reçois immédiatement après chaque rapport envoyé à New York, une lettre de l'Armée israélienne, contenant des suggestions pour modifier le rapport »!
Et de conclure : « les Israéliens ont accès aux informations collectées par la FINUL soit en nous espionnant ou à travers l'Organisation des Nations Unies à New York».