Publié le 10-11-2010
Connaissez vous Safed ? Martine Aubry, partisane du "dialogue" et ennemie du boycott, ne pouvait choisir mieux pour un jumelage avec Lille : la ville la plus raciste d’Israël, celle où une "fatwa" a été lancée par les rabbins représentant la communauté juive pour interdire la moindre relation avec les étudiants arabes israéliens de la ville. Bravo Martine !
Safed, située au Nord de la Galilée, près de la frontière libanaise, a été qualifiée "ville la plus raciste d’Israel", par le journaliste Gideon Levy.
Et pour cause, les 18 rabbins les plus représentatifs de la ville ont donné l’ordre aux habitants juifs de la ville de refuser de louer ou de vendre des logements à des non-Juifs, en les menaçant de représailles s’ils entretenait la moindre relation d’aucune sorte avec les citoyens israéliens arabes qui fréquentent l’université de Safed.
Ils ont organisé il y a quelques semaines une "réunion d’urgence" pour souligner "les dangers d’assimilation encourus par les 40 000 résidents juifs de la ville avec l’arrivée progressive de 1300 Arabes dans l’Université de Safed.
Déclarations qui n’ont pas manqué de déclencher des passages à l’acte de la part de juifs ultra-nationalistes. Ces derniers ont attaqué des foyers arabes, en scandant "Mort aux Arabes", et en tirant des coups de feu. Trois étudiants arabes ont été tabassés à l’occasion de ces attaques.
A ce jour, 3 jeunes juifs, dont un policier, ont été accusés d’avoir participé à ces agressions, mais aucune sanction n’a été prise contre eux.
La campagne anti-arabe prospère donc, avec l’apparition, la semaine dernière, sur les murs de la ville d’affiches menaçant de réduire en cendres la maison de Eli Zvieli, juif âgé de 89 ans, s’il ne cessait pas de louer des logements à des étudiants arabes. Ce dernier a eu le droit à des coups de fil et des visites menaçantes de la part de rabbins de la bonne ville de Safed.
Le meneur de cette campagne raciste est Shmuel Eliyahu, employé par la municipalité en tant que dirigeant de son conseil religieux. Il se promène partout en disant aux Juifs de ne pas laisser leur filles sortir avec des Arabes.
Il a appelé les habitants de la ville à dénoncer tous les Juifs qui accepteraient d’avoir la moindre relation commerciale avec un Non-Juif, sous peine d’être ostracisé et pénalisé par la communauté.
Rappelons qu’en 1948, quand l’armée israélienne s’est emparée de Safed par la terreur, cette ville comprenait 10 000 Palestiniens et 2 000 Juifs. Tous les habitants palestiniens ont été expulsés.
Pas mal, Martine, l’idée de Safed pour le dialogue !
Source : http://www.thenational.ae/news/worldwide/safed-the-most-racist-city-in-israel ?pageCount=0
CAPJPO-EuroPalestine