[ 10/11/2010 - 10:21 ] |
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Al Qods occupée- CPI La dernière annonce du gouvernement de l’occupation israélienne pour des extensions des colonies, à la partie Est d’Al Qods occupée (Jérusalem –Est), a suscité une polémique internationale critiquant cette nouvelle mesure de colonisation sioniste, la jugeant qu’elle a été prise pour saper les efforts de la communauté internationale pour la paix au Moyen-Orient. La communauté internationale s'est dit préoccupée hier par la décision d'Israël d'autoriser 1 300 logements juifs à Jérusalem-Est qu’Israël les a approuvés pour construire dans le secteur arabe d’Al Qods occupée, où il se trouve installer illégalement presque un millier de colons extrémistes dans le quartier de colonisation juive de Har Homa, au voisinage de la ville palestinienne de Bethléem. Le président américain, Barack Obama s’est exprimé inquiet, hier, lors d'une conférence de presse à Djakarta, en déclarant :« Ce genre d'activité n'aide plus au cours de nos efforts à accomplir les négociations de paix » Pour sa part, à la veille, le porte-parole de la diplomatie américaine, Philip Crowley, avait déjà indiqué que les États-Unis étaient « profondément déçus ». De son côté la chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, à demandé à l’entité occupante israélienne de revenir sur sa décision. Mme Ashton a qualifié la violation solennelle sioniste comme contradictoire aux efforts internationaux déployés pour la reprise des négociations directes, insistant que la décision sioniste devrait être rejetée ». « Les colonies sont illégales en vertu du droit international, constituent un obstacle à la paix et menacent de rendre une solution à deux États impossible », a-t-elle souligné. Pour sa part, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero a dénoncé la mesure de colonisation sioniste la jugeant « contre-productive » et invitant le gouvernement de Tel Aviv de la rejeter, appelant les autorités occupantes israéliennes à ne pas perdre l’opportunité ouverte pour l’achèvement des pourparlers de paix lancés le 2 septembre sous l’égide américaine. De même, la Russie a de son côté laissé entendre qu’elle est « vivement préoccupée » par cette décision colonialiste de l’occupation israélienne, déclarant qu’il est nécessaire de préparer les atmosphères pour la continuation des discussions israélo-palestiniennes, afin d’aboutir à un compromis politique juste et global dans la région du Proche-Orient Prouvant que son entité sioniste n’a jamais cédé sa position aux critiques ou polémiques étrangère et refusant le nouvel appel de la communauté internationale à l’importance de revoir l’actuelle décision du colonialisme à Al Qods , le premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que Jérusalem (Al Qods occupée) n’est plus une colonie mais représente la capitale éternelle d’Israël, soulignant que la colonisation n’a jamais cessé même durant le prétendu moratoire du gel de 10 mois concernant la construction dans la Cisjordanie. Déplorant cette nouvelle mesure sioniste, le négociateur palestinien Saëb Erakat qui a qualifié l’occupation israélienne « au-dessus des lois », a estimé qu’Israël voulait saper la création d'un État palestinien souverain, exhortant le monde de lui répondre par la reconnaissance de l'État palestinien dans ses frontières de 1967, avec Al Qods occupée (Jérusalem) comme capitale éternelle. En effet, un porte-parole de l'ONG anti-colonisation ( La Paix maintenant), a souligné qu’un projet de construction a également été relancé dans la colonie d'Ariel, en Cisjordanie occupée, en qualifiant les décisions sionistes pour la colonisation de « graves provocations ». |