11/11/2010
Alors qu’Israël réaffirmait, malgré la « profonde déception » de Washington, son refus catégorique de freiner la construction de logements pour colons à Jérusalem-Est, Mahmoud Abbas a donné instruction hier au représentant palestinien à l’ONU de réclamer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur la colonisation « rampante ».
Le président palestinien Mahmoud Abbas en a appelé hier au Conseil de sécurité de l'ONU face à la poursuite de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, où Israël affirme vouloir continuer à construire sans restriction. Malgré ces menaces d'un effondrement imminent des négociations lancées le 2 septembre à Washington, les États-Unis ont assuré par la voix de la secrétaire d'État Hillary Clinton croire qu'une « issue positive était possible et nécessaire ». Interrogée sur l'appel des Palestiniens à l'ONU, elle a réitéré l'opposition des États-Unis aux « mesures unilatérales » dans le dialogue israélo-palestinien.
M. Abbas a donné instruction au représentant palestinien aux Nations unies de réclamer une réunion d'urgence du Conseil de sécurité sur la colonisation « rampante à Jérusalem et en Cisjordanie », a déclaré à l'AFP son porte-parole Nabil Abou Roudeina. Israël a balayé les objections des Palestiniens et de la communauté internationale à ses projets de construction de 1 300 logements dans des quartiers de colonisation juive à Jérusalem-Est, dévoilés lundi pendant la visite aux États-Unis du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Mme Clinton, qui doit s'entretenir aujourd'hui avec M. Netanyahu, a répété que les États-Unis étaient « profondément déçus » par ce plan de construction. Le président Obama lui-même a averti hier, lors d'une visite à Djakarta, que « d'immenses obstacles demeurent » dans la recherche de la paix au Proche-Orient, après avoir implicitement critiqué les nouveaux projets de construction.
M. Abbas a donné instruction au représentant palestinien aux Nations unies de réclamer une réunion d'urgence du Conseil de sécurité sur la colonisation « rampante à Jérusalem et en Cisjordanie », a déclaré à l'AFP son porte-parole Nabil Abou Roudeina. Israël a balayé les objections des Palestiniens et de la communauté internationale à ses projets de construction de 1 300 logements dans des quartiers de colonisation juive à Jérusalem-Est, dévoilés lundi pendant la visite aux États-Unis du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Mme Clinton, qui doit s'entretenir aujourd'hui avec M. Netanyahu, a répété que les États-Unis étaient « profondément déçus » par ce plan de construction. Le président Obama lui-même a averti hier, lors d'une visite à Djakarta, que « d'immenses obstacles demeurent » dans la recherche de la paix au Proche-Orient, après avoir implicitement critiqué les nouveaux projets de construction.
Avant même que ce projet ne soit rendu public, les pourparlers étaient déjà interrompus depuis l'expiration le 26 septembre d'un moratoire israélien sur les nouvelles constructions dans les colonies de Cisjordanie, qui ne portait pas sur Jérusalem-Est. Les Palestiniens réclament, pour reprendre les négociations, un nouveau moratoire, auquel se refuse le gouvernement israélien, tandis que Washington tente de ramener les deux parties à la table des négociations. Le 8 octobre à Syrte (Libye), la Ligue arabe a accordé à l'administration américaine pour régler le différend un délai courant jusqu'à sa prochaine réunion sur le processus de paix, qui devrait se tenir d'ici à la fin novembre, selon de hauts responsables palestiniens. Lors de cette réunion, M. Abbas a exposé plusieurs alternatives aux négociations, à commencer par une demande de reconnaissance par les États-Unis ou le Conseil de sécurité d'un État palestinien sur toute la Cisjordanie et la bande de Gaza, avec Jérusalem-Est pour capitale.
Hier, les dirigeants israéliens ont répété sur tous les tons qu'il n'était pas question de freiner la construction juive à Jérusalem-Est pour complaire à la communauté internationale. « Il n'y a pas eu de gel de la construction à Jérusalem et il n'y aura pas un tel gel, telle est la politique des gouvernements israéliens depuis 40 ans », a réaffirmé à la radio publique Tzvi Hauser, secrétaire du cabinet, qui accompagne M. Netanyahu aux États-Unis. Le ministre israélien de l'Intérieur, Eli Yishaï, a jugé la question théorique, soulignant qu'il était improbable qu'Israël renonce aux quartiers de colonisation dans le cadre d'un accord de paix.
Israël, qui a proclamé l'ensemble de Jérusalem sa capitale « éternelle et indivisible », considère que les quartiers de colonisation font partie intégrante de son territoire, alors que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur État. La communauté internationale, qui considère que la question de Jérusalem doit être traitée dans le cadre d'un règlement de paix final, exhorte les deux parties à s'abstenir de toute action « unilatérale » dans la Ville sainte.
Hier, les dirigeants israéliens ont répété sur tous les tons qu'il n'était pas question de freiner la construction juive à Jérusalem-Est pour complaire à la communauté internationale. « Il n'y a pas eu de gel de la construction à Jérusalem et il n'y aura pas un tel gel, telle est la politique des gouvernements israéliens depuis 40 ans », a réaffirmé à la radio publique Tzvi Hauser, secrétaire du cabinet, qui accompagne M. Netanyahu aux États-Unis. Le ministre israélien de l'Intérieur, Eli Yishaï, a jugé la question théorique, soulignant qu'il était improbable qu'Israël renonce aux quartiers de colonisation dans le cadre d'un accord de paix.
Israël, qui a proclamé l'ensemble de Jérusalem sa capitale « éternelle et indivisible », considère que les quartiers de colonisation font partie intégrante de son territoire, alors que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur État. La communauté internationale, qui considère que la question de Jérusalem doit être traitée dans le cadre d'un règlement de paix final, exhorte les deux parties à s'abstenir de toute action « unilatérale » dans la Ville sainte.