30/09/2010
Alors que les négociations directes entre Israël et les Palestiniens sont en sursis en raison de la non-prolongation du moratoire israélien sur la colonisation, l’émissaire américain George Mitchell a déclaré hier, après avoir rencontré Netanyahu, que Barack Obama et Hillary Clinton sont « plus engagés que jamais » dans le processus de paix.
Le président américain Barack Obama et la secrétaire d'État Hillary Clinton sont « plus engagés que jamais » dans la recherche de la paix au Proche-Orient, a déclaré hier l'émissaire américain George Mitchell, qui tente de sauver les négociations israélo-palestiniennes.
Les Palestiniens ont menacé de rompre les négociations - engagées le 2 septembre - si un moratoire sur les nouvelles constructions dans les colonies juives, venu à échéance lundi, n'était pas reconduit. Cependant, le communiqué du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu publié à l'issue de sa rencontre avec M. Mitchell ne révèle aucun signe de progrès vers une formule permettant d'éviter une telle rupture. « Il y a beaucoup de doutes et d'obstacles sur le chemin de la paix. Tout le monde le comprend », a dit M. Netanyahu, selon un communiqué de son bureau. « Mon gouvernement et moi-même sommes déterminés à parvenir à un accord de paix qui garantisse la sécurité et les intérêts vitaux d'Israël », a-t-il toutefois ajouté. « J'espère que les discussions positives qui ont commencé avec le président Abou Mazen (le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas) continueront pour tenter d'atteindre ce but », a poursuivi le Premier ministre israélien qui a reçu M. Mitchell dans sa résidence secondaire de Césarée (nord d'Israël).
Les Palestiniens ont menacé de rompre les négociations - engagées le 2 septembre - si un moratoire sur les nouvelles constructions dans les colonies juives, venu à échéance lundi, n'était pas reconduit. Cependant, le communiqué du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu publié à l'issue de sa rencontre avec M. Mitchell ne révèle aucun signe de progrès vers une formule permettant d'éviter une telle rupture. « Il y a beaucoup de doutes et d'obstacles sur le chemin de la paix. Tout le monde le comprend », a dit M. Netanyahu, selon un communiqué de son bureau. « Mon gouvernement et moi-même sommes déterminés à parvenir à un accord de paix qui garantisse la sécurité et les intérêts vitaux d'Israël », a-t-il toutefois ajouté. « J'espère que les discussions positives qui ont commencé avec le président Abou Mazen (le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas) continueront pour tenter d'atteindre ce but », a poursuivi le Premier ministre israélien qui a reçu M. Mitchell dans sa résidence secondaire de Césarée (nord d'Israël).
M. Abbas, qui doit recevoir l'émissaire américain aujourd'hui à Ramallah (Cisjordanie), a, pour sa part, fait savoir qu'il ne prendrait de décision qu'après une réunion de la Ligue arabe, le 4 octobre. De son côté, Yasser Abed Rabbo, membre de l'équipe palestinienne de négociation, a déclaré à la radio Voix de Palestine qu'Israël seul devrait assumer la responsabilité d'un échec du processus de paix s'il ne met pas fin aux constructions dans les colonies.
Un échec des discussions serait embarrassant pour Barack Obama à l'approche d'élections de mi-mandat qui s'annoncent difficiles pour son Parti démocrate. Un responsable américain a déclaré sous le sceau de l'anonymat que les États-Unis n'abandonnaient pas l'espoir de pouvoir sauver le processus. « Nous avons vu de la retenue de part et d'autre et nous avons quelques jours au cours desquels nous espérons pouvoir travailler sur ces questions et poursuivre les discussions. Je pense qu'ils écoutent vraiment avec beaucoup d'attention ce que nous leur disons », a déclaré mardi ce responsable.
Parallèlement, la haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, a annoncé hier son départ pour le Proche-Orient afin d'y rencontrer jeudi et vendredi MM. Netanyahu, Abbas et Mitchell. Dans un communiqué, elle a précisé qu'elle entendait « réitérer son appel aux deux parties à agir de façon responsable et à choisir la voie de la paix ». Cette visite intervient au moment où l'absence de l'UE des pourparlers lancés à Washington suscite des récriminations de plus en plus fortes parmi les responsables européens. « Nous ne voulons pas seulement être des spectateurs qui voient le temps passer », a ainsi déclaré lundi le président français Nicolas Sarkozy au cours d'une conférence de presse conjointe avec M. Abbas à Paris.
Un échec des discussions serait embarrassant pour Barack Obama à l'approche d'élections de mi-mandat qui s'annoncent difficiles pour son Parti démocrate. Un responsable américain a déclaré sous le sceau de l'anonymat que les États-Unis n'abandonnaient pas l'espoir de pouvoir sauver le processus. « Nous avons vu de la retenue de part et d'autre et nous avons quelques jours au cours desquels nous espérons pouvoir travailler sur ces questions et poursuivre les discussions. Je pense qu'ils écoutent vraiment avec beaucoup d'attention ce que nous leur disons », a déclaré mardi ce responsable.
Parallèlement, la haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, a annoncé hier son départ pour le Proche-Orient afin d'y rencontrer jeudi et vendredi MM. Netanyahu, Abbas et Mitchell. Dans un communiqué, elle a précisé qu'elle entendait « réitérer son appel aux deux parties à agir de façon responsable et à choisir la voie de la paix ». Cette visite intervient au moment où l'absence de l'UE des pourparlers lancés à Washington suscite des récriminations de plus en plus fortes parmi les responsables européens. « Nous ne voulons pas seulement être des spectateurs qui voient le temps passer », a ainsi déclaré lundi le président français Nicolas Sarkozy au cours d'une conférence de presse conjointe avec M. Abbas à Paris.