La presse israélienne s’est emparée du sujet du virus stuxnet, qui a échoué dans sa mission de torpiller les ordinateurs du réacteur nucléaire de Bouchehr, selon les responsables iraniens, laissant croire que c’est bien le Mossad et des services de renseignements israéliens qui en sont les auteurs.
Selon le chroniqueur sécuritaire du Haaretz, Youssi Melmann, cette tentative de sabotage cybernétique n’est pas la première du genre, expliquant qu’elle vise à introduire un vers à double mission : le premier baptisé cheval de Troie permet de soutirer des informations de l’ordinateur infecté, tandis que le deuxième devrai paralyser le système dont il dépend.
Melmann évoque à l’appui le bombardement par Israël des installations de Deir Zor en 2007, qui n’a été possible qu’après avoir paralysé les systèmes de radars syriens pour qu’ils ne puissent pas détecter les avions bombardiers israéliens. Il précise que ce genre de neutralisation qui se faisait dans le passé, via une guerre électronique, en émettant des ondes électromagnétiques, se fait maintenant via un virus.
Comme exemple, Mellman rappelle que des médias libanais avaient révélé que les services de renseignement israélien étaient parvenus à planter des programmes d’espionnage dans le réseau de téléphonie mobile, dans le but d’extirper des informations et de pourchasser des abonnés.
Le cas de l’espion iranien Ali Ashtari pour la solde d’Israël et condamné à mort en Iran est également invoqué dans l’article. Vendeur d’ordinateurs et d’appareils électroniques, le chroniqueur israélien rappelle qu’il avait reconnu que son rôle consistait à introduire certains programmes d’espionnage ainsi que de la marchandise sabotée qui aurait dû parvenir entre les mains de l’armée iranienne et des pasdarans, les Gardiens de la révolution.
Melmann soupçonne Stuxnet de vouloir saboter la centrale de Natanz et non celle de Bouchehr, car selon lui, c’est la première qui est suspectée de faire partie des efforts iraniens visant à fabriquer la bombe atomique. De plus il soupçonne l’unité 8200, chargée de la collecte d’informations au sein du département des services des renseignements militaires israélien, ainsi que le Mossad d’être derrière cet acte.
Sachant que des experts avaient révélé pour l’agence Reuters que la guerre des ordinateurs est désormais au cœur de la planification stratégique israélienne, et qu’une unité a été conçue essentiellement pour mettre au point des tactiques d’assaut cybernétique perfectionnées.
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Selon le chroniqueur sécuritaire du Haaretz, Youssi Melmann, cette tentative de sabotage cybernétique n’est pas la première du genre, expliquant qu’elle vise à introduire un vers à double mission : le premier baptisé cheval de Troie permet de soutirer des informations de l’ordinateur infecté, tandis que le deuxième devrai paralyser le système dont il dépend.
Melmann évoque à l’appui le bombardement par Israël des installations de Deir Zor en 2007, qui n’a été possible qu’après avoir paralysé les systèmes de radars syriens pour qu’ils ne puissent pas détecter les avions bombardiers israéliens. Il précise que ce genre de neutralisation qui se faisait dans le passé, via une guerre électronique, en émettant des ondes électromagnétiques, se fait maintenant via un virus.
Comme exemple, Mellman rappelle que des médias libanais avaient révélé que les services de renseignement israélien étaient parvenus à planter des programmes d’espionnage dans le réseau de téléphonie mobile, dans le but d’extirper des informations et de pourchasser des abonnés.
Le cas de l’espion iranien Ali Ashtari pour la solde d’Israël et condamné à mort en Iran est également invoqué dans l’article. Vendeur d’ordinateurs et d’appareils électroniques, le chroniqueur israélien rappelle qu’il avait reconnu que son rôle consistait à introduire certains programmes d’espionnage ainsi que de la marchandise sabotée qui aurait dû parvenir entre les mains de l’armée iranienne et des pasdarans, les Gardiens de la révolution.
Melmann soupçonne Stuxnet de vouloir saboter la centrale de Natanz et non celle de Bouchehr, car selon lui, c’est la première qui est suspectée de faire partie des efforts iraniens visant à fabriquer la bombe atomique. De plus il soupçonne l’unité 8200, chargée de la collecte d’informations au sein du département des services des renseignements militaires israélien, ainsi que le Mossad d’être derrière cet acte.
Sachant que des experts avaient révélé pour l’agence Reuters que la guerre des ordinateurs est désormais au cœur de la planification stratégique israélienne, et qu’une unité a été conçue essentiellement pour mettre au point des tactiques d’assaut cybernétique perfectionnées.