Salam Fayyad, premier ministre de l'Autorité Palestinienne déclare que le prochain but qu'il se fixe est de parvenir à une indépendance économique de la Palestine.
Au milieu de son plan de deux ans pour construire une économie viable pour un futur État palestinien, Fayyad affirme que la prochaine étape est de rendre l'économie palestinienne moins dépendante des pays étrangers. Il a déclaré que la forte croissance en Cisjordanie était essentiellement due à l'aide financière qu'elle recevait, et qu'il fallait mettre fin à cette dépendance en construisant une économie palestinienne solide, nécessaire à la viabilité d'un État.
Fayyad explique que selon lui, les réformes financières et économiques sont nécessaires pour achever la construction d'un État démocratique palestinien.
Durant une conférence qui a eu lieu à Ramallah, Fayyad a peu parlé des futurs négociations, mais de l'importance de son plan de construction des institutions économiques palestiniennes. Il pense que ce plan devrait aboutir d'ici un an, mais pour cela il appel les palestiniens à fournir un travail "beaucoup plus dur pour achever ce plan." "Ce programme que nous avons mis en place" a-t-il déclaré "va transformer l'idée de création d'un État palestinien en réalité concrète qui ne pourra plus être ignorée.'
Dans son discours, Fayyad a également mis l'accent sur l'importance de la démocratie et de la liberté dans ce futur État, qui devra respecter la liberté d'expression, les libertés fondamentales des individus et la société civile palestinienne. Cette vision un peu naïve et utopique du futur État palestinien, est fortement contredite par les agissements de l'Autorité Palestinienne au quotidien. L'AP participe en effet activement à la répression de toutes formes de résistance qui ne seraient pas soumises à son contrôle. Les arrestations d'opposants politiques sont plus nombreuses que jamais, parmi les partis de gauche, et surtout au sein du Hamas. Mercredi dernier, une conférence donnée par des partis opposés à la reprise des négociations avaient été fortement réprimée par la police. Même si Fayyad s'est excusé depuis, affirmant que cela ne se reproduira pas, il a envoyé un message fort à ses opposants politiques. Question démocratie, il est également nécessaire de rappeler que l'Autorité Palestinienne n'a aucune légitimité populaire. Le mandat de Abbas est fini depuis longtemps, et les membres du fatah au pouvoir le sont suite au renversement du gouvernement du Hamas démocratiquement élu. Fayyad a donc été nommé premier ministre par un président dont le mandat est officiellement fini depuis 18 mois.
Fayyad est accusé par ses détracteurs de vouloir créer une économie palestinienne pour un État soumis à Israël, sans réelle souveraineté. Économie qui profite à une petite élite bourgeoise qui se développe, principalement à Ramallah, qui a les moyens de sortir dans des bars où le prix du coca est de 20 NIS (environ 4€). Certain voit en Fayyad un agent des États-Unis, qui visent à soumettre la Palestine à la domination économique conjointe d'Israël et de son allié américain. Ces accusations viennent du fait que Fayyad ait étudié aux États-Unis et travailler pour la Banque Mondiale. Il est retourné en Palestine seulement en 1995 en tant que "représentant du FMI" dans les Territoires Occupés Palestiniens et il sera "imposé" par les pays donateurs à Yasser Arafat en 2002, en qualité de ministre des finances.
Fayyad explique que selon lui, les réformes financières et économiques sont nécessaires pour achever la construction d'un État démocratique palestinien.
Durant une conférence qui a eu lieu à Ramallah, Fayyad a peu parlé des futurs négociations, mais de l'importance de son plan de construction des institutions économiques palestiniennes. Il pense que ce plan devrait aboutir d'ici un an, mais pour cela il appel les palestiniens à fournir un travail "beaucoup plus dur pour achever ce plan." "Ce programme que nous avons mis en place" a-t-il déclaré "va transformer l'idée de création d'un État palestinien en réalité concrète qui ne pourra plus être ignorée.'
Dans son discours, Fayyad a également mis l'accent sur l'importance de la démocratie et de la liberté dans ce futur État, qui devra respecter la liberté d'expression, les libertés fondamentales des individus et la société civile palestinienne. Cette vision un peu naïve et utopique du futur État palestinien, est fortement contredite par les agissements de l'Autorité Palestinienne au quotidien. L'AP participe en effet activement à la répression de toutes formes de résistance qui ne seraient pas soumises à son contrôle. Les arrestations d'opposants politiques sont plus nombreuses que jamais, parmi les partis de gauche, et surtout au sein du Hamas. Mercredi dernier, une conférence donnée par des partis opposés à la reprise des négociations avaient été fortement réprimée par la police. Même si Fayyad s'est excusé depuis, affirmant que cela ne se reproduira pas, il a envoyé un message fort à ses opposants politiques. Question démocratie, il est également nécessaire de rappeler que l'Autorité Palestinienne n'a aucune légitimité populaire. Le mandat de Abbas est fini depuis longtemps, et les membres du fatah au pouvoir le sont suite au renversement du gouvernement du Hamas démocratiquement élu. Fayyad a donc été nommé premier ministre par un président dont le mandat est officiellement fini depuis 18 mois.
Fayyad est accusé par ses détracteurs de vouloir créer une économie palestinienne pour un État soumis à Israël, sans réelle souveraineté. Économie qui profite à une petite élite bourgeoise qui se développe, principalement à Ramallah, qui a les moyens de sortir dans des bars où le prix du coca est de 20 NIS (environ 4€). Certain voit en Fayyad un agent des États-Unis, qui visent à soumettre la Palestine à la domination économique conjointe d'Israël et de son allié américain. Ces accusations viennent du fait que Fayyad ait étudié aux États-Unis et travailler pour la Banque Mondiale. Il est retourné en Palestine seulement en 1995 en tant que "représentant du FMI" dans les Territoires Occupés Palestiniens et il sera "imposé" par les pays donateurs à Yasser Arafat en 2002, en qualité de ministre des finances.
La question que se pose les opposants à l'AP est de savoir quel État veulent créer Abbas et Fayyad, un État palestinien réellement indépendant et souverain, ou un État de fait, exploité économiquement et sans aucun pouvoir décisionnel face aux israéliens et aux américains.