Dans ces deux pays les Médias obsédés par le nucléaire iranien et contaminés par l’agressivité hystérique néoconsioniste cherchent par tous les moyens à convaincre l’opinion publique du bien fondé et de la mission « pacifique » d’une attaque contre l’Iran inclus avec des armes nucléaires. Dans ce contexte médiatique de débats dangereusement irrationnels il est urgent et crucial de se poser les bonnes questions ce que ces faiseurs d’opinion ne font pas. Dans un article publié sur atimes.com, intitulé « Two minutes to midnight ? «Deux minutes avant les douze coups de minuit ? et publié le 26/08/2010, Tony Caron analyse ce battage médiatique hystérique contre l’Iran et présente les questions qu’il est nécessaire de se poser sur ce conflit en devenir. Ci-dessous la traduction de certains extraits.
…Le droit de combattre
1.Les US ont-ils le droit de lancer des guerres d’agression sans qu’il y ait eu provocation, défiant le droit international et le consensus international en se basant simplement sur les soupçons qu’ils ont concernant les intentions futures d’un autre pays ?
Ou pour être franc comme l’ont été des membres du Conseil de Sécurité Nationale Flint Leverett et Hillary Mann Leverett : les Etats Unis ont-ils le droit d’attaquer l’Iran parce qu’il enrichit de l’uranium ?
L’idée que les US aient le droit de prendre une telle initiative catastrophique sur la base de l’imagination débridée d’extrémistes israéliens se croyant inspirés bibliquement - Goldberg (journaliste prosioniste qui a publié un article apocalyptique dans The Atlantic évoqué plus haut dans l’article) a auparavant suggéré que le premier ministre Benjamin Netanyahou, croit que l’Iran est la réincarnation des Amalécites cités dans la Bible, les ennemis mortels des anciens Hébreux à éliminer - ou simplement pour préserver le monopole israélien de la force nucléaire au Moyen Orient est tout aussi bizarre qu’irréfléchi.
Même le fait de débattre de la possibilité de lancer une attaque militaire contre les installations nucléaires iraniennes présenté comme une politique rationnelle, sans qu’il n’y ait d’agression de la part de l’Iran ou même des preuves solides que la direction iranienne a l’intention de mener sa propre version d’une guerre d’agression, donne une respectabilité non méritée à ce qui dans d’autres circonstances serait considéré comme dépassant les limites de toute discussion rationnelle en matière de politique étrangère.
Peut être que quelqu’un chez nos médias en ébullition pourrait juste consacrer une minute à se demander pourquoi, en dehors des US et d’Israël il n’y a aucun soutien - nada, zéro, zip - pour une action militaire contre l’Iran. Dans le monde de Goldberg (sioniste rdlt) ce pourrait être tout simplement l’éternelle bête de l’antisémitisme relevant sa face hideuse sous la forme du dédain pour la montée d’ un autre Amalek/Haman/Torquemada/Hitler. Une lecture plus sobre de la situation internationale suggérera cependant que la plupart de la communauté internationale ne partage pas ce point de vue alarmiste sur le programme nucléaire iranien.
Dans le monde de Goldberg, c’est évident que les Arabes et les Iraniens ne se parlent jamais. Les Arabes, on nous dit, veulent secrètement qu’Israël ou les US bombardent les installations nucléaires iraniennes de crainte que l’acquisition d’armes nucléaires enhardissent leurs rivaux perses. Ils ne peuvent, d’après ce que l’on nous raconte, pas l’exprimer publiquement. Quand les dirigeants arabes expriment leur opposition à l’idée d’une autre guerre lancée au Moyen Orient, ils sont ignorés dans le débat dirigé par Goldberg.
De même, leur rejet de la position de Washington adoptée depuis longtemps comme quoi la sécurité spéciale d’Israël doit être exemptée de toute discussion sur la création d’un Moyen Orient sans arme nucléaire, est écarté du débat sur l’Iran. Et n’espérez pas non plus voir mentionner l’étude annuelle de l’Université de Maryland qui fait autorité sur l’opinion publique arabe. Après tout, ils ont récemment rapporté que contrairement à ce qui est affirmé que le monde arabe se recroquevillerait par peur de la menace du nucléaire iranien, 57% de l’opinion publique arabe croit en fait qu’un Iran armé de bombes nucléaires serait positif pour le Moyen Orient.
De même est largement ignorée ailleurs qu’aux US et en Israël l’idée que l’Iran n’existerait que pour détruire Israël. Ce qui est pour le moins bizarre, en fait les Iraniens ne figurent pas du tout dans le « débat » américain ( à l’exception de citations de discours style mullahs fous prononcés par des dirigeants iraniens qui souhaitent qu’Israël disparaisse).
La longue relation nuancée entre Israël et la République Islamique comme expliquée dans le livre de Trita Persi « Treacherous Alliance : the Secret Dealings of Israel, Iran and The United States », est simplement ignorée.
De même sont ignorées toutes les indications fournies par les dirigeants iraniens qu’ils n’avaient aucune intention d’attaquer Israël ou un autre pays. En fait, dans le débat Goldberg, la politique intérieure à la fois aux US et en Israël est considérée comme un facteur important pour décider ; l’Iran, avec le mouvement vert actuellement supprimé, est considéré comme n’ayant aucune politique intérieure, seulement ces mullahs fous.
La raison de combattre
2. Même si l’Iran obtenait les moyens de fabriquer une bombe atomique, serait-ce une raison légitime ou prudente pour déclencher une guerre ?
Si l’Iran est actuellement entrain de rechercher la capacité de fabriquer des armes nucléaires, ses dirigeants le feraient en réponse à un environnement stratégique dans lequel deux de ses adversaires, les US et Israël, et deux de ses amis/parfois adversaires, la Russie et le Pakistan, possèdent des arsenaux nucléaires conséquents.
Selon toute vraisemblance, la position sécuritaire de l’Iran se concentre principalement sur la survie du régime. Certains responsables militaires et des renseignements israéliens ont été cités dans les médias israéliens disant que la motivation de l’Iran dans sa recherche de l’arme nucléaire (dans l’hypothèse non prouvée que cela soit le cas nldt) serait principalement pour prévenir toute intervention des US visant un changement de régime.
La plupart des états ne cherchent pas à acquérir des systèmes d’armement comme une fin en soi, et la plupart des états sont guidés par la priorité accordée à leur survie. C’est pour cette finalité qu’ils acquièrent des systèmes d’armement - pour protéger, renforcer ou avancer leur propre position stratégique, ou pour se protéger contre des rivaux plus puissants. En d’autres termes, les conflits qui alimentent la course aux armes nucléaires sont plus dangereux que les armes nucléaires elles-mêmes, et on ne peut s’occuper du problème de ces armes en le séparant de celui de ces conflits.
Un Iran bombardé afin de détruire son programme de production d’énergie nucléaire sortira probablement de cette expérience plus dangereux pour les US et leurs alliés les décennies à venir qu’un Iran qui a des armes nucléaires à portée. La seule façon de diminuer le danger d’une confrontation croissante avec l’Iran c’est de s’occuper directement du conflit entre Téhéran et ses rivaux et de chercher un modus vivendi pour gérer leurs intérêts conflictuels.
Malheureusement un tel dialogue entre Washington et Téhéran est à peine démarré que déjà des mises en garde alarmistes de Goldberg et d’autres insistent pour qu’il soit réduit afin d’éviter que les Iraniens « ne gagnent du temps ».
Le besoin de combattre
3.L’Iran développe-t-il vraiment des armes nucléaires ?
Non, il ne le fait pas. C’est les conclusions de la CIA, de l’AIEA, dont les inspecteurs sont à l’intérieur des installations nucléaires iraniennes, et de la plupart des services de renseignements de par le monde, inclus ceux des Israéliens. Les renseignements US pensent que l’Iran utilise le programme d’énergie nucléaire civile pour assembler le gros des infrastructures qui pourraient, dans le futur, être utilisées pour construire une bombe, et que l’Iran pourrait aussi continuer sa recherche théorique pour concevoir une telle arme.
Les espions de Washington et les institutions militaires ne croient pas cependant ni que l’Iran développe actuellement des armes nucléaires ni que ses dirigeants ont pris l’ultime décision de le faire. En fait le consensus semble être que l’Iran ne va pas transformer en armement ses matériaux nucléaires, mais qu’il se donnera les moyens de le faire - la capacité, que possède également le Japon, par exemple, - de construire très rapidement une bombe….
… De suggérer que l’actuel programme nucléaire iranien représente une menacez sécuritaire équivalent à un compte à rebours de deux minutes avant minuit c’est de l’hystérie calculée qui n’a aucun lien avec la réalité. Ah ! dit Goldberg, mais les Israéliens le pensent. Oui répond l’ancien analyste sur l’Iran du Conseil de Sécurité Nationale, Gary Sick, actuellement à l’Université de Colombie, mais les Israéliens et certains Américains ont déjà affirmé que l’Iran est proche d’avoir la bombe nucléaire depuis 1992.
A l’évidence les bases de ce débat tout juste démarré par l’article de Goldberg sont fausses. Plus important elles sont particulièrement dangereuses car elles écartent les trois questions posées ci-dessus et vont directement discuter d ‘une guerre dans une vision d’annihilation. Cette campagne de panique n’est pas une invention de Goldberg. Cela fait déjà un certain temps qu’elle est parmi nous. Goldberg sert à la véhiculer juste en ce moment dans les discussions américaines alors qu’elle a été initiée par d’autres dont, entre autres, ceux connus à l’époque de Bush comme les néo conservateurs qui rêvent depuis longtemps de guerre contre l’Iran et qui sont déjà comme l’a indiqué Juan Cole récemment entrain de préparer une telle guerre sous une prochaine administration républicaine si ce n’est avant.
De même, parmi les Israéliens Netanyahou en particulier croit que les Américains sont politiquement faibles d’esprit il l’a dit à un groupe de colons dans une vidéo publiée récemment :
« Je sais ce qu’est l’Amérique. L’Amérique c’est quelque chose qu’on peut très facilement pousser, pousser dans la bonne direction. Ils ne se mettront pas en travers de notre chemin. «…
Malgré les prédictions de Goldberg soufflant un vent de panique, il y a plein de raisons de croire qu’en dépit de toutes ses fanfaronnades et menaces, en fait Israël ne bombardera pas l’Iran l’année prochaine - ou a aucun autre moment.
Mais les Israéliens aimeraient -ils que les Etats Unis s’en prennent à leur ennemi régional ?
Bien sûr que oui.
En fait, Netanyahou insiste continuellement pour dire que les US ont l’obligation de prendre la tête de la confrontation avec l’Iran…. »
…Le droit de combattre
1.Les US ont-ils le droit de lancer des guerres d’agression sans qu’il y ait eu provocation, défiant le droit international et le consensus international en se basant simplement sur les soupçons qu’ils ont concernant les intentions futures d’un autre pays ?
Ou pour être franc comme l’ont été des membres du Conseil de Sécurité Nationale Flint Leverett et Hillary Mann Leverett : les Etats Unis ont-ils le droit d’attaquer l’Iran parce qu’il enrichit de l’uranium ?
L’idée que les US aient le droit de prendre une telle initiative catastrophique sur la base de l’imagination débridée d’extrémistes israéliens se croyant inspirés bibliquement - Goldberg (journaliste prosioniste qui a publié un article apocalyptique dans The Atlantic évoqué plus haut dans l’article) a auparavant suggéré que le premier ministre Benjamin Netanyahou, croit que l’Iran est la réincarnation des Amalécites cités dans la Bible, les ennemis mortels des anciens Hébreux à éliminer - ou simplement pour préserver le monopole israélien de la force nucléaire au Moyen Orient est tout aussi bizarre qu’irréfléchi.
Même le fait de débattre de la possibilité de lancer une attaque militaire contre les installations nucléaires iraniennes présenté comme une politique rationnelle, sans qu’il n’y ait d’agression de la part de l’Iran ou même des preuves solides que la direction iranienne a l’intention de mener sa propre version d’une guerre d’agression, donne une respectabilité non méritée à ce qui dans d’autres circonstances serait considéré comme dépassant les limites de toute discussion rationnelle en matière de politique étrangère.
Peut être que quelqu’un chez nos médias en ébullition pourrait juste consacrer une minute à se demander pourquoi, en dehors des US et d’Israël il n’y a aucun soutien - nada, zéro, zip - pour une action militaire contre l’Iran. Dans le monde de Goldberg (sioniste rdlt) ce pourrait être tout simplement l’éternelle bête de l’antisémitisme relevant sa face hideuse sous la forme du dédain pour la montée d’ un autre Amalek/Haman/Torquemada/Hitler. Une lecture plus sobre de la situation internationale suggérera cependant que la plupart de la communauté internationale ne partage pas ce point de vue alarmiste sur le programme nucléaire iranien.
Dans le monde de Goldberg, c’est évident que les Arabes et les Iraniens ne se parlent jamais. Les Arabes, on nous dit, veulent secrètement qu’Israël ou les US bombardent les installations nucléaires iraniennes de crainte que l’acquisition d’armes nucléaires enhardissent leurs rivaux perses. Ils ne peuvent, d’après ce que l’on nous raconte, pas l’exprimer publiquement. Quand les dirigeants arabes expriment leur opposition à l’idée d’une autre guerre lancée au Moyen Orient, ils sont ignorés dans le débat dirigé par Goldberg.
De même, leur rejet de la position de Washington adoptée depuis longtemps comme quoi la sécurité spéciale d’Israël doit être exemptée de toute discussion sur la création d’un Moyen Orient sans arme nucléaire, est écarté du débat sur l’Iran. Et n’espérez pas non plus voir mentionner l’étude annuelle de l’Université de Maryland qui fait autorité sur l’opinion publique arabe. Après tout, ils ont récemment rapporté que contrairement à ce qui est affirmé que le monde arabe se recroquevillerait par peur de la menace du nucléaire iranien, 57% de l’opinion publique arabe croit en fait qu’un Iran armé de bombes nucléaires serait positif pour le Moyen Orient.
De même est largement ignorée ailleurs qu’aux US et en Israël l’idée que l’Iran n’existerait que pour détruire Israël. Ce qui est pour le moins bizarre, en fait les Iraniens ne figurent pas du tout dans le « débat » américain ( à l’exception de citations de discours style mullahs fous prononcés par des dirigeants iraniens qui souhaitent qu’Israël disparaisse).
La longue relation nuancée entre Israël et la République Islamique comme expliquée dans le livre de Trita Persi « Treacherous Alliance : the Secret Dealings of Israel, Iran and The United States », est simplement ignorée.
De même sont ignorées toutes les indications fournies par les dirigeants iraniens qu’ils n’avaient aucune intention d’attaquer Israël ou un autre pays. En fait, dans le débat Goldberg, la politique intérieure à la fois aux US et en Israël est considérée comme un facteur important pour décider ; l’Iran, avec le mouvement vert actuellement supprimé, est considéré comme n’ayant aucune politique intérieure, seulement ces mullahs fous.
La raison de combattre
2. Même si l’Iran obtenait les moyens de fabriquer une bombe atomique, serait-ce une raison légitime ou prudente pour déclencher une guerre ?
Si l’Iran est actuellement entrain de rechercher la capacité de fabriquer des armes nucléaires, ses dirigeants le feraient en réponse à un environnement stratégique dans lequel deux de ses adversaires, les US et Israël, et deux de ses amis/parfois adversaires, la Russie et le Pakistan, possèdent des arsenaux nucléaires conséquents.
Selon toute vraisemblance, la position sécuritaire de l’Iran se concentre principalement sur la survie du régime. Certains responsables militaires et des renseignements israéliens ont été cités dans les médias israéliens disant que la motivation de l’Iran dans sa recherche de l’arme nucléaire (dans l’hypothèse non prouvée que cela soit le cas nldt) serait principalement pour prévenir toute intervention des US visant un changement de régime.
La plupart des états ne cherchent pas à acquérir des systèmes d’armement comme une fin en soi, et la plupart des états sont guidés par la priorité accordée à leur survie. C’est pour cette finalité qu’ils acquièrent des systèmes d’armement - pour protéger, renforcer ou avancer leur propre position stratégique, ou pour se protéger contre des rivaux plus puissants. En d’autres termes, les conflits qui alimentent la course aux armes nucléaires sont plus dangereux que les armes nucléaires elles-mêmes, et on ne peut s’occuper du problème de ces armes en le séparant de celui de ces conflits.
Un Iran bombardé afin de détruire son programme de production d’énergie nucléaire sortira probablement de cette expérience plus dangereux pour les US et leurs alliés les décennies à venir qu’un Iran qui a des armes nucléaires à portée. La seule façon de diminuer le danger d’une confrontation croissante avec l’Iran c’est de s’occuper directement du conflit entre Téhéran et ses rivaux et de chercher un modus vivendi pour gérer leurs intérêts conflictuels.
Malheureusement un tel dialogue entre Washington et Téhéran est à peine démarré que déjà des mises en garde alarmistes de Goldberg et d’autres insistent pour qu’il soit réduit afin d’éviter que les Iraniens « ne gagnent du temps ».
Le besoin de combattre
3.L’Iran développe-t-il vraiment des armes nucléaires ?
Non, il ne le fait pas. C’est les conclusions de la CIA, de l’AIEA, dont les inspecteurs sont à l’intérieur des installations nucléaires iraniennes, et de la plupart des services de renseignements de par le monde, inclus ceux des Israéliens. Les renseignements US pensent que l’Iran utilise le programme d’énergie nucléaire civile pour assembler le gros des infrastructures qui pourraient, dans le futur, être utilisées pour construire une bombe, et que l’Iran pourrait aussi continuer sa recherche théorique pour concevoir une telle arme.
Les espions de Washington et les institutions militaires ne croient pas cependant ni que l’Iran développe actuellement des armes nucléaires ni que ses dirigeants ont pris l’ultime décision de le faire. En fait le consensus semble être que l’Iran ne va pas transformer en armement ses matériaux nucléaires, mais qu’il se donnera les moyens de le faire - la capacité, que possède également le Japon, par exemple, - de construire très rapidement une bombe….
… De suggérer que l’actuel programme nucléaire iranien représente une menacez sécuritaire équivalent à un compte à rebours de deux minutes avant minuit c’est de l’hystérie calculée qui n’a aucun lien avec la réalité. Ah ! dit Goldberg, mais les Israéliens le pensent. Oui répond l’ancien analyste sur l’Iran du Conseil de Sécurité Nationale, Gary Sick, actuellement à l’Université de Colombie, mais les Israéliens et certains Américains ont déjà affirmé que l’Iran est proche d’avoir la bombe nucléaire depuis 1992.
A l’évidence les bases de ce débat tout juste démarré par l’article de Goldberg sont fausses. Plus important elles sont particulièrement dangereuses car elles écartent les trois questions posées ci-dessus et vont directement discuter d ‘une guerre dans une vision d’annihilation. Cette campagne de panique n’est pas une invention de Goldberg. Cela fait déjà un certain temps qu’elle est parmi nous. Goldberg sert à la véhiculer juste en ce moment dans les discussions américaines alors qu’elle a été initiée par d’autres dont, entre autres, ceux connus à l’époque de Bush comme les néo conservateurs qui rêvent depuis longtemps de guerre contre l’Iran et qui sont déjà comme l’a indiqué Juan Cole récemment entrain de préparer une telle guerre sous une prochaine administration républicaine si ce n’est avant.
De même, parmi les Israéliens Netanyahou en particulier croit que les Américains sont politiquement faibles d’esprit il l’a dit à un groupe de colons dans une vidéo publiée récemment :
« Je sais ce qu’est l’Amérique. L’Amérique c’est quelque chose qu’on peut très facilement pousser, pousser dans la bonne direction. Ils ne se mettront pas en travers de notre chemin. «…
Malgré les prédictions de Goldberg soufflant un vent de panique, il y a plein de raisons de croire qu’en dépit de toutes ses fanfaronnades et menaces, en fait Israël ne bombardera pas l’Iran l’année prochaine - ou a aucun autre moment.
Mais les Israéliens aimeraient -ils que les Etats Unis s’en prennent à leur ennemi régional ?
Bien sûr que oui.
En fait, Netanyahou insiste continuellement pour dire que les US ont l’obligation de prendre la tête de la confrontation avec l’Iran…. »