13/09/2010
Alors que le président Obama lançait vendredi dernier un appel au gel total de la colonisation en Cisjordanie, dans le but de mener à bien la suite des négociations, le premier ministre israélien Netanyahou a déclaré qu'il ne gèlerait pas les constructions.
Netanyahou a déclaré qu'il ne prolongerait pas le moratoire sur le gel de la colonisation en Cisjordanie, mais qu'il pourrait néanmoins limiter le nombre de constructions et faire en sorte que la reprise de la colonisation ne se fasse que dans les colonies les plus importantes, comme Ariel, Ma'aleh Adumim et Gush Etzion. Le moratoire de dix mois sur le gel des colonies prendra fin le 30 septembre prochain. C'est un point central dans les négociations, du fait que l'Autorité Palestinienne ait mainte et mainte fois répété que la reprise de la colonisation marquerait la fin du processus de paix. Husam Zomlot, un porte parole de l'AP a répété cet engagement. "Notre position est claire" affirme-t-il "si la colonisation reprend, nous quittons les négociations."
Netanyahou de son côté a déclaré qu'il ne permettrait pas la construction de plusieurs dizaines milliers de bâtiments mais qu'il ne voulait pas non plus "geler la vie des habitants des colonies". Il a également déclaré que "entre le zéro et le un il existait une infinité de propositions". Il n'a fait aucune remarque sur la demande officielle de Obama quand au gel total de la colonisation.
La prochaine rencontre entre les chefs d'État doit avoir lieu mardi en Égypte, où les États-Unis seront représentés par la secrétaire d'État Hillary Clinton et l'envoyé spécial au Moyen-Orient George Mitchell. Netanyahou, suite à une réunion de son cabinet ministériel dimanche a mis en avant l'importance de la reconnaissance d'Israël en tant qu'état juif. Il se prononce pour la construction de deux États "pour deux peuples" et regrette ne pas avoir entendu la phrase deux États pour deux peuples dans la bouche des palestiniens."Je les entends parler de deux États mais je ne les entends jamais parler de deux peuples" déclare-t-il. Chez les négociateurs palestiniens en revanche, la priorité est de délimiter les frontières du futur État palestinien. Quand à la question de la reconnaissance d'Israël en tant qu'État juif, l'AP se prononce majoritairement contre, car cela menacerait les arabes vivant en Israël, qui représentent quasiment 20% de la population.
Netanyahou de son côté a déclaré qu'il ne permettrait pas la construction de plusieurs dizaines milliers de bâtiments mais qu'il ne voulait pas non plus "geler la vie des habitants des colonies". Il a également déclaré que "entre le zéro et le un il existait une infinité de propositions". Il n'a fait aucune remarque sur la demande officielle de Obama quand au gel total de la colonisation.
La prochaine rencontre entre les chefs d'État doit avoir lieu mardi en Égypte, où les États-Unis seront représentés par la secrétaire d'État Hillary Clinton et l'envoyé spécial au Moyen-Orient George Mitchell. Netanyahou, suite à une réunion de son cabinet ministériel dimanche a mis en avant l'importance de la reconnaissance d'Israël en tant qu'état juif. Il se prononce pour la construction de deux États "pour deux peuples" et regrette ne pas avoir entendu la phrase deux États pour deux peuples dans la bouche des palestiniens."Je les entends parler de deux États mais je ne les entends jamais parler de deux peuples" déclare-t-il. Chez les négociateurs palestiniens en revanche, la priorité est de délimiter les frontières du futur État palestinien. Quand à la question de la reconnaissance d'Israël en tant qu'État juif, l'AP se prononce majoritairement contre, car cela menacerait les arabes vivant en Israël, qui représentent quasiment 20% de la population.
Un rapport de l'association israélienne Peace Now (la paix maintenant) publié lundi matin, affirme que 13.000 constructions pourraient commencer dès la fin du mois de septembre. Le rapport classe les constructions dans plusieurs catégories.
Tout d'abord, au moins 2066 bâtiments sont prêts à être construits dès la fin du gel, sachant que leurs fondations ont déjà été mises en place et que les permis ont été signés. Selon Peace Now, des centaines d'autres bâtiments pourraient potentiellement entrer dans cette catégorie, mais l'association déclare manquer d'informations.
De plus, au moins 11.000 autres constructions ont déjà reçu un permis de construire. Netanyahou déclarait qu'il ne donnerait pas de permis pour de futures constructions, mais celles- ci, à moins d'un gel total, pourront être bâties en toute "légalité", selon la loi israélienne. Netanyahou déclarait également que la colonisation ne reprendrait que dans les colonies principales, or 5.000 de ces permis ont été délivrés dans des colonies isolées.
Enfin, 25.000 autres constructions potentielles ont déjà été approuvées par les autorités israéliennes, mais nécessitent à nouveau le consentement du gouvernement. Pour effectuer ces constructions, les colonies doivent d'abord trouver les fonds nécessaires ainsi que des résidents potentiels, ce qui bien sur limite le nombre d'unité qui seront réellement construites. Cependant, cela laisse la porte ouverte à un nombre énorme de constructions potentielles.
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Tout d'abord, au moins 2066 bâtiments sont prêts à être construits dès la fin du gel, sachant que leurs fondations ont déjà été mises en place et que les permis ont été signés. Selon Peace Now, des centaines d'autres bâtiments pourraient potentiellement entrer dans cette catégorie, mais l'association déclare manquer d'informations.
De plus, au moins 11.000 autres constructions ont déjà reçu un permis de construire. Netanyahou déclarait qu'il ne donnerait pas de permis pour de futures constructions, mais celles- ci, à moins d'un gel total, pourront être bâties en toute "légalité", selon la loi israélienne. Netanyahou déclarait également que la colonisation ne reprendrait que dans les colonies principales, or 5.000 de ces permis ont été délivrés dans des colonies isolées.
Enfin, 25.000 autres constructions potentielles ont déjà été approuvées par les autorités israéliennes, mais nécessitent à nouveau le consentement du gouvernement. Pour effectuer ces constructions, les colonies doivent d'abord trouver les fonds nécessaires ainsi que des résidents potentiels, ce qui bien sur limite le nombre d'unité qui seront réellement construites. Cependant, cela laisse la porte ouverte à un nombre énorme de constructions potentielles.