Beaucoup plus qu’au Liban, c’est surtout dans les couloirs du Congrès Américain que l’affrontement militaire d’Adayssé entre l’armée libanaise et l’armée israélienne semble avoir le plus semé des remous. Il faut croire que les législateurs américains sont vraiment sous le choc.
Car cela fait depuis l’an 2006 que les Américains s’étaient chargés d’équiper l’armée libanaise et de la suivre de près. L’aide n’étant certainement pas gratuite, elle aurait dû servir à changer sa doctrine basée sur l’hostilité à Israël, voire à la monter contre le Hezbollah.
Or le face-à-face farouche que les soldats libanais ont tenu contre les militaires israéliens leur a montré que rien de cette doctrine n’a été ébranlé, au fil des 700 millions de dollars d’aides militaires américaines offertes au Liban depuis 2006. (Somme certes bien dérisoire par rapport à ce qui est donné à l’entité sioniste : trois milliards par an.)
Depuis, incités par le cri d’alarme israélien lancé au lendemain du face-à-face fatidique, les législateurs américains ne chôment pas.
Or le face-à-face farouche que les soldats libanais ont tenu contre les militaires israéliens leur a montré que rien de cette doctrine n’a été ébranlé, au fil des 700 millions de dollars d’aides militaires américaines offertes au Liban depuis 2006. (Somme certes bien dérisoire par rapport à ce qui est donné à l’entité sioniste : trois milliards par an.)
Depuis, incités par le cri d’alarme israélien lancé au lendemain du face-à-face fatidique, les législateurs américains ne chôment pas.
Cela s’est traduit par les dernières déclarations de la part de certains d’entre eux, exigeant la suspension de l’aide de 100 millions allouées à l’armée mais qui n’a pas encore été dépensée.
Plus encore et selon le quotidien libanais AsSafir, c’est toute la politique américaine avec le Liban qui est dans le collimateur des Congres men. Le chef de la commission des forces armées de la Chambre des députés américains a déjà envoyé une lettre au secrétaire d’état à la défense Roberts Gates allant dans ce sens et visant à s’enquérir sur les « mesures prises pour garantir l’utilisation de l’aide (militaire) pour ses fins escomptés ».
Ayant entre les mains les rapports rédigés par les attachés militaires à l’ambassade américaine au Liban ayant trait à l’évènement d’Adayssé, ils voudraient d’abord tenir à huis-clos une réunion avec les responsables du dossier libanais au Pentagone, avant de décider de passer une séance publique.
Le ton du Congrès penche vers un durcissement des conditions américaines pour allouer l’assistance militaire au Liban, évalue le journal libanais.
Ce qui ne va sans contrecarrer la politique suivie par le département des affaires étrangères qui ne cesse de minimiser l’importance de l’incident, assurant que « rien en prouve que des fusils d’origine américaine y ont été utilisés ».
Evoquant des conditions préalables imposées pour la fourniture de l’équipement, son porte parole Philipp Crowley a tenu à assurer que « l’aide américaine à l’armée et aux forces de sécurité libanaises contribue à favoriser la stabilité régionale » ce qu’il estime être dans l’intérêt de la Sécurité nationale américaine. A fortiori, les Américains semblent ne pas avoir beaucoup le choix. S’ils décident de tarir l’armée libanaise, d’autres déjà sont prêts à prendre la relève.
Dès lors que l’aide militaire a été débattue à Washington, Téhéran, leur bête noire, voire même Damas ont sans tarder offert leurs bons offices aux Libanais, exprimant leur disposition à lui fournir tout l’armement dont il a besoin.
Ce qui n’a pas manqué de donner du punch aux Libanais, dont les responsables ont depuis haussé le ton : exprimant leur attachement à vouloir équiper l’armée où bon leur semble ( le chef de l’état), à refuser les conditions préalables d’où quelles soient ( le ministre de la défense), à qualifier de « résidus » l’équipement américaine fourni aux Libanais, ( le président du parlement), voire à saluer l’aide militaire iranienne ( le bloc du Futur du Premier ministre Saad Hariri).
Leila Mazboudi Ayant entre les mains les rapports rédigés par les attachés militaires à l’ambassade américaine au Liban ayant trait à l’évènement d’Adayssé, ils voudraient d’abord tenir à huis-clos une réunion avec les responsables du dossier libanais au Pentagone, avant de décider de passer une séance publique.
Le ton du Congrès penche vers un durcissement des conditions américaines pour allouer l’assistance militaire au Liban, évalue le journal libanais.
Ce qui ne va sans contrecarrer la politique suivie par le département des affaires étrangères qui ne cesse de minimiser l’importance de l’incident, assurant que « rien en prouve que des fusils d’origine américaine y ont été utilisés ».
Evoquant des conditions préalables imposées pour la fourniture de l’équipement, son porte parole Philipp Crowley a tenu à assurer que « l’aide américaine à l’armée et aux forces de sécurité libanaises contribue à favoriser la stabilité régionale » ce qu’il estime être dans l’intérêt de la Sécurité nationale américaine. A fortiori, les Américains semblent ne pas avoir beaucoup le choix. S’ils décident de tarir l’armée libanaise, d’autres déjà sont prêts à prendre la relève.
Dès lors que l’aide militaire a été débattue à Washington, Téhéran, leur bête noire, voire même Damas ont sans tarder offert leurs bons offices aux Libanais, exprimant leur disposition à lui fournir tout l’armement dont il a besoin.
Ce qui n’a pas manqué de donner du punch aux Libanais, dont les responsables ont depuis haussé le ton : exprimant leur attachement à vouloir équiper l’armée où bon leur semble ( le chef de l’état), à refuser les conditions préalables d’où quelles soient ( le ministre de la défense), à qualifier de « résidus » l’équipement américaine fourni aux Libanais, ( le président du parlement), voire à saluer l’aide militaire iranienne ( le bloc du Futur du Premier ministre Saad Hariri).
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