07/07/2010
Recevant chaleureusement le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président américain Barack Obama a espéré hier que les pourparlers directs entre Israéliens et Palestiniens commenceraient avant l’expiration, en septembre, du moratoire sur les colonies juives en Cisjordanie.
Poignées de main, confiance renouvelée : Barack Obama et Benjamin Netanyahu ont affiché leur entente hier après un entretien à la Maison-Blanche lors duquel le président américain a appelé à une reprise des négociations de paix directes d'ici à la fin septembre.
M. Obama a souhaité que ces négociations soient lancées avant l'expiration, le 26 septembre, du gel provisoire et partiel de la construction dans les colonies juives de Cisjordanie. « Je crois que le Premier ministre Netanyahu veut la paix. Je pense qu'il est prêt à prendre des risques pour la paix », a déclaré M. Obama, manifestant un soutien appuyé au dirigeant israélien.
Poignées de main, confiance renouvelée : Barack Obama et Benjamin Netanyahu ont affiché leur entente hier après un entretien à la Maison-Blanche lors duquel le président américain a appelé à une reprise des négociations de paix directes d'ici à la fin septembre.
M. Obama a souhaité que ces négociations soient lancées avant l'expiration, le 26 septembre, du gel provisoire et partiel de la construction dans les colonies juives de Cisjordanie. « Je crois que le Premier ministre Netanyahu veut la paix. Je pense qu'il est prêt à prendre des risques pour la paix », a déclaré M. Obama, manifestant un soutien appuyé au dirigeant israélien.
Les Palestiniens ont suspendu le dialogue direct en décembre 2008 après l'offensive israélienne contre Gaza. Depuis début mai, des pourparlers indirects ont repris via le médiateur américain George Mitchell, mais ils n'ont encore débouché sur rien, même si Washington a fait état de « progrès ». M. Obama a dit espérer que l'élan que créeraient des négociations directes pourrait rendre la question du gel des constructions moins centrale d'ici à septembre.
M. Netanyahu a indiqué qu'il avait eu des « discussions approfondies » avec le président Obama et souligné qu'il était « grand temps » de passer aux discussions directes avec les Palestiniens. Il a ajouté qu'il était prêt à rencontrer à tout moment le président palestinien Mahmoud Abbas, mais les Palestiniens accusent de leur côté Israël de plomber les négociations via la politique de construction dans les colonies.
Renouvelant sa confiance envers le dirigeant israélien, le président américain l'a félicité pour l'allègement du blocus de Gaza décrété par Israël, alors que l'État hébreu a autorisé lundi l'accès de matériaux de construction destinés à des projets de la communauté internationale approuvés par l'Autorité palestinienne.
Israël avait décidé d'assouplir l'embargo sous la pression de la communauté internationale après le raid mené par ses forces contre la flottille pour Gaza.
MM. Obama et Netanyahu sont apparus côte à côte lors d'une conférence de presse à l'occasion de laquelle ils se sont serré la main. Ces images tranchent nettement avec la visite effectuée en mars à Washington par M. Netanyahu : la Maison-Blanche lui avait alors réservé un accueil glacial après l'annonce par Israël de la construction de 1 600 logements dans un quartier de colonisation de Jérusalem-Est annexé. Cette réunion n'avait donné lieu ni à une conférence de presse ni à une séance photo.
Le dossier iranien
Autre dossier évoqué par les deux dirigeants hier dans le bureau Ovale de la Maison-Blanche : le nucléaire iranien. « Nous avons l'intention de maintenir la pression sur l'Iran pour qu'il respecte ses engagements internationaux et cesse ses comportements provocateurs qui font (du pays) une menace pour ses voisins et la communauté internationale », a dit M. Obama. Il a rappelé que les États-Unis avaient insisté pour que le Conseil de sécurité de l'ONU impose en juin de nouvelles sanctions contre l'Iran - ennemi juré d'Israël - afin de tenter de convaincre Téhéran de suspendre ses activités nucléaires sensibles. Benjamin Netanyahu a appelé pour sa part à des sanctions « beaucoup plus dures » contre Téhéran.
Aujourd'hui, M. Netanyahu se rendra à New York pour rencontrer le chef de l'ONU Ban Ki-moon. Demain, le dirigeant israélien s'entretiendra avec l'ancien président américain Bill Clinton.
En Israël, les colons et leurs soutiens politiques ont multiplié les pressions sur Benjamin Netanyahu pour qu'il « ne cède pas » face à Barack Obama sur la question de la reprise de la construction dans les implantations de Cisjordanie. Lors d'une réunion d'urgence hier à Jérusalem, des dirigeants de toutes les formations de la coalition gouvernementale - à l'exception du Parti travailliste (centre-gauche) - ont appelé à ne pas prolonger le moratoire.
Enfin, un cinquième des parcelles sur lesquelles ont été construites les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée sont des terrains privés appartenant à des Palestiniens, estime un rapport publié hier par l'organisation israélienne pour les droits de l'homme B'Tselem. « 21 % des parcelles sur lesquelles ont été construites 121 implantations et une centaine d'avant-postes en Cisjordanie sont des terrains qu'Israël reconnaît comme étant des propriétés privées palestiniennes », écrit l'ONG. Le texte souligne que quelque 300 000 Israéliens vivent actuellement dans les colonies en Cisjordanie et environ 200 000 autres dans le secteur oriental de Jérusalem conquis et annexé par Israël en juin 1967.
M. Netanyahu a indiqué qu'il avait eu des « discussions approfondies » avec le président Obama et souligné qu'il était « grand temps » de passer aux discussions directes avec les Palestiniens. Il a ajouté qu'il était prêt à rencontrer à tout moment le président palestinien Mahmoud Abbas, mais les Palestiniens accusent de leur côté Israël de plomber les négociations via la politique de construction dans les colonies.
Renouvelant sa confiance envers le dirigeant israélien, le président américain l'a félicité pour l'allègement du blocus de Gaza décrété par Israël, alors que l'État hébreu a autorisé lundi l'accès de matériaux de construction destinés à des projets de la communauté internationale approuvés par l'Autorité palestinienne.
Israël avait décidé d'assouplir l'embargo sous la pression de la communauté internationale après le raid mené par ses forces contre la flottille pour Gaza.
MM. Obama et Netanyahu sont apparus côte à côte lors d'une conférence de presse à l'occasion de laquelle ils se sont serré la main. Ces images tranchent nettement avec la visite effectuée en mars à Washington par M. Netanyahu : la Maison-Blanche lui avait alors réservé un accueil glacial après l'annonce par Israël de la construction de 1 600 logements dans un quartier de colonisation de Jérusalem-Est annexé. Cette réunion n'avait donné lieu ni à une conférence de presse ni à une séance photo.
Le dossier iranien
Autre dossier évoqué par les deux dirigeants hier dans le bureau Ovale de la Maison-Blanche : le nucléaire iranien. « Nous avons l'intention de maintenir la pression sur l'Iran pour qu'il respecte ses engagements internationaux et cesse ses comportements provocateurs qui font (du pays) une menace pour ses voisins et la communauté internationale », a dit M. Obama. Il a rappelé que les États-Unis avaient insisté pour que le Conseil de sécurité de l'ONU impose en juin de nouvelles sanctions contre l'Iran - ennemi juré d'Israël - afin de tenter de convaincre Téhéran de suspendre ses activités nucléaires sensibles. Benjamin Netanyahu a appelé pour sa part à des sanctions « beaucoup plus dures » contre Téhéran.
Aujourd'hui, M. Netanyahu se rendra à New York pour rencontrer le chef de l'ONU Ban Ki-moon. Demain, le dirigeant israélien s'entretiendra avec l'ancien président américain Bill Clinton.
En Israël, les colons et leurs soutiens politiques ont multiplié les pressions sur Benjamin Netanyahu pour qu'il « ne cède pas » face à Barack Obama sur la question de la reprise de la construction dans les implantations de Cisjordanie. Lors d'une réunion d'urgence hier à Jérusalem, des dirigeants de toutes les formations de la coalition gouvernementale - à l'exception du Parti travailliste (centre-gauche) - ont appelé à ne pas prolonger le moratoire.
Enfin, un cinquième des parcelles sur lesquelles ont été construites les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée sont des terrains privés appartenant à des Palestiniens, estime un rapport publié hier par l'organisation israélienne pour les droits de l'homme B'Tselem. « 21 % des parcelles sur lesquelles ont été construites 121 implantations et une centaine d'avant-postes en Cisjordanie sont des terrains qu'Israël reconnaît comme étant des propriétés privées palestiniennes », écrit l'ONG. Le texte souligne que quelque 300 000 Israéliens vivent actuellement dans les colonies en Cisjordanie et environ 200 000 autres dans le secteur oriental de Jérusalem conquis et annexé par Israël en juin 1967.