07/07/2010
Le président turc estime que les divisions au sein de la coalition israélienne empêchent une reprise des relations entre les deux pays, mises à mal par l'assaut sanglant mené contre la flottille d'aide humanitaire à destination de Gaza, fin mai. Dans une interview accordée à Reuters hier à bord de l'avion présidentiel, Abdullah Gül a jugé qu'Israël se comportait de manière irrationnelle en détériorant ses relations avec la Turquie, son seul allié dans le monde musulman. « Ils n'ont pas beaucoup d'amis dans la région (...) Aujourd'hui, il semblerait qu'ils veuillent abandonner leur relation avec la Turquie », a expliqué le président turc.
« Autant que je puisse en juger, les dissensions politiques sont fortes en Israël. Ils se sapent les uns les autres (...) et se font toujours obstacle », a dit Gül. « Il est important que tout le monde soit conscient du type de politique qui est menée ici (...) Mon sentiment est qu'ils sont dans l'incapacité d'agir de manière rationnelle », a poursuivi le président turc.
De son côté, le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu a réitéré hier sa demande d'excuses d'Israël à la suite de son raid contre le convoi maritime pour Gaza dans lequel neuf Turcs ont été tués, mais s'est abstenu de parler à nouveau d'une rupture des liens avec l'État hébreu.
« Autant que je puisse en juger, les dissensions politiques sont fortes en Israël. Ils se sapent les uns les autres (...) et se font toujours obstacle », a dit Gül. « Il est important que tout le monde soit conscient du type de politique qui est menée ici (...) Mon sentiment est qu'ils sont dans l'incapacité d'agir de manière rationnelle », a poursuivi le président turc.
De son côté, le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu a réitéré hier sa demande d'excuses d'Israël à la suite de son raid contre le convoi maritime pour Gaza dans lequel neuf Turcs ont été tués, mais s'est abstenu de parler à nouveau d'une rupture des liens avec l'État hébreu.