Publié le 10-06-2010
Article de Stéphane Gendron paru dimanche dans le grand quotidien canadien, le Journal de Montréal, sans être censuré ! Il parait qu’Ehud Barak arrive en France la semaine prochaine. Ce n’est pas la peine de vous attarder dans les kiosques et de jeter votre argent par-dessus les fenêtres : la presse française de "révérence" s’écrasera, comme d’habitude.
Bienvenue au Canada !
par Stéphane Gendron
"C’est en ces termes que Stephen Harper a souligné la venue du premier ministre israélien au Canada dans la foulée de la tuerie d’Israël envers les militants de la flottille de la liberté, naviguant de l’Europe en faveur des citoyens emprisonnés dans le camp de concentration des temps modernes que représente la Bande de Gaza. Dégueulasse et répugnant. J’ai jamais eu honte à ce point d’être Canadien.
Car à la face de la planète, le Canada est devenu le pauvre caniche de l’État sioniste d’Israël. Un gouvernement digne des plus grands criminels contre l’Humanité. Dix-neuf personnes tout juste exécutées, l’odeur de sang encore sur le bras d’Israël qui nous déverse depuis hier sa désinformation à travers les micros du monde entier : « Nous avons dû agir envers ces terroristes infiltrés par l’Iran et le Hamas ». Mensonge et démagogie meurtrière.
Stephen Harper -au lieu de convoquer l’ambassadeur d’Israël à son bureau et lui demander des comptes -en rajoute : « Je suis désolé que cet événement porte ombrage à votre visite. Mais je suis ravi que nous ayons pu nous rencontrer dimanche soir et aujourd’hui. Nous avons eu des discussions importantes. Bienvenue au Canada encore une fois. » J’ai mal d’entendre ces paroles aussi stupides de la bouche d’un chef d’État comme le nôtre.
Quand c’est Israël, on nous sert toujours le plat réchauffé de la défense à l’encontre du terrorisme. Personne dans la Communauté internationale n’ose ramener à l’ordre ce petit pays illégitime qui a pourtant pratiqué le nettoyage ethnique de toute une nation pour assouvir sa soif de souveraineté en 1948 lors de sa « guerre d’indépendance ». Parce que, pendant que l’Europe était occupée à panser ses plaies du drame horrible de l’Holocauste où l’on a vu disparaître six millions de juifs au nom de la folie humaine, les terroristes sionistes menaient un carnage en règle contre les occupants de la Palestine, vidaient des villages entiers et détruisaient tout sur leur passage. Ras-le-bol
Comment expliquer à Stephen Harper le triste sort d’un enfant emprisonné parce qu’il n’a d’autre arme que des pierres pour se défendre contre un État meurtrier digne des pires années de l’apartheid en Afrique du Sud ? Ce même Israël qui a tué sa famille tout en le reléguant dans une prison à ciel ouvert autour d’un mur de 25 pieds de haut, dans les immondices et le manque de matières de première nécessité ? Et on s’étonne que le germe du terrorisme puisse prendre racine à Gaza ?
Qui sème le vent récolte la tempête. Voilà la devise de l’état illégitime d’Israël. Et je ne suis pas le seul à le penser. Plusieurs juifs en ont ras le bol de cet État guerrier qui utilise la Shoah pour faire taire toutes les critiques et qui nous plante le pseudo-terrorisme qu’il a lui-même attisé pour justifier ses actes de barbarie. Israël possède l’arme nucléaire, mais on s’émeut que l’Iran puisse en faire autant. On a pendu Saddam Hussein pour son crime envers les Kurdes, mais on a passé l’éponge sur le massacre de populations palestiniennes au nom de la sécurité nationale.
Vous me répugnez tous avec votre complaisance envers un État qui aurait dû être traduit devant les tribunaux pour crimes de guerre contre l’Humanité. Dites-moi, Stephen Harper : quelle est la différence entre le ghetto de Varsovie et le camp de concentration de Gaza ?"
CAPJPO-EuroPalestine