Par Ora Koren
Traduit de l'hébreu en anglais par Dena Bugel-Shunra
Yehuda Talmon: "Les entreprises qui étaient fières de leurs liens avec le Ministère de la Défense les suppriment du site, et c’est devenu la raison pour mettre fin à des relations commerciales."
Au cours des deux dernières semaines, des hommes d'affaires israéliens ont reçu environ dix lettres de leurs collègues en Italie, en Allemagne et en Suède, qui leur demandent de ne pas fabriquer des produits à double usage : usage civil et sécuritaire.
Les entreprises qui ont envoyé les lettres ont déclaré que si elles ne recevaient pas de confirmation sur le sujet, alors les codes éthiques les obligeraient à rompre les contacts avec les entreprises israéliennes, a déclaré hier Yehuda Talmon, le chef de l'Organisation des Entrepreneurs Indépendants (Lahav).
"C’est le début d’un nouveau phénomène : des membres du bureau de LAHAV reçoivent des appels téléphoniques d’hommes d'affaires en Europe, y compris d’entreprises qui ont des liens commerciaux avec eux depuis 10 ou 20 ans, qui disent qu’en raison du code éthique de l'entreprise - il est interdit de faire du business avec eux s’ils fabriquent des produits à double usage, directement ou indirectement."
"Même si l'entreprise assemble un véhicule pour le Ministère de la Défense, cela n'est pas admissible dans la mesure où son client en Europe est concerné», a déclaré Talmon. "Cela permet aux entreprises, qui avaient été fières de leurs relations avec le ministère de la Défense comme promoteur des ventes, de les supprimer de leurs sites, et cela devient une raison pour rompre des relations d'affaires."
La semaine dernière, Shraga Brosh, qui dirige le Bureau de Coordination de l'Organisation Financière, a reçu une lettre de Rifat Hisharkiklioglu, président de l’Association des Bureaux de Fabrication et du Commerce en Turquie (TOBB). Dans cette lettre, il a attaqué Israël au sujet de l'affaire flottille et a appelé les entreprises turques à reconsidérer leurs relations commerciales avec Israël. Une enquête menée par l'Association des Industriels a découvert que cette lettre avait été envoyée aux membres de TOBB.
Pour autant que nous le sachions actuellement, il s'agit de la première directive envoyée par des dirigeants du secteur commercial turc à leurs collègues contre le fait de commercer avec Israël. À ce jour, les hommes d'affaires turcs supposaient qu'ils pouvaient continuer à travailler avec Israël, en dépit des tensions politiques.
«Les gouvernements vont et viennent, mais les entreprises restent", était l'adage populaire à Istanbul.
Une autre affaire est survenue dans le secteur de l'industrie de la sécurité. Une société israélienne spécialisée dans la sécurité qui avait récemment négocié un accord en Espagne a indiqué au ministère de l'Industrie et du Commerce que le partenaire potentiel ne répondait plus à ses appels depuis l'affaire de la flottille.
La société Gamatronic, qui travaille dans le domaine des produits électroniques et qui fabrique, entre autres, des générateurs, a indiqué la semaine dernière qu’une entreprise suisse avait annulé un accord avec elle suite aux événements de la flottille de Gaza.
Au cours de sa visite en Corée du Sud la semaine dernière, le Ministre de l’Industrie et du Commerce, Binyamin Ben Eliezer, a entendu des déclarations d’entreprises au sujet des problèmes de communication sur leur collaboration suite à l'affaire de la flottille. Le ministère de l'Industrie et du Commerce craint que des « annulations discrètes» de ces accords – des annulations qui ne font pas les gros titres des journaux – se développent et nuisent au commerce israélien.
À la fin de la visite, Ben Eliezer a déclaré aux membres de la délégation de chefs d’entreprises que "l'Etat d'Israël est assiégé politiquement et que cela ne fera que s'aggraver. Dans cette période, le gouvernement doit vous aider, et nous vous aiderons. Vous devrez nous parler des sentiments que vous avez sur les dommages causés aux entreprises, des embargos et de la politisation du commerce. Nous devrons être en mesure d'arrêter les choses avant qu'elles ne fassent boule de neige."
Au cours des deux dernières semaines, des hommes d'affaires israéliens ont reçu environ dix lettres de leurs collègues en Italie, en Allemagne et en Suède, qui leur demandent de ne pas fabriquer des produits à double usage : usage civil et sécuritaire.
"C’est le début d’un nouveau phénomène : des membres du bureau de LAHAV reçoivent des appels téléphoniques d’hommes d'affaires en Europe, y compris d’entreprises qui ont des liens commerciaux avec eux depuis 10 ou 20 ans, qui disent qu’en raison du code éthique de l'entreprise - il est interdit de faire du business avec eux s’ils fabriquent des produits à double usage, directement ou indirectement."
"Même si l'entreprise assemble un véhicule pour le Ministère de la Défense, cela n'est pas admissible dans la mesure où son client en Europe est concerné», a déclaré Talmon. "Cela permet aux entreprises, qui avaient été fières de leurs relations avec le ministère de la Défense comme promoteur des ventes, de les supprimer de leurs sites, et cela devient une raison pour rompre des relations d'affaires."
La semaine dernière, Shraga Brosh, qui dirige le Bureau de Coordination de l'Organisation Financière, a reçu une lettre de Rifat Hisharkiklioglu, président de l’Association des Bureaux de Fabrication et du Commerce en Turquie (TOBB). Dans cette lettre, il a attaqué Israël au sujet de l'affaire flottille et a appelé les entreprises turques à reconsidérer leurs relations commerciales avec Israël. Une enquête menée par l'Association des Industriels a découvert que cette lettre avait été envoyée aux membres de TOBB.
Pour autant que nous le sachions actuellement, il s'agit de la première directive envoyée par des dirigeants du secteur commercial turc à leurs collègues contre le fait de commercer avec Israël. À ce jour, les hommes d'affaires turcs supposaient qu'ils pouvaient continuer à travailler avec Israël, en dépit des tensions politiques.
«Les gouvernements vont et viennent, mais les entreprises restent", était l'adage populaire à Istanbul.
Une autre affaire est survenue dans le secteur de l'industrie de la sécurité. Une société israélienne spécialisée dans la sécurité qui avait récemment négocié un accord en Espagne a indiqué au ministère de l'Industrie et du Commerce que le partenaire potentiel ne répondait plus à ses appels depuis l'affaire de la flottille.
La société Gamatronic, qui travaille dans le domaine des produits électroniques et qui fabrique, entre autres, des générateurs, a indiqué la semaine dernière qu’une entreprise suisse avait annulé un accord avec elle suite aux événements de la flottille de Gaza.
Au cours de sa visite en Corée du Sud la semaine dernière, le Ministre de l’Industrie et du Commerce, Binyamin Ben Eliezer, a entendu des déclarations d’entreprises au sujet des problèmes de communication sur leur collaboration suite à l'affaire de la flottille. Le ministère de l'Industrie et du Commerce craint que des « annulations discrètes» de ces accords – des annulations qui ne font pas les gros titres des journaux – se développent et nuisent au commerce israélien.
À la fin de la visite, Ben Eliezer a déclaré aux membres de la délégation de chefs d’entreprises que "l'Etat d'Israël est assiégé politiquement et que cela ne fera que s'aggraver. Dans cette période, le gouvernement doit vous aider, et nous vous aiderons. Vous devrez nous parler des sentiments que vous avez sur les dommages causés aux entreprises, des embargos et de la politisation du commerce. Nous devrons être en mesure d'arrêter les choses avant qu'elles ne fassent boule de neige."