Par Khalil FLEYHANE | 21/06/2010
La remise par Israël de deux messages au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et au représentant du Mexique (qui préside actuellement le Conseil de sécurité) sur son intention d'empêcher les deux navires en partance du Liban d'accoster à Gaza est une première diplomatique. Israël n'avait pas agi de cette façon avec la « flottille de la liberté », qui avait pourtant largement annoncé son intention d'apporter des aides humanitaires aux habitants de Gaza et de forcer ainsi le blocus imposé à ce territoire.
La représentante d'Israël aux Nations unies a donc communiqué l'intention d'Israël d'empêcher par tous les moyens les navires libanais d'arriver jusqu'au port de Gaza. Les responsables onusiens ont ensuite transmis au Liban une copie des messages israéliens. Des sources diplomatiques libanaises estiment que la transmission de ces messages israéliens aux autorités libanaises vise à pousser ces dernières à empêcher les navires de prendre le large à partir des côtes libanaises. Par cette manœuvre, Israël viserait à provoquer un conflit entre les autorités gouvernementales et sécuritaires libanaises d'une part et les organisateurs du voyage de ces deux navires de l'autre. Israël explique d'ailleurs dans les deux messages adressés aux responsables onusiens comment le secrétaire général du Hezbollah a poussé les Libanais à organiser de nouvelles « flottilles de la liberté » dans le discours qu'il a prononcé le 8 juin, même si le Hezbollah a par la suite annoncé qu'il n'avait rien à voir dans l'organisation du voyage des deux navires vers Gaza.
Les sources diplomatiques libanaises ajoutent qu'à travers ces deux messages, Israël réserve un traitement particulier au Liban. Ce qui prouve combien l'État hébreu craint les agissements de la Résistance, en dépit de sa propre puissance militaire et technologique. Israël ne voudrait donc pas devoir affronter militairement les militants libanais, pour éviter, entre autres, une réaction du Hezbollah.
Ces mêmes sources affirment que les autorités libanaises sont conscientes de la gravité de la situation et qu'elles font le rapprochement entre les menaces contenues dans les messages israéliens et les informations relayées par Paris faisant état d'une décision israélienne de lancer une nouvelle guerre contre le Liban. Beyrouth considèrerait ainsi que le départ des deux navires libanais pourrait constituer l'étincelle qui enflammerait le front entre Israël et le Liban et déclencherait cette nouvelle guerre, d'autant qu'au cours de son dernier entretien avec le Premier ministre israélien, le président français Nicolas Sarkozy aurait demandé à son interlocuteur de l'informer à l'avance du déclenchement des hostilités pour protéger la Finul, qui comporte un important contingent français, et pour éviter que les soldats de l'ONU ne soient contraints à tirer pour se défendre...
La représentante d'Israël aux Nations unies a donc communiqué l'intention d'Israël d'empêcher par tous les moyens les navires libanais d'arriver jusqu'au port de Gaza. Les responsables onusiens ont ensuite transmis au Liban une copie des messages israéliens. Des sources diplomatiques libanaises estiment que la transmission de ces messages israéliens aux autorités libanaises vise à pousser ces dernières à empêcher les navires de prendre le large à partir des côtes libanaises. Par cette manœuvre, Israël viserait à provoquer un conflit entre les autorités gouvernementales et sécuritaires libanaises d'une part et les organisateurs du voyage de ces deux navires de l'autre. Israël explique d'ailleurs dans les deux messages adressés aux responsables onusiens comment le secrétaire général du Hezbollah a poussé les Libanais à organiser de nouvelles « flottilles de la liberté » dans le discours qu'il a prononcé le 8 juin, même si le Hezbollah a par la suite annoncé qu'il n'avait rien à voir dans l'organisation du voyage des deux navires vers Gaza.
Les sources diplomatiques libanaises ajoutent qu'à travers ces deux messages, Israël réserve un traitement particulier au Liban. Ce qui prouve combien l'État hébreu craint les agissements de la Résistance, en dépit de sa propre puissance militaire et technologique. Israël ne voudrait donc pas devoir affronter militairement les militants libanais, pour éviter, entre autres, une réaction du Hezbollah.
Ces mêmes sources affirment que les autorités libanaises sont conscientes de la gravité de la situation et qu'elles font le rapprochement entre les menaces contenues dans les messages israéliens et les informations relayées par Paris faisant état d'une décision israélienne de lancer une nouvelle guerre contre le Liban. Beyrouth considèrerait ainsi que le départ des deux navires libanais pourrait constituer l'étincelle qui enflammerait le front entre Israël et le Liban et déclencherait cette nouvelle guerre, d'autant qu'au cours de son dernier entretien avec le Premier ministre israélien, le président français Nicolas Sarkozy aurait demandé à son interlocuteur de l'informer à l'avance du déclenchement des hostilités pour protéger la Finul, qui comporte un important contingent français, et pour éviter que les soldats de l'ONU ne soient contraints à tirer pour se défendre...