21/06/2010
Le ministre des Transports, Ghazi Aridi, a affirmé hier que le Liban n'a aucune intention d'enfreindre les dispositions de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, et que les deux navires d'aide humanitaire qui comptent se rendre à Gaza, au départ des côtes libanaises, ne recevront pas l'autorisation de le faire.
« Nos liaisons maritimes directes avec la Palestine occupée sont rompues. Nous ne donnerons aucune autorisation de se rendre à Gaza à des navires mouillant au Liban. Aucune liaison directe n'est envisageable », a affirmé le ministre. M. Aridi a précisé que le Julia a été autorisé à entrer dans le port de Tripoli, mais qu'avant d'embarquer pour une autre destination il sera soumis aux autorisations et formabilités administratives en vigueur, notamment une fouille en bonne et due forme. Et d'ajouter que ce navire, comme le Mariam qui mouille dans un port du Liban-Sud devront nécessairement embarquer « pour Chypre, par exemple », d'où éventuellement ils pourront se rendre en Israël, s'ils reçoivent les autorisations nécessaires pour le faire des autorités de ce pays.
Dans sa déclaration, M. Aridi a également envisagé un départ pour la Turquie, ce qui laisse supposer que les navires pourraient mouiller dans un port de la partie de l'île occupée par la Turquie. Aucun des deux navires ne bat pavillon libanais, a également assuré le ministre.
À Beyrouth, Samar el-Hajj, porte-parole du groupe de femmes qui doivent embarquer à bord du Mariam, a tenu une conférence de presse hier, pour garder le contact avec les médias. Mais aucune date n'a encore été avancée pour le départ de ce navire.
En Israël, enfin, le porte-parole du gouvernement a affirmé, avant la tenue du Conseil des ministres, que tout navire pénétrant dans les eaux territoriales israéliennes sera arraisonné. Il n'est pas question de laisser ces navires briser le blocus de Gaza, a-t-il affirmé. Des ministres israéliens avaient affirmé que d'éventuels navires cherchant à briser le blocus de ce district pourraient être conduits au port d'Ashdod, et que les passagers pourraient être, cette fois, emprisonnés.
« Nos liaisons maritimes directes avec la Palestine occupée sont rompues. Nous ne donnerons aucune autorisation de se rendre à Gaza à des navires mouillant au Liban. Aucune liaison directe n'est envisageable », a affirmé le ministre. M. Aridi a précisé que le Julia a été autorisé à entrer dans le port de Tripoli, mais qu'avant d'embarquer pour une autre destination il sera soumis aux autorisations et formabilités administratives en vigueur, notamment une fouille en bonne et due forme. Et d'ajouter que ce navire, comme le Mariam qui mouille dans un port du Liban-Sud devront nécessairement embarquer « pour Chypre, par exemple », d'où éventuellement ils pourront se rendre en Israël, s'ils reçoivent les autorisations nécessaires pour le faire des autorités de ce pays.
Dans sa déclaration, M. Aridi a également envisagé un départ pour la Turquie, ce qui laisse supposer que les navires pourraient mouiller dans un port de la partie de l'île occupée par la Turquie. Aucun des deux navires ne bat pavillon libanais, a également assuré le ministre.
À Beyrouth, Samar el-Hajj, porte-parole du groupe de femmes qui doivent embarquer à bord du Mariam, a tenu une conférence de presse hier, pour garder le contact avec les médias. Mais aucune date n'a encore été avancée pour le départ de ce navire.
En Israël, enfin, le porte-parole du gouvernement a affirmé, avant la tenue du Conseil des ministres, que tout navire pénétrant dans les eaux territoriales israéliennes sera arraisonné. Il n'est pas question de laisser ces navires briser le blocus de Gaza, a-t-il affirmé. Des ministres israéliens avaient affirmé que d'éventuels navires cherchant à briser le blocus de ce district pourraient être conduits au port d'Ashdod, et que les passagers pourraient être, cette fois, emprisonnés.