17/06/2010
Huit camions autorisés à livrer des ustensiles de cuisine dans le territoire palestinien.Le cabinet de sécurité israélien, sous la pression de la communauté internationale, a discuté hier d'un allègement du blocus imposé depuis quatre ans à la bande de Gaza, qui permettrait l'entrée de plus de marchandises. Ce cabinet, qui regroupe la moitié du gouvernement, a débattu des nouveaux produits autorisés à entrer dans le territoire palestinien, a précisé la radio publique israélienne. Il s'est séparé sans prendre de décision et doit poursuivre ses délibérations aujourd'hui. Il devrait donner son feu vert, après des mois de gel, à des projets de construction ou de réfection d'écoles et d'autres bâtiments publics de l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés de Palestine (Unrwa), selon la radio.
Auparavant, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait tenu à souligner que le blocus maritime resterait en vigueur. Selon lui, cette mesure est indispensable pour empêcher Gaza de « devenir un port iranien » par lequel transiteraient des armes acheminées par bateau, dont des roquettes et missiles capables de menacer la région de Tel-Aviv.
Les nouvelles règles du blocus devraient prévoir l'établissement d'une « liste noire » de quelque 120 produits ou matériaux interdits, parce que pouvant être exploités à des « fins militaires », tandis que le reste serait libre d'entrée à Gaza. Les matériaux de construction, comme les tuyaux pouvant servir à la fabrication de roquettes artisanales, ainsi que le ciment et le gravier, susceptibles d'être utilisés par les groupes armés palestiniens pour bâtir des « bunkers », resteront interdits, selon le vœu des dirigeants israéliens.
Israël a autorisé hier l'entrée de huit camions de couverts et autres ustensiles de cuisine, pour la première fois depuis 2006, a affirmé Raëd Fattouh, un responsable des frontières de l'Autorité palestinienne. M. Fattouh a ajouté que le nombre de produits autorisés par Israël était désormais de 140. Selon l'organisation israélienne des droits de l'homme Gisha, ce nombre dépassait 4 000 avant 2007. Lundi, l'Union européenne a dit avoir reçu des indications de la part d'Israël sur un assouplissement rapide du blocus « inacceptable » de Gaza. L'UE est disposée à jouer un rôle dans le contrôle des marchandises en transit vers Gaza par mer et terre, selon des modalités redéfinies.
Enfin, un collectif d'organisations propalestiniennes veut organiser « dans la seconde quinzaine de juillet » une seconde « flottille pour Gaza », a annoncé hier l'un de ses responsables à Strasbourg. « Nous pensons que cette seconde flottille sera plus importante que la précédente », a-t-il ajouté.
Auparavant, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait tenu à souligner que le blocus maritime resterait en vigueur. Selon lui, cette mesure est indispensable pour empêcher Gaza de « devenir un port iranien » par lequel transiteraient des armes acheminées par bateau, dont des roquettes et missiles capables de menacer la région de Tel-Aviv.
Les nouvelles règles du blocus devraient prévoir l'établissement d'une « liste noire » de quelque 120 produits ou matériaux interdits, parce que pouvant être exploités à des « fins militaires », tandis que le reste serait libre d'entrée à Gaza. Les matériaux de construction, comme les tuyaux pouvant servir à la fabrication de roquettes artisanales, ainsi que le ciment et le gravier, susceptibles d'être utilisés par les groupes armés palestiniens pour bâtir des « bunkers », resteront interdits, selon le vœu des dirigeants israéliens.
Israël a autorisé hier l'entrée de huit camions de couverts et autres ustensiles de cuisine, pour la première fois depuis 2006, a affirmé Raëd Fattouh, un responsable des frontières de l'Autorité palestinienne. M. Fattouh a ajouté que le nombre de produits autorisés par Israël était désormais de 140. Selon l'organisation israélienne des droits de l'homme Gisha, ce nombre dépassait 4 000 avant 2007. Lundi, l'Union européenne a dit avoir reçu des indications de la part d'Israël sur un assouplissement rapide du blocus « inacceptable » de Gaza. L'UE est disposée à jouer un rôle dans le contrôle des marchandises en transit vers Gaza par mer et terre, selon des modalités redéfinies.
Enfin, un collectif d'organisations propalestiniennes veut organiser « dans la seconde quinzaine de juillet » une seconde « flottille pour Gaza », a annoncé hier l'un de ses responsables à Strasbourg. « Nous pensons que cette seconde flottille sera plus importante que la précédente », a-t-il ajouté.