Par Saed Bannoura
L’armée israélienne a commencé à recueillir des informations, dont les numéros des plaques d’immatriculation, sur les activistes israéliens qui protestent aux côtés des Palestiniens et des Internationaux contre le mur d’apartheid et les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée. La mesure vise actuellement ceux qui vont à Ni’lin et à Bil’in, près de Ramallah.
L’armée va utiliser ces informations pour empêcher la liberté de circulation et d’expression des activistes israéliens car ils ne pourront plus passer les checkpoints et barrages routiers israéliens en Cisjordanie occupée.
Plusieurs activistes ont déjà été refoulés à un checkpoint près de Ramallah. La nouvelle liste, mise à jour quotidiennement, comporte actuellement les numéros d’immatriculation de 11 voitures appartenant aux activistes israéliens.
Le quotidien israélien Ha’aretz (article Amira Hass du 2/3/2010)rapporte que l’armée contrôle apparemment les routes que les activistes prennent pour entrer dans les deux villages palestiniens connus pour leur résistance non violente active contre les colonies et le mur.
Des activistes ont dit à Ha’aretz que l’armée avaient pris les informations sur leurs identités lors d’une protestation organisée en décembre dernier contre le siège israélien de la Bande de Gaza.
Vendredi dernier, au matin, les forces israéliennes ont arrêté plusieurs voitures israéliennes au barrage Rantis et, après avoir comparé leurs numéros d’immatriculation avec la liste communiquée par l’armée, elles n’avaient pas été autorisées à passer.
Selon l’article d’Ha’aretz, un activiste israélien a précisé que la liste était signée par un officier de l’armée israélienne, Aviv Reshef.
Un autre activiste a dit à Ha’aretz qu’un des soldats avait même demandé si leurs voitures appartenaient à ce qu’il a décrit comme « l’anarcho-déplacement », faisant référence aux Anarchistes israéliens contre le mur (Anarchists Against the Wall).
Le militant Shai Pollack a dit à Ha’aretz qu’il est vraisemblable que l’armée ait mis leurs téléphones sur écoute, qu’elle surveille leurs emails, ou même que le groupe soit infiltré.
Il a ajouté que les activistes n’étaient pas des criminels, qu’ils n’opéraient pas de façon clandestine, et que l’armée voulait les empêcher de poursuivre leurs protestations contre le mur et les colonies.
L’armée va utiliser ces informations pour empêcher la liberté de circulation et d’expression des activistes israéliens car ils ne pourront plus passer les checkpoints et barrages routiers israéliens en Cisjordanie occupée.
Plusieurs activistes ont déjà été refoulés à un checkpoint près de Ramallah. La nouvelle liste, mise à jour quotidiennement, comporte actuellement les numéros d’immatriculation de 11 voitures appartenant aux activistes israéliens.
Le quotidien israélien Ha’aretz (article Amira Hass du 2/3/2010)rapporte que l’armée contrôle apparemment les routes que les activistes prennent pour entrer dans les deux villages palestiniens connus pour leur résistance non violente active contre les colonies et le mur.
Des activistes ont dit à Ha’aretz que l’armée avaient pris les informations sur leurs identités lors d’une protestation organisée en décembre dernier contre le siège israélien de la Bande de Gaza.
Vendredi dernier, au matin, les forces israéliennes ont arrêté plusieurs voitures israéliennes au barrage Rantis et, après avoir comparé leurs numéros d’immatriculation avec la liste communiquée par l’armée, elles n’avaient pas été autorisées à passer.
Selon l’article d’Ha’aretz, un activiste israélien a précisé que la liste était signée par un officier de l’armée israélienne, Aviv Reshef.
Un autre activiste a dit à Ha’aretz qu’un des soldats avait même demandé si leurs voitures appartenaient à ce qu’il a décrit comme « l’anarcho-déplacement », faisant référence aux Anarchistes israéliens contre le mur (Anarchists Against the Wall).
Le militant Shai Pollack a dit à Ha’aretz qu’il est vraisemblable que l’armée ait mis leurs téléphones sur écoute, qu’elle surveille leurs emails, ou même que le groupe soit infiltré.
Il a ajouté que les activistes n’étaient pas des criminels, qu’ils n’opéraient pas de façon clandestine, et que l’armée voulait les empêcher de poursuivre leurs protestations contre le mur et les colonies.