15/10/2009
Le Conseil des droits de l'homme réunit aujourd'hui en session extraordinaire sur la situation dans le territoire palestinien et à Jérusalem.
L'ONU a demandé hier l'ouverture par Israël et les Palestiniens d'enquêtes « crédibles » sur les graves allégations de crimes durant le conflit de Gaza, appuyant ainsi l'une des recommandations d'un rapport controversé sur ces événements. « Le secrétaire général (Ban Ki-moon) appelle toutes les parties à mener en interne, sans tarder, des enquêtes crédibles sur la manière dont le conflit a été conduit », a déclaré son adjoint chargé des affaires politiques, Lynn Pascoe, lors d'un débat au Conseil de sécurité.
L'ONU a demandé hier l'ouverture par Israël et les Palestiniens d'enquêtes « crédibles » sur les graves allégations de crimes durant le conflit de Gaza, appuyant ainsi l'une des recommandations d'un rapport controversé sur ces événements. « Le secrétaire général (Ban Ki-moon) appelle toutes les parties à mener en interne, sans tarder, des enquêtes crédibles sur la manière dont le conflit a été conduit », a déclaré son adjoint chargé des affaires politiques, Lynn Pascoe, lors d'un débat au Conseil de sécurité.
L'ouverture de telles enquêtes est une des recommandations du rapport de la commission d'enquête dirigée par le juge sud-africain Richard Goldstone. Le rapport accuse l'armée israélienne, ainsi que les militants palestiniens, d'avoir commis « des crimes de guerre » et « de possibles crimes contre l'humanité » durant l'offensive israélienne contre la bande de Gaza en décembre-janvier derniers. Ce rapport, totalement rejeté par Israël et les États-Unis, recommande qu'en l'absence de telles enquêtes l'affaire soit renvoyée devant la Cour pénale internationale (CPI). Les pays arabes ont profité du débat onusien mensuel sur le Proche-Orient pour braquer les projecteurs sur ce rapport, qui stigmatise principalement Israël. Le ministre des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, Riad al-Malki, a appelé à une « mise en œuvre sérieuse » des recommandations du rapport. L'ambassadrice d'Israël, Gabriela Shalev, a au contraire rejeté le rapport, affirmant qu'il « favorise et légitime le terrorisme ». « Il constitue une récompense pour les organisations terroristes en ce qu'il dénie à Israël le droit de défendre ses citoyens », a-t-elle dit. Le débat ne devait pas donner lieu à une décision du Conseil de sécurité, selon plusieurs diplomates.
À Genève, le Conseil des droits de l'homme a convoqué pour aujourd'hui une session extraordinaire sur « la situation des droits de l'homme dans le territoire palestinien occupé et à Jérusalem ». Durant cette session, les 47 États membres vont examiner un projet de résolution inspiré par l'Autorité palestinienne avec l'aval des pays arabes, musulmans et non alignés. Le texte soutient les recommandations du rapport Goldstone et appelle les parties concernées, dont les organes de l'ONU, à « assurer leur application immédiate en accord avec leurs mandats respectifs ». Ce paragraphe devrait poser problème à plusieurs pays, car il implique que le texte soit renvoyé au Conseil de sécurité, ce qui attiserait la colère d'Israël et pourrait encore compliquer le processus de paix au Proche-Orient, selon une source diplomatique. Selon la même source, les partisans de la résolution devront céder sur cette question s'ils veulent que le document soit adopté.
À Genève, le Conseil des droits de l'homme a convoqué pour aujourd'hui une session extraordinaire sur « la situation des droits de l'homme dans le territoire palestinien occupé et à Jérusalem ». Durant cette session, les 47 États membres vont examiner un projet de résolution inspiré par l'Autorité palestinienne avec l'aval des pays arabes, musulmans et non alignés. Le texte soutient les recommandations du rapport Goldstone et appelle les parties concernées, dont les organes de l'ONU, à « assurer leur application immédiate en accord avec leurs mandats respectifs ». Ce paragraphe devrait poser problème à plusieurs pays, car il implique que le texte soit renvoyé au Conseil de sécurité, ce qui attiserait la colère d'Israël et pourrait encore compliquer le processus de paix au Proche-Orient, selon une source diplomatique. Selon la même source, les partisans de la résolution devront céder sur cette question s'ils veulent que le document soit adopté.