Israel - 10-09-2009 |
En réponse à une plainte déposée par un groupe de colons israéliens, la Haute Cour israélienne a statué mercredi que le gouvernement israélien devait démolir deux maisons palestiniennes dans les villages d'Al-Sawaya et de Yatma.
Le plaignant israélien, un groupe connu sous le nom de 'Regavim’ dont la mission est de «préserver les terres de la nation", a soutenu que l'armée israélienne, qui exécute les ordres de démolition, fait une distinction entre les Israéliens et les Palestiniens lors de la mise en application des ordres.
Personne au tribunal n’a mentionné le fait que les territoires palestiniens étaient sous occupation militaire israélienne, et sont donc soumis à un ensemble de normes et de droits différent que les colons israéliens qui occupent illégalement les terres palestiniennes.
L'armée israélienne exécute des centaines d'ordres de démolition contre les Palestiniens chaque année, et seule 1 à 2 démolitions de colonies israéliennes sont effectuées chaque année. Mais le groupe israélien 'Regavim’ a affirmé que les structures israéliennes étaient visées de façon injuste et disproportionnée, et que l'armée devrait plutôt faire appliquer les ordres de démolition contre les Palestiniens.
Depuis qu'Israël a occupé la Cisjordanie et la bande de Gaza, les Forces d'Occupation Sionistes ont délivré, de façon extraordinaire, que très peu de permis de construire aux Palestiniens vivant en Cisjordanie et à Gaza. Au lieu de cela, les troupes israéliennes ont facilité l’installation de centaines de milliers de civils israéliens dans des cités nouvellement construites, connues sous le nom de colonies, construites illégalement sur des terres palestiniennes saisies.
Les colons israéliens qui s’installent sur les terres palestiniennes sont autorisés à construire sans permis de construire, et une fois qu'ils ont construits une certaine partie de l'infrastructure, le gouvernement israélien est tenu par sa propre loi de reconnaître la colonie et la construction des infrastructures - routes, électricité, canalisations – et de soutenir l'existence de la colonie et son expansion. Il y a actuellement plus de 300 colonies israéliennes construites de cette façon sur les terres palestiniennes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Le juge de la Cour suprême, Hanan Melcer, qui travaillait comme avocat des colonies israéliennes, avant de devenir juge à la Cour Suprême, a remis en cause les priorités du gouvernement, en disant qu'elles «manquaient de directives claires et méthodiques en ce qui concerne dans quel cas agir ou non, afin de prouver qu'aucune distinction n'était faite entre les communautés. "
Le juge a omis de noter que, parce que les Palestiniens vivent sous occupation, et sont donc une population protégée, ils devraient être soumis à un ensemble différent de normes que les Israéliens qui construisent des colonies sur des terres volées aux Palestiniens.
Le plaignant israélien, un groupe connu sous le nom de 'Regavim’ dont la mission est de «préserver les terres de la nation", a soutenu que l'armée israélienne, qui exécute les ordres de démolition, fait une distinction entre les Israéliens et les Palestiniens lors de la mise en application des ordres.
Personne au tribunal n’a mentionné le fait que les territoires palestiniens étaient sous occupation militaire israélienne, et sont donc soumis à un ensemble de normes et de droits différent que les colons israéliens qui occupent illégalement les terres palestiniennes.
L'armée israélienne exécute des centaines d'ordres de démolition contre les Palestiniens chaque année, et seule 1 à 2 démolitions de colonies israéliennes sont effectuées chaque année. Mais le groupe israélien 'Regavim’ a affirmé que les structures israéliennes étaient visées de façon injuste et disproportionnée, et que l'armée devrait plutôt faire appliquer les ordres de démolition contre les Palestiniens.
Depuis qu'Israël a occupé la Cisjordanie et la bande de Gaza, les Forces d'Occupation Sionistes ont délivré, de façon extraordinaire, que très peu de permis de construire aux Palestiniens vivant en Cisjordanie et à Gaza. Au lieu de cela, les troupes israéliennes ont facilité l’installation de centaines de milliers de civils israéliens dans des cités nouvellement construites, connues sous le nom de colonies, construites illégalement sur des terres palestiniennes saisies.
Les colons israéliens qui s’installent sur les terres palestiniennes sont autorisés à construire sans permis de construire, et une fois qu'ils ont construits une certaine partie de l'infrastructure, le gouvernement israélien est tenu par sa propre loi de reconnaître la colonie et la construction des infrastructures - routes, électricité, canalisations – et de soutenir l'existence de la colonie et son expansion. Il y a actuellement plus de 300 colonies israéliennes construites de cette façon sur les terres palestiniennes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Le juge de la Cour suprême, Hanan Melcer, qui travaillait comme avocat des colonies israéliennes, avant de devenir juge à la Cour Suprême, a remis en cause les priorités du gouvernement, en disant qu'elles «manquaient de directives claires et méthodiques en ce qui concerne dans quel cas agir ou non, afin de prouver qu'aucune distinction n'était faite entre les communautés. "
Le juge a omis de noter que, parce que les Palestiniens vivent sous occupation, et sont donc une population protégée, ils devraient être soumis à un ensemble différent de normes que les Israéliens qui construisent des colonies sur des terres volées aux Palestiniens.
Source : http://www.imemc.org/
Traduction : MG pour ISM