30/06/2009
Le directeur adjoint du Mossad a démissionné à la suite de la prolongation d'un an de Meïr Dagan à la tête des services de renseignements israéliens, ont indiqué hier les médias. Surnommé « Taf » du nom de la première lettre hébraïque de son nom de famille, le numéro deux du Mossad, dont l'identité exacte reste couverte par la censure, est un ancien membre de l'unité d'élite de l'état-major et responsable de « dizaines d'opérations » menées par le Mossad, a affirmé la radio publique.
Il espérait succéder à Meïr Dagan en poste depuis 2002, mais le gouvernement a officiellement annoncé le 22 juin que le patron du Mossad chargé notamment de « gérer » le dossier nucléaire iranien resterait en poste pour une année supplémentaire. Le Mossad ainsi que le Shin Beth, le service de sécurité intérieure, chargé notamment du contre-espionnage, dépendent directement de l'autorité du Premier ministre.
Le départ de « Taf » est l'expression d'un malaise au sein du Mossad, dû en partie à la personnalité de M. Dagan, affirment les commentateurs. « Taf » avait été nommé numéro 2 au début du mandat de Meïr Dagan. Au bout de trois ans, il avait quitté le service pour poursuivre des études avant d'être rappelé d'urgence à la suite de la destitution de son successeur, accusé de s'être livré à des fuites dans les médias.
Il espérait succéder à Meïr Dagan en poste depuis 2002, mais le gouvernement a officiellement annoncé le 22 juin que le patron du Mossad chargé notamment de « gérer » le dossier nucléaire iranien resterait en poste pour une année supplémentaire. Le Mossad ainsi que le Shin Beth, le service de sécurité intérieure, chargé notamment du contre-espionnage, dépendent directement de l'autorité du Premier ministre.
Le départ de « Taf » est l'expression d'un malaise au sein du Mossad, dû en partie à la personnalité de M. Dagan, affirment les commentateurs. « Taf » avait été nommé numéro 2 au début du mandat de Meïr Dagan. Au bout de trois ans, il avait quitté le service pour poursuivre des études avant d'être rappelé d'urgence à la suite de la destitution de son successeur, accusé de s'être livré à des fuites dans les médias.
L'orient le jour