Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) a mis en garde contre une confrontation totale entre les détenus dans les prisons sionistes et l'administration pénitentiaire de l'occupation qui ne cesse d'aggraver ses pratiques et violations contre les détenus.
Le Front Populaire a déclaré jeudi dans un communiqué de presse que "les prisons sont sur le point de dégénérer à tout moment à la lumière de l'escalade sioniste contre les prisonniers. En plus de l'interdiction des visites de leurs proches et l'escalade des ordres de détention administrative émises contre eux, ils ont aussi mené une campagne acharnée qui a touché tous les milieux de vie des prisonniers dans le cadre d’une politique israélienne de représailles ".
Selon le FPLP, les prisonniers du mouvement ont commencé à mettre en œuvre une série de mesures en signe de protestation contre les pratiques de l'occupation contre eux, dont le fait de rendre les repas, boycotter les tribunaux sionistes et se préparer à mener une grève de la faim dans le cas où les autorités d'occupation refusent leurs demandes et n'arrêtent pas la guerre systématique qu’ils mènent contre eux.
Pour sa part, le centre d’étude des prisonniers de la Palestine a indiqué que les autorités d'occupation continuent leur campagne féroce contre les prisonniers palestiniens parmi les partisans du "Front populaire" dans leurs prisons et continuent à interdire les visites de leurs proches en raison de leur solidarité avec les prisonniers du Hamas et du Jihad islamique lors de l'agression sur la bande de Gaza il y a près de trois mois.
Le centre a déclaré dans un communiqué que l’administration pénitentiaire des prisons de l'occupation et après l'agression sur Gaza, l’occupation a commencé à imposer des sanctions multiples contre les prisonniers des mouvements Hamas et du Jihad islamique et a tenté de les isoler du reste des prisonniers dans des sections spéciales. Et ceci a été rejeté par les détenus du front Populaire qui ont décidé de s'abstenir de sortir pour les visites et ne pas quitter leurs sections jusqu'à ce que l’administration pénitentiaire arrête les sanctions qui leur sont imposées.