Le club des journalistes palestiniens a appelé à un projet de loi qui consiste à poursuivre les criminels de guerre sionistes qui sont impliqués dans les meurtres de journalistes palestiniens et à travailler immédiatement pour reconstruire et réformer le syndicat des journalistes.
Le club a déclaré dans un communiqué paru dimanche 28/9 que la journée internationale de solidarité avec le journaliste palestinien, qui a eu lieu vendredi dernier est « une nouvelle occasion pour souligner la solidarité et la fidélité avec ce groupe de personnes qui ont une nouvelle fois prouvé leur prouesse et leur professionnalisme malgré tous les défis et l’ampleur des sacrifices. C’est pourquoi, ils méritent la reconnaissance »
Le club a rappelé les 17 martyrs et les deux journalistes blessés « dont le sang pur a coulé, dont les maisons ont été détruites et qui ont été contraints à l’exil, ceux qui ont traversé toutes les épreuves pour transmettre au monde qu’un peuple refuse de se plier. Ils ont enduré les pires atrocités pour défendre la plus noble des affaires sous cet occupant injuste qui les traque et les emprisonne dans le cadre de cette situation interne qui ne les a pas épargnés de l’oppression, de l’intimidation et du harcèlement. »
Le club a souligné que la réelle fidélité et solidarité avec les journalistes palestiniens serait de traduire en justice les criminels de guerre sionistes. Le club appelle l’AP, le gouvernement de consensus national, et la société civile, notamment les hommes de droits, à mettre en place un projet pour créer des dossiers et entamer des procédures réelles pour juger les criminels de guerre sionistes.
Le club déclare : « Nous ne pouvons pas avoir l’esprit reposé tant que nous n’avons pas vu ces criminels de guerre poursuivis dans tous les tribunaux internationaux pour qu’ils paient le prix de leurs crimes contre nos héros »
Le club a aussi rendu hommage aux journalistes arrêtés qui ont payé le prix de leur liberté afin de transmettre la vérité au monde. Quelques-uns ont pu retrouver leur travail mais le club souligne que plus de 15 journalistes sont toujours derrière les barreaux dans les prisons de l’occupation, dont certains depuis de longues années.