Par Gilles Devers
Rien n’arrêta la demande du peuple palestinien – ce grand peuple qui est
l’incarnation de la résistance à l’oppression – pour que justice soit
rendue. Imaginer enrailler cet appel au droit est aussi dérisoire que de
vouloir bloquer une grande marée avec une barrière de sable. Ne
doutez-pas : la procédure se poursuit, et les obstacles de papier mis
malheureusement sur son chemin seront vite balayés.
Quant à la CPI, si elle ne sait pas prendre en considération l’ampleur
des crimes commis et la complexité de la question palestinienne, c’est
elle qui, avec ces certitudes mal placées, sera balayée.
La résistance juridique s’organise. Elle visera tous les obstacles, et
les abattra tous. Le premier sur la liste est l’opposition indigne,
immonde, des Etats occidentaux qui font pression sur l’Etat de Palestine
pour que ses dirigeants ne s’adressent pas à la justice internationale.
Si ces dirigeants veulent que nous gardions un zeste de considération
pour eux, il faut que d’urgence, et massivement, ils encouragent la Palestine
dans son action contre l’impunité. Nous sommes tous là pour observer
leurs manœuvres et leur silence. S’ils restent hostiles, ils rendront
des comptes eux aussi.
Sur l'annulation de la plainte auprès de la CPI, lire l'article de Christophe Oberlin : "Dernier crime à Gaza : le crime de haute trahison" du 6 août 2014.
Source : Les Actualités du Droit