Les occupants sionistes et toutes leurs
forces armées ont attaqué la bande de Gaza de tous les côtés, par la
mer, par le ciel et par la terre. Pendant quatre semaines, ils ont tout
cassé, ils ont tout brisé, ils ont tout dévasté. Tout doit disparaître.
Homme. Bâtiment. Maison. Infrastructures. Mosquée. Ecole.
Mêmes les écoles sensées appartenir aux instances internationales, en l’occurrence celles de l’UNRWA, sont frappées.
Il est vrai qu’il n’y a pas eu de réactions
concrètes pour stopper ces attaques barbares une fois pour toute.
Néanmoins, le monde tout entier a vu les scènes de désolation
insupportables. Et durant cette trêve de trois jours, le monde continue à
constater les dégâts humains et matériels causés par les bombardements
aveugles israéliens.
Même les Américains, les grand parrains
d’"Israël", n’ont pu rester silencieux face à ces crimes monstrueux.
C’était peut-être la première fois que ces parrains parlent de cette
façon et condamnent "Israël" pour ces actes « honteux ».
Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations
Unies, est aussi sorti de son silence et a dit il y a quelques jours
que le vrai problème reste le blocus. Le blocus reste, restera la cause
de la violence, a-t-il confirmé. C’est une vision défendue par les
Palestiniens et par leurs résistants, refusée par les occupants
sionistes.
Et peut-être pour la première fois, un
allié européen, l’Espagne, est allé jusqu’à geler l’envoi de matériels
militaires à "Israël".
Pire, au pays fondateur de l’entité
sioniste, la Grande-Bretagne, des voix s’élèvent contre cette nouvelle
agression affreuse contre Gaza. Le vice-premier ministre Nick Clegg est
allé jusqu’à appeler à ne plus fournir d'armes britanniques à "Israël",
car ce dernier a dépassé « toutes les limites ».
Auparavant, Saïda Warsi, ministre d’Etat au
ministère britannique des affaires étrangères, a annoncé sa démission
du gouvernement, en disant qu’elle « n’est plus en mesure de soutenir »
sa politique en ce qui concerne la bande de Gaza.
Même la France, le pays pro-sioniste par excellence, a commencé à émettre quelques critiques, bien qu’elles soient timides.
Laurent Fabius, ministre français des
affaires étrangères, a déclaré, lundi dernier, le 4 août 2014, que le
droit d’"Israël" à assurer sa sécurité ne justifie aucunement les
massacres commis contre les Palestiniens de Gaza.
Selon l'AFP, Fabius a indiqué dans un
communiqué que le droit d’Israël à la sécurité ne justifie pas le
meurtre d’enfants ni le massacre de civils.
Tout bien considéré, ces critiques
françaises viennent trop tard. C’est la répétition par les politiciens
français, le président Hollande en tête, jour et nuit, qu’"Israël" a le
droit de se défendre par tous les moyens qui a encouragé "Israël" à
aller trop loin dans ses exécutions contre la bande de Gaza et ses
habitants, a dit un analyste français à la radio France-Info.
Voyant finalement cette avalanche de
critiques tomber sur leurs têtes de tous parts, les occupants sionistes
ont été pris de panique et ont pris leurs jambes à leur cou pour fuir en
catastrophe l’enclave palestinienne et pour entamer une trêve de trois
jours et des négociations quasi directes avec le Hamas et le Djihad
Islamique, des mouvements qu’ils considèrent terroristes.
"Israël" fuit la bande de Gaza et ses
propres crimes. Avec un peu de bonne intention de la part de ce qu’on
appelle la communauté internationale, les criminels de cette guerre
menée contre les civils de Gaza pourront être trainés devant le tribunal
international de la justice.
Département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)7 août 2014