Caire - CPI
Le chef du bureau politique du Hamas,
Khaled Mechaal, a annoncé vendredi 25/11, que les menaces du
gouvernement sioniste après l'annonce de la mise en œuvre de l'accord de
la réconciliation entre le Hamas et Fatah, ne nous font pas peur, mais
elles nous assurent que la réconciliation est le bon chemin pour le
peuple palestinien.
Selon l’agence de presse « Safa », Mechaal a
déclaré : "Ces menaces du gouvernement de Netanyahu et son Cabinet de
sécurité qui s’est réuni, ne nous font pas peur, mais elles nous
assurent et nous rassurent que nous évoluons dans le bon chemin, le
chemin de la réconciliation», ajoutant: "Aucun fait ne pourra provoquer
la colère du peuple palestinien ou de lui faire peur lorsqu’il opte son
intérêt», tout en s’interrogeant: «Pourquoi avons-nous peur ? L’ennemi
israélien pratique son oppression quotidienne contre toutes les parties
du peuple palestinien et l’occupation( Israël) a exercé et exerce encore
toute agression, d'abus et d'injustice contre notre peuple ».
"Il y aura une autre réunion le 22 Décembre
prochain pour l'Organisation de libération palestinienne à mettre en
œuvre ce qui a été convenu à cet égard (OLP), à la re-construire et
développer, comme nous allons discuter de la question politique et les
élections à venir", a ainsi souligné Mechaal.
Mechaal a également ajouté : «Il est
prématuré de parler que le Hamas élira un tel responsable pour le poste
de la présidence palestinienne ».
Il a noté qu’après sa rencontre avec
Mahmoud Abbas, il a demandé à la direction du Hamas à l’intérieur et à
l'étranger pour adopter un discours médiatique et politique conformément
à l'atmosphère positive et réparatrice, mais pour vraiment refléter
l'atmosphère de réconciliation.
Il est à noter que le président de
l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas a annoncé, jeudi, après sa
rencontre avec Mechaal, au Caire, le début d'un partenariat pour
activer la réconciliation palestinienne bloquée, depuis plus de six
mois, entre les deux mouvements, dans une mesure que le Premier ministre
sioniste (Benjamin Netanyahu) l’a rapidement condamnée.