[ 05/08/2011 - 13:23 ] |
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Oslo – CPI Le Réseau européen pour la défense des droits des prisonniers palestiniens (UFree) a demandé à la communauté internationale de se tenir face à ses responsabilités en faisant pression sur l’occupation sioniste et la dissuader de ses pratiques illégales contre pas moins de 6000 détenus palestiniens qui croupissent dans ses prisons. Dans une déclaration écrite à la presse, l ’UFree a considéré que la libération par l’occupation de plusieurs prisonniers palestiniens un mois environ après la fin de leur période de jugement injuste, « reflète clairement l’absence de légalité dans les pratiques de l’occupation, et son non-respect d’aucune norme internationale et onusienne ». Il a affirmé que les détenus libérés ont fini de purger leur peine dans les prisons de l’occupation depuis plusieurs jours et d’autres depuis près d’un mois, mais les autorités de l’occupation ont ralenti la procédure de libération, comme mesure punitive s’inscrivant dans une politique de sanctions recommandée par le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, et consacrée contre les détenus. Le Réseau européen dont on trouve le siège à Oslo en Norvège a affirmé que la procédure de libération et les lenteurs qui vont avec « indiquent clairement que l’occupation traite les prisonniers d’une manière immorale et avec aucun respect des normes, même celles qu’elle instaure elle-même, d’autant plus qu’elle a refusé au cours des dernières semaines toute libération de ces prisonniers, ignorant complètement la fin de leurs peines ». D’autre part, l’UFree a souhaité à la détenue libérée Kafah Qotosh, une santé et vie familiale heureuses, après avoir passé six années en détention administrative illégale dans la prison d’Hasharon. Elle a souffert de complications de santé graves qui ont menacé sa vie, surtout que l’occupation refusait de lui fournir le traitement nécessaire. Le Réseau européen s’était particulièrement engagé pour la cause de la détenue Qotosh ainsi que celle de Nelly Safadi libérée le mois dernier, lorsqu’il a déclaré 2011 comme l’année de solidarité avec les prisonnières palestiniennes. L’UFree y a mené une campagne médiatique et juridique pour faire connaître la cause des prisonnières à la communauté européenne, et mobiliser le soutien des organisations des droits de l’homme pour la cause des détenus palestiniens par l’occupation qui exerce contre eux la pire des politiques de répression et la plus flagrante violation de la loi. |