vendredi 5 août 2011
Déjà en pleine déconfiture boursière, le groupe français Veolia, champion de la collaboration avec l’apartheid israélien, vient de perdre un nouveau marché public, au Royaume-Uni, annoncent nos camarades de la Palestine Solidarity Campaign (PSC) britannique.
Il s’agit du marché des transports publics de la ville de Ealing, dans la région de Londres, d’une valeur de 300 millions de £ (350 millions d’euros) sur quinze ans, jusqu’ici alloué à Veolia.
La décision a été prise après que des militants de la PSC ont exposé aux conseillers municipaux d’Ealing la poursuite de la complicité de Veolia avec le « tramway de l’apartheid », qui dessert les colonies juives illégales de la Cisjordanie occupée.
Le Royaume-Uni est l’un des pays au monde sur lequel le groupe français compte le plus pour dégager des profits et verser des dividendes à ses actionnaires : mais au cours des derniers mois, grâce au développement de la campagne BDS (Boycott – Désinvestissements – Sanctions), il a perdu un important contrat de ramassage des poubelles ailleurs dans la région de Londres, ainsi que d’autres contrats à Richmond, Edimbourg et Sandwell.
Dans le communiqué annonçant la décision de la municipalité de Ealing, le PSC rappelle notamment :
Qu’en avril 2010, le Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies a déclaré que le tramway de Jérusalem et son exploitation étaient illégaux. Et ce, par 44 voix contre une seulement, les représentants de la France, du Royaume-Uni et de tous les pays de l’Union européenne appuyant la résolution ((A/HRC/RES/13/7 du 14 avril 2010)
Que s’il a effectivement annoncé son envie de se dégager du projet illégal, et de vendre ses parts dans la société chargée de l’exploitation du tramway, Veolia a promis de continuer à vendre des services d’assistance technique pendant une période de cinq ans
Et puis, à travers sa filiale TMM, Veolia Transport Israel est gravement compromis dans la gestion de la décharge de Tovlan, implantée dans la Vallée du Jourdain (Cisjordanie occupée). Le site de Tovlan traite les déchets de colonies illégales, et même, selon certaines informations, des déchets importés d’Israël, qui se sert de la Cisjordanie comme d’une poubelle pour ses propres déchets. Le PSC émet plus que des réserves, dans son communiqué, sur la volonté affichée officiellement par Veolia de se désengager du site de Tovlan.
Comme dit en tête de cet article, le groupe Veolia semble payer actuellement en bourse le prix de sa voracité, et de sa volonté de conquérir des parts de marché dans le monde entier. Des résultats financiers inférieurs aux attentes des spéculateurs ont conduit ces dernières semaines à une dégringolade sans précédent du cours de la firme, qui a perdu 40 % de sa valeur en quelques semaines.
CAPJPO -EuroPalestine
Lien
La décision a été prise après que des militants de la PSC ont exposé aux conseillers municipaux d’Ealing la poursuite de la complicité de Veolia avec le « tramway de l’apartheid », qui dessert les colonies juives illégales de la Cisjordanie occupée.
Le Royaume-Uni est l’un des pays au monde sur lequel le groupe français compte le plus pour dégager des profits et verser des dividendes à ses actionnaires : mais au cours des derniers mois, grâce au développement de la campagne BDS (Boycott – Désinvestissements – Sanctions), il a perdu un important contrat de ramassage des poubelles ailleurs dans la région de Londres, ainsi que d’autres contrats à Richmond, Edimbourg et Sandwell.
Dans le communiqué annonçant la décision de la municipalité de Ealing, le PSC rappelle notamment :
Qu’en avril 2010, le Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies a déclaré que le tramway de Jérusalem et son exploitation étaient illégaux. Et ce, par 44 voix contre une seulement, les représentants de la France, du Royaume-Uni et de tous les pays de l’Union européenne appuyant la résolution ((A/HRC/RES/13/7 du 14 avril 2010)
Que s’il a effectivement annoncé son envie de se dégager du projet illégal, et de vendre ses parts dans la société chargée de l’exploitation du tramway, Veolia a promis de continuer à vendre des services d’assistance technique pendant une période de cinq ans
Et puis, à travers sa filiale TMM, Veolia Transport Israel est gravement compromis dans la gestion de la décharge de Tovlan, implantée dans la Vallée du Jourdain (Cisjordanie occupée). Le site de Tovlan traite les déchets de colonies illégales, et même, selon certaines informations, des déchets importés d’Israël, qui se sert de la Cisjordanie comme d’une poubelle pour ses propres déchets. Le PSC émet plus que des réserves, dans son communiqué, sur la volonté affichée officiellement par Veolia de se désengager du site de Tovlan.
Comme dit en tête de cet article, le groupe Veolia semble payer actuellement en bourse le prix de sa voracité, et de sa volonté de conquérir des parts de marché dans le monde entier. Des résultats financiers inférieurs aux attentes des spéculateurs ont conduit ces dernières semaines à une dégringolade sans précédent du cours de la firme, qui a perdu 40 % de sa valeur en quelques semaines.
CAPJPO -EuroPalestine
Lien