[ 05/08/2011 - 11:13 ] |
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Ramallah – CPI Le syndicat des médecins palestiniens en Cisjordanie occupée a décidé de reprendre la grève ouverte du travail, à partir de dimanche prochain dans tous les hôpitaux, centres et départements du ministère palestinien de la Santé, après le rejet du gouvernement illégal de Salam Fayyad de signer l'accord conclu avec le syndicat. Dans un communiqué publié le jeudi 4/8, et dont le CPI a obtenu une copie, le syndicat a déclaré que les médecins ont décidé le 19 du mois dernier de cesser la grève, après une intervention directe du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Le syndicat a accepté lors de ses négociations avec le gouvernement en Cisjordanie sur le minimum de l'augmentation des salaires des médecins, mais le gouvernement a dénoncé de nouveau aujourd'hui une partie très importante de l'accord, ce qui les a obligés à annoncer la grève ouverte du travail. Le syndicat a ajouté que le renonciation du gouvernement de Salam Fayyad est un acte immoral et illégal et qu'il n'y a aucune justification financière, c'est à cause de l'agitation constante par le ministère de la Santé et son entourage, en effet, les médecins et tous les travailleurs dans ces secteurs sont vitaux et importants pour le peuple palestinien. Le syndicat a annoncé une série d'activités qui seront lancées le dimanche prochain par la grève générale dans tous les départements et centres du ministère de la Santé dans la ville de Ramallah et de Naplouse, et l'arrêt des opérations programmées dans les hôpitaux ainsi que la fermeture des cliniques externes, excepté les cas d'urgence, tandis que le médecin de garde uniquement travaillera. Le communiqué a appelé tous les médecins à se rendre mercredi prochain au siège du ministère de la Santé dans la ville de Ramallah, pour demander la destitution du ministre de la Santé, Fayyad Fathi Abou Maghli, confirmant que l'ère des promesses et des tergiversations est terminée et que celui qui se soucie de l'intérêt du pays doit mettre en œuvre leurss demandes sans tergiverser ou retarder. |