mercredi 15 juin 2011
Les pressions israéliennes sur les différents gouvernements compliquent la situation de la flotille pour Gaza qui a du mal à trouver des ports autorisant les bateaux à partir à destination de Gaza. Ainsi le gouvernement français refuse actuellement de laisser partir du port de Marseille le bateau français pour Gaza.
On ne sait pas encore d’où, ni à quelle date les 20 passagers de ce bateau prendront la mer, mais une mobilisation est organisée ce samedi 18 juin à Marseille pour dire NON aux pressions et aux intimidations. Gaza n’appartient pas à Israël et le gouvernement français n’est pas obligé d’obéir à tous ses ordres !
Un rendez-vous est donné à Marseille au Vieux Port ce samedi 18 juin à 14h par les associations qui appellent :
à soutenir le bateau français et la flottille internationale, et annoncent prendre le large fin juin
à demander à notre gouvernement la protection du bateau français et de la flottille de la liberté
à exiger la levée immédiate et sans conditions du blocus de la bande de Gaza
Nous soulignons pour notre part, que loin d’être terminée, la crise humanitaire est aigüe dans la bande de Gaza, notamment en matière de médicaments. Et l’ouverture (aléatoire) du terminal de Rafah ne permet aux Gazaouis ni de profiter de leur port, ni d’avoir le contrôle de leurs frontières, ni de se rendre à Jérusalem Est, ni de communiquer avec leurs frères de Cisjordanie. Et encore moins d’éviter de se faire bombarder par l’armée israélienne !
Lire ci-dessous l’appel de Gaza pour la Flotille (traduit par le site ISM) :
Gaza - 13 juin 2011
Appel en faveur de la Flottille de la Liberté II depuis Gaza assiégée, en Palestine occupée
12 juin 2011 - Nous, Palestiniens de la Bande de Gaza assiégée, disons aujourd’hui, cinq ans après le début du bouclage de Gaza : assez d’inaction, assez de discussions, assez d’attente - le siège de la Bande de Gaza doit prendre fin. Peu après les élections démocratiques de 2006, supervisées par des personnalités et des organes de la communauté internationale, des nations qui apportaient leur soutien aux organismes caritatifs et culturels à Gaza ont retiré leur aide. A la mi-2007, nos frontières, contrôlées par Israël et par l’Egypte, ont été totalement fermées, enfermant les Palestiniens et empêchant les importations et les exportations de traverser nos frontières.
Le port de Gaza (photo Mohammed Omer)
Du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, Israël a lancé un massacre tout azimuth sur Gaza, tuant plus de 1500 Palestiniens, dont la grande majorité étaient des civils et parmi eux plus de 430 enfants, et détruisant des milliers de maisons, de commerces, d’usines et de bâtiments, dont des universités, des écoles, des hôpitaux et des centres de soins, et ravageant nos systèmes d’eau et d’assainissement.
Deux ans et demi après la fin des attaques d’Israël, presque aucune maison et très peu d’immeubles ont été reconstruits, notre système d’assainissement et d’égout est plus inopérant que jamais, les déchets continuent d’être déversés dans notre mer - par manque d’usines de retraitement adéquates - polluant notre eaux et les poissons le long de la côte où les pêcheurs sont obligés de pêcher parce qu’il leur est interdit de travailler dans les 20 miles nautiques de mer accordés aux Palestiniens selon l’accord d’Oslo - contaminant notre eau potable et nos aliments.
Les soldats israéliens continuent de tirer sur nos fermiers, le long de notre frontière, et les empêchent de travailler leur terre, de la cultiver et d’y faire des récoltes, nous refusant une ressource riche en produits et en vitamines. Les carences nutritionnelles et la malnutrition continuent d’augmenter, affectant la croissance de nos enfants et leur capacité à faire des études. Notre économie est en faillite par manque d’usines qui fonctionnent et d’électricité. Nos étudiants ont peu ou pas de perspectives de sortie pour faire leurs études à l’étranger, même lorsqu’ils obtiennent des places et des bourses, à cause du contrôle israélien du passage d’Erez et du contrôle égyptien du passage de Rafah, qui est plus souvent fermé qu’ouvert. Nos malades souffrent du manque de médicaments, de fournitures et d’équipements médicaux.
En 2005, plus de 170 organisations palestiniennes ont appelé au Boycott, au Désinvestissement et aux Sanctions pour faire pression sur Israël jusqu’à ce qu’il se conforme au droit international. Depuis 2005, des Palestiniens se rassemblent toutes les semaines dans des villages de Cisjordanie occupée et à Jérusalem Est occupée pour protester contre la politique d’occupation d’Israël.
Les initiatives civiles créatives comme les bateaux de Free Gaza, qui ont forcé le siège cinq fois, la Marche de la Liberté pour Gaza, la Flottille de la Liberté pour Gaza, et les nombreux convois terrestres ne doivent jamais arrêter leurs tentatives de briser le siège, ils mettent en lumière l’inhumanité qui consiste à maintenir 1,5 million de Gazaouis dans une prison à ciel ouvert.
Le 2 décembre 2010, 22 organismes internationaux, dont Amnesty, Oxfam, Save the Children, Christian Aid et Medical Aid for Palestiniens ont publié le rapport "Des espoirs réduits à néant - prolongement du blocus de Gaza" et ont appelé à une action internationale pour obliger Israël à lever inconditionnellement le blocus, disant que les Palestiniens de Gaza sous siège israélien continuent de vivre dans les mêmes conditions désastreuses. Human Rights Watch a publié un rapport complet, "Séparés et Inégaux" qui dénonce la politique israélienne comme étant de l’apartheid, en écho à des sentiments similaires par des activistes anti-apartheid sud-africains.
L’ouverture du passage de Rafah annoncée récemment doit encore être mise en vigueur. Même lorsqu’elle sera effective, elle signifiera peu de chose pour ce qui concerne les importations et les exportations de marchandises entrant et sortant de Gaza, et elle n’améliorera pas la détresse des pêcheurs et des fermiers, ni les taux de chômage et de pauvreté fabriqués de Gaza.
Nous demandons que les citoyens du monde s’opposent à ce blocus meurtrier et médiéval. Le fait que les Nations Unies et ses nombreux organismes n’aient pas condamné de tels crimes montre leur complicité. Seule la société civile est à même de mobiliser et d’exiger l’application du droit international pour mettre fin à l’impunité d’Israël. L’intervention de la société civile a été efficace, à la fin des années 1980, contre le régime d’apartheid d’Afrique du Sud. Nelson Mandela et l’archevêque Desmond Tutu ont non seulement décrit le contrôle oppressif et violent des Palestiniens par Israël comme de l’apartheid, mais ils se sont également joint à cet appel d’une nouvelle intervention de la société civile mondiale.
Nous appelons les organisations de la société civile du monde entier à intensifier les campagnes de sanctions anti-Israël pour l’obliger à mettre fin à son agression. Nous appelons les nations et les citoyens du monde qui participent à la Flottille de la Liberté 2 à maintenir leur projet de venir à Gaza, où les Palestiniens seront heureux de les accueillir. Les initiatives de la société civile des Flottilles de la Liberté prennent position pour la justice et la solidarité avec les Palestiniens assiégés quand vos gouvernements ne le font pas.
Nous appelons les initiatives des flottilles à croitre et à continuer à prendre la mer jusqu’à ce que le siège sur Gaza sont entièrement levé et que les Palestiniens de Gaza jouissent des droits humains fondamentaux et la liberté de circulation, comme tous les autres citoyens du monde.
Signé par :
University Teachers’ Association Palestinian Nongovernmental Organizations Network Al-Aqsa University Palestine Red Crescent Society in Gaza General Union of Youth Entities Arab Cultural Forum General Union for Health Services Workers General Union for Public Services Workers General Union for Petrochemical and Gas Workers General Union for Agricultural Workers Union of Women’s Work Committees Union of Synergies—Women Unit Union of Palestinian Women Committees Women’s Studies Society Working Woman’s Society Palestinian Students’ Campaign for the Academic Boycott of Israël One Democratic State Group Palestinian Youth against Apartheid Association of Al-Quds Bank for Culture and Info Palestine Sailing Federation Palestinian Association for Fishing and Maritime Palestinian Women Committees Progressive Students Union Medical Relief Society The General Society for Rehabilitation Afaq Jadeeda Cultural Centre for Women and Children Deir Al-Balah Cultural Centre for Women and Children Maghazi Cultural Centre for Children Al-Sahel Centre for Women and Youth Ghassan Kanfani Kindergartens Rachel Corrie Centre, Rafah Rafah Olympia City Sisters Al Awda Centre, Rafah Al Awda Hospital, Jabaliya Camp Ajyal Association, GazaGeneral Union of Palestinian Syndicates Al Karmel Centre, Nuseirat Local Initiative, Beit Hanoun Union of Health Work Committees Red Crescent Society Gaza Strip Beit Lahiya Cultural Centre Al Awda Centre, Rafah Al-Quds Bank for Culture and Information Society Women section -union of Palestinian workers syndicate Middle East Childrens’ Alliance -Gaza Local Initiative -Beit Hanoun
Source : Canadian boat to Gaza
Traduction : MR pour ISM
CAPJPO-EuroPalestine
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Un rendez-vous est donné à Marseille au Vieux Port ce samedi 18 juin à 14h par les associations qui appellent :
à soutenir le bateau français et la flottille internationale, et annoncent prendre le large fin juin
à demander à notre gouvernement la protection du bateau français et de la flottille de la liberté
à exiger la levée immédiate et sans conditions du blocus de la bande de Gaza
Nous soulignons pour notre part, que loin d’être terminée, la crise humanitaire est aigüe dans la bande de Gaza, notamment en matière de médicaments. Et l’ouverture (aléatoire) du terminal de Rafah ne permet aux Gazaouis ni de profiter de leur port, ni d’avoir le contrôle de leurs frontières, ni de se rendre à Jérusalem Est, ni de communiquer avec leurs frères de Cisjordanie. Et encore moins d’éviter de se faire bombarder par l’armée israélienne !
Lire ci-dessous l’appel de Gaza pour la Flotille (traduit par le site ISM) :
Gaza - 13 juin 2011
Appel en faveur de la Flottille de la Liberté II depuis Gaza assiégée, en Palestine occupée
12 juin 2011 - Nous, Palestiniens de la Bande de Gaza assiégée, disons aujourd’hui, cinq ans après le début du bouclage de Gaza : assez d’inaction, assez de discussions, assez d’attente - le siège de la Bande de Gaza doit prendre fin. Peu après les élections démocratiques de 2006, supervisées par des personnalités et des organes de la communauté internationale, des nations qui apportaient leur soutien aux organismes caritatifs et culturels à Gaza ont retiré leur aide. A la mi-2007, nos frontières, contrôlées par Israël et par l’Egypte, ont été totalement fermées, enfermant les Palestiniens et empêchant les importations et les exportations de traverser nos frontières.
Le port de Gaza (photo Mohammed Omer)
Du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, Israël a lancé un massacre tout azimuth sur Gaza, tuant plus de 1500 Palestiniens, dont la grande majorité étaient des civils et parmi eux plus de 430 enfants, et détruisant des milliers de maisons, de commerces, d’usines et de bâtiments, dont des universités, des écoles, des hôpitaux et des centres de soins, et ravageant nos systèmes d’eau et d’assainissement.
Deux ans et demi après la fin des attaques d’Israël, presque aucune maison et très peu d’immeubles ont été reconstruits, notre système d’assainissement et d’égout est plus inopérant que jamais, les déchets continuent d’être déversés dans notre mer - par manque d’usines de retraitement adéquates - polluant notre eaux et les poissons le long de la côte où les pêcheurs sont obligés de pêcher parce qu’il leur est interdit de travailler dans les 20 miles nautiques de mer accordés aux Palestiniens selon l’accord d’Oslo - contaminant notre eau potable et nos aliments.
Les soldats israéliens continuent de tirer sur nos fermiers, le long de notre frontière, et les empêchent de travailler leur terre, de la cultiver et d’y faire des récoltes, nous refusant une ressource riche en produits et en vitamines. Les carences nutritionnelles et la malnutrition continuent d’augmenter, affectant la croissance de nos enfants et leur capacité à faire des études. Notre économie est en faillite par manque d’usines qui fonctionnent et d’électricité. Nos étudiants ont peu ou pas de perspectives de sortie pour faire leurs études à l’étranger, même lorsqu’ils obtiennent des places et des bourses, à cause du contrôle israélien du passage d’Erez et du contrôle égyptien du passage de Rafah, qui est plus souvent fermé qu’ouvert. Nos malades souffrent du manque de médicaments, de fournitures et d’équipements médicaux.
En 2005, plus de 170 organisations palestiniennes ont appelé au Boycott, au Désinvestissement et aux Sanctions pour faire pression sur Israël jusqu’à ce qu’il se conforme au droit international. Depuis 2005, des Palestiniens se rassemblent toutes les semaines dans des villages de Cisjordanie occupée et à Jérusalem Est occupée pour protester contre la politique d’occupation d’Israël.
Les initiatives civiles créatives comme les bateaux de Free Gaza, qui ont forcé le siège cinq fois, la Marche de la Liberté pour Gaza, la Flottille de la Liberté pour Gaza, et les nombreux convois terrestres ne doivent jamais arrêter leurs tentatives de briser le siège, ils mettent en lumière l’inhumanité qui consiste à maintenir 1,5 million de Gazaouis dans une prison à ciel ouvert.
Le 2 décembre 2010, 22 organismes internationaux, dont Amnesty, Oxfam, Save the Children, Christian Aid et Medical Aid for Palestiniens ont publié le rapport "Des espoirs réduits à néant - prolongement du blocus de Gaza" et ont appelé à une action internationale pour obliger Israël à lever inconditionnellement le blocus, disant que les Palestiniens de Gaza sous siège israélien continuent de vivre dans les mêmes conditions désastreuses. Human Rights Watch a publié un rapport complet, "Séparés et Inégaux" qui dénonce la politique israélienne comme étant de l’apartheid, en écho à des sentiments similaires par des activistes anti-apartheid sud-africains.
L’ouverture du passage de Rafah annoncée récemment doit encore être mise en vigueur. Même lorsqu’elle sera effective, elle signifiera peu de chose pour ce qui concerne les importations et les exportations de marchandises entrant et sortant de Gaza, et elle n’améliorera pas la détresse des pêcheurs et des fermiers, ni les taux de chômage et de pauvreté fabriqués de Gaza.
Nous demandons que les citoyens du monde s’opposent à ce blocus meurtrier et médiéval. Le fait que les Nations Unies et ses nombreux organismes n’aient pas condamné de tels crimes montre leur complicité. Seule la société civile est à même de mobiliser et d’exiger l’application du droit international pour mettre fin à l’impunité d’Israël. L’intervention de la société civile a été efficace, à la fin des années 1980, contre le régime d’apartheid d’Afrique du Sud. Nelson Mandela et l’archevêque Desmond Tutu ont non seulement décrit le contrôle oppressif et violent des Palestiniens par Israël comme de l’apartheid, mais ils se sont également joint à cet appel d’une nouvelle intervention de la société civile mondiale.
Nous appelons les organisations de la société civile du monde entier à intensifier les campagnes de sanctions anti-Israël pour l’obliger à mettre fin à son agression. Nous appelons les nations et les citoyens du monde qui participent à la Flottille de la Liberté 2 à maintenir leur projet de venir à Gaza, où les Palestiniens seront heureux de les accueillir. Les initiatives de la société civile des Flottilles de la Liberté prennent position pour la justice et la solidarité avec les Palestiniens assiégés quand vos gouvernements ne le font pas.
Nous appelons les initiatives des flottilles à croitre et à continuer à prendre la mer jusqu’à ce que le siège sur Gaza sont entièrement levé et que les Palestiniens de Gaza jouissent des droits humains fondamentaux et la liberté de circulation, comme tous les autres citoyens du monde.
Signé par :
University Teachers’ Association Palestinian Nongovernmental Organizations Network Al-Aqsa University Palestine Red Crescent Society in Gaza General Union of Youth Entities Arab Cultural Forum General Union for Health Services Workers General Union for Public Services Workers General Union for Petrochemical and Gas Workers General Union for Agricultural Workers Union of Women’s Work Committees Union of Synergies—Women Unit Union of Palestinian Women Committees Women’s Studies Society Working Woman’s Society Palestinian Students’ Campaign for the Academic Boycott of Israël One Democratic State Group Palestinian Youth against Apartheid Association of Al-Quds Bank for Culture and Info Palestine Sailing Federation Palestinian Association for Fishing and Maritime Palestinian Women Committees Progressive Students Union Medical Relief Society The General Society for Rehabilitation Afaq Jadeeda Cultural Centre for Women and Children Deir Al-Balah Cultural Centre for Women and Children Maghazi Cultural Centre for Children Al-Sahel Centre for Women and Youth Ghassan Kanfani Kindergartens Rachel Corrie Centre, Rafah Rafah Olympia City Sisters Al Awda Centre, Rafah Al Awda Hospital, Jabaliya Camp Ajyal Association, GazaGeneral Union of Palestinian Syndicates Al Karmel Centre, Nuseirat Local Initiative, Beit Hanoun Union of Health Work Committees Red Crescent Society Gaza Strip Beit Lahiya Cultural Centre Al Awda Centre, Rafah Al-Quds Bank for Culture and Information Society Women section -union of Palestinian workers syndicate Middle East Childrens’ Alliance -Gaza Local Initiative -Beit Hanoun
Source : Canadian boat to Gaza
Traduction : MR pour ISM
CAPJPO-EuroPalestine
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