15/06/2011
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, compte se rendre cette semaine en Israël et dans les territoires palestiniens dans le cadre des efforts de relance du processus de paix, a-t-on appris mercredi de sources diplomatiques.
"Le principe de cette visite est acquis, les détails sont en train d'être parachevés", a indiqué une de ces sources.
"Le principe de cette visite est acquis, les détails sont en train d'être parachevés", a indiqué une de ces sources.
Selon elle, la visite en Israël et dans les territoires palestiniens est programmée pour jeudi. Une autre source diplomatique a indiqué qu'elle pourrait intervenir plutôt vendredi et samedi car Mme Ashton envisage auparavant d'entamer sa tournée dans la région par un déplacement en Egypte, voire aussi en Tunisie.
Les étapes et dates du déplacement devraient être précisées dans la journée, selon cette dernière source.
La visite, si elle se confirme, interviendra quelques jours après l'envoi par Mme Ashton d'une lettre au ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à son homologue américaine, Hillary Clinton, et au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, dans laquelle elle plaide pour un "geste fort" du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne, ONU) avant l'été.
Elle y estime que le Quartette devrait "consolider" sa position sur le processus de paix depuis que le président américain Barack Obama s'est rapproché des positions européennes, notamment sur la question des frontières d'un futur Etat palestinien.
Dans son discours du 19 mai, M. Obama s'était rallié à l'idée d'un Etat palestinien basé sur les lignes de 1967, avec des échanges négociés, ce que rejette Israël.
"Il est essentiel que nous fassions un geste avant l'été", juge Mme Ashton dans sa lettre obtenue par l'AFP, afin "d'adopter une déclaration consolidant ces éléments et fournissant ainsi aux parties un cadre de référence" pour une solution négociée.
Dans cette lettre, Mme Ashton estime aussi que "ce n'est pas le moment pour des actions unilatérales". Les dirigeants palestiniens comptent demander l'adhésion d'un Etat palestinien sur les lignes de 1967 à l'ONU lors de la session annuelle de l'Assemblée générale, faute de perspective de négociation avec Israël.
"L'objectif est d'avoir une réunion du Quartette rapidement, début juillet au plus tard à Washington" qui fixerait les paramètres d'une reprise des pourparlers directs, dans l'espoir ensuite d'amener les deux parties à se réunir, a indiqué à l'AFP l'une des sources diplomatiques.
Toutefois, "la marge de manoeuvre de Mme Ashton est limitée", a-t-elle admis.
"Les Etats-Unis pourraient accepter cette réunion du Quartette au moins comme pis-aller mais, pour l'heure, Benjamin Netanyahu ne veut pas d'une relance des pourparlers et est en campagne pour réunir le maximum de pays hostiles à la reconnaissance d'un Etat palestinien" à l'ONU dans les lignes de juin 1967, a estimé ce diplomate.
L'objectif du déplacement dans la région de la haute représentante de l'Union européenne aux Affaires étrangères est aussi d'éviter un déchirement en septembre entre pays européens sur la question d'une reconnaissance d'un Etat palestinien.
"Il y a un vrai risque de divisions entre Européens" si on doit en arriver là, juge l'une des sources diplomatiques. L'Allemagne par exemple y est opposée. La France ne l'exclut pas et l'Espagne y est favorable.
Les étapes et dates du déplacement devraient être précisées dans la journée, selon cette dernière source.
La visite, si elle se confirme, interviendra quelques jours après l'envoi par Mme Ashton d'une lettre au ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à son homologue américaine, Hillary Clinton, et au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, dans laquelle elle plaide pour un "geste fort" du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne, ONU) avant l'été.
Elle y estime que le Quartette devrait "consolider" sa position sur le processus de paix depuis que le président américain Barack Obama s'est rapproché des positions européennes, notamment sur la question des frontières d'un futur Etat palestinien.
Dans son discours du 19 mai, M. Obama s'était rallié à l'idée d'un Etat palestinien basé sur les lignes de 1967, avec des échanges négociés, ce que rejette Israël.
"Il est essentiel que nous fassions un geste avant l'été", juge Mme Ashton dans sa lettre obtenue par l'AFP, afin "d'adopter une déclaration consolidant ces éléments et fournissant ainsi aux parties un cadre de référence" pour une solution négociée.
Dans cette lettre, Mme Ashton estime aussi que "ce n'est pas le moment pour des actions unilatérales". Les dirigeants palestiniens comptent demander l'adhésion d'un Etat palestinien sur les lignes de 1967 à l'ONU lors de la session annuelle de l'Assemblée générale, faute de perspective de négociation avec Israël.
"L'objectif est d'avoir une réunion du Quartette rapidement, début juillet au plus tard à Washington" qui fixerait les paramètres d'une reprise des pourparlers directs, dans l'espoir ensuite d'amener les deux parties à se réunir, a indiqué à l'AFP l'une des sources diplomatiques.
Toutefois, "la marge de manoeuvre de Mme Ashton est limitée", a-t-elle admis.
"Les Etats-Unis pourraient accepter cette réunion du Quartette au moins comme pis-aller mais, pour l'heure, Benjamin Netanyahu ne veut pas d'une relance des pourparlers et est en campagne pour réunir le maximum de pays hostiles à la reconnaissance d'un Etat palestinien" à l'ONU dans les lignes de juin 1967, a estimé ce diplomate.
L'objectif du déplacement dans la région de la haute représentante de l'Union européenne aux Affaires étrangères est aussi d'éviter un déchirement en septembre entre pays européens sur la question d'une reconnaissance d'un Etat palestinien.
"Il y a un vrai risque de divisions entre Européens" si on doit en arriver là, juge l'une des sources diplomatiques. L'Allemagne par exemple y est opposée. La France ne l'exclut pas et l'Espagne y est favorable.