| [ 23/01/2011 - 23:25 ] | 
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| Gaza – CPI L’injuste blocus mené contre la bande  de Gaza va bientôt rentrer dans sa cinquième année. Les occupants  israéliens tentent de montrer au monde que le blocus n’existe pas, mais  tout confirme leur mensonge. Tout d’abord, les habitants  de la bande de Gaza souffrent d’un grand manque de gaz de cuisine. En  effet, l’occupant refuse qu’il entre dans une quantité suffisante. A ce manque s’ajoute actuellement celui du blé et de la farine. Les observateurs croient que les occupants  israéliens misent sur les produits de première nécessité, le blé, la  farine, le gaz, l’électricité, et d’autres choses, dans le dessein  d’humilier le peuple de Gaza.      L’épuisement du blé    Abd Al-Nasser  Al-Ajrami, président de l’association des boulangers palestiniens, dans  des déclarations faites à notre Centre Palestinien d’Information (CPI),  mercredi 19 janvier 2011, confirme que les réserves de blé et de farine  s’épuisent ; cela fait deux mois qu’elles ne se renouvellent pas. Les occupants israéliens en ont permis l’entrée de petites quantités, deux fois  seulement par semaine, après les pressions qu’ils avaient subies après  l’attaque menée contre la flottille internationale "La liberté", dit  Al-Ajrami. Cela n’a duré que peu de temps. Certains moulins publics  s’arrêtent de travailler, faute de blé. Si la situation continue à ce  rythme, ces moulins se retrouveront obligés de mettre la clé sous la porte, constate-t-il. Les boulangeries de la bande de Gaza ne  pourront plus assurer le pain à la population, faute de farine. Le blé  et la farine, « les dépôts n’en ont plus, l’occupation israélienne ne  nous a pas donné la chance d’en stocker », souligne Al-Ajrami. Il attire l’attention sur une catastrophe qui risque de frapper la bande de Gaza, si le manque continue.      Juridiquement parlant    Des juristes palestiniens confirment que la bande de Gaza souffre dans tous les domaines de la vie, sanitaire et alimentaire entre autres. Ossam Younes, directeur du centre Al-Mizan  pour les droits de l’homme, affirme à notre Centre Palestinien  d’Information (CPI) que ces souffrances continueront, tant que le blocus  continuera. C’est l’occupant israélien qui porte la totale  responsabilité de ce qui se passe. C’est lui qui contrôle les points de  passage et le mouvement des marchandises. Il indique que 80% des  habitants de la bande de Gaza dépendent des aides humanitaires venant de  l’extérieur. Younes voit dans la conduite des occupants  israéliens comme une sanction collective. Les occupants ne respectent  pas les droits des civils assurés par la loi humanitaire internationale. Pour sa part, Khalil Abou Chimala,  directeur du centre Al-Mizan pour les droits de l’homme, dit que la  bande de Gaza souffre depuis plus de quatre ans de ce blocus israélien  qui ne permet l’entrée dans la bande de Gaza des produits essentiels  qu’à travers le point de passage de Karni, au compte-goutte. Abou Chimala confirme que tous les convois  d’aides humanitaires arrivant dans la bande de Gaza ne suffisent pas à  subvenir aux besoins ses habitants. Ainsi, différentes catastrophes  attendront la population qui est laissée seule à son sort. | 
 
 
