07/12/2010
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé mardi "très importante" l'amélioration des relations diplomatiques avec la Turquie, au plus bas depuis un raid meurtrier israélien contre un ferry turc au large de la bande de Gaza le 31 mai.
"Le Premier ministre Benjamin Netanyahu accorde une grande importance à l'amélioration des liens bilatéraux", a souligné une source diplomatique israélienne.
"Le Premier ministre Benjamin Netanyahu accorde une grande importance à l'amélioration des liens bilatéraux", a souligné une source diplomatique israélienne.
La décision d'Ankara de dépêcher deux avions-citernes le week-end dernier pour aider Israël à combattre un violent incendie dans le nord du pays représente "une ouverture pour améliorer les relations entre les deux pays", a ajouté cette source.
Mais M. Netanyahu est "déterminé à ce que les soldats et les officiers israéliens ne soient pas susceptibles d'être arrêtés ou poursuivis dans le monde entier", a affirmé la source, en référence à l'assaut israélien contre le ferry turc Mavi Marmara qui a fait 9 morts le 31 mai, pour lequel Ankara exige des excuses et des compensations.
"A présent, les deux parties sont en train de chercher une formule de compromis (...) et les contacts vont se poursuivre dans les tout prochains jours afin de trouver une solution", a poursuivi cette source.
Des responsables turc et israélien se sont réunis dimanche et lundi à Genève pour tenter de surmonter la grave crise diplomatique entre les deux pays.
"Ceux qui veulent ouvrir un nouveau chapitre (dans les rapports turco-israéliens) doivent d'abord accepter leur faute, s'excuser et verser des compensations", a déclaré mardi le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan lors d'un discours au Parlement devant les députés de son parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste).
"Tant que cela n'est pas fait, personne ne doit s'attendre à ce que la Turquie fasse un pas", a souligné M. Erdogan qui a aussi exigé la fin du blocus imposé par Israël contre la bande de Gaza, contrôlé par le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Les rapports entre la Turquie et Israël, alliés stratégiques depuis les années 1990, se sont dégradés à la suite de l'offensive israélienne meurtrière sur Gaza, en décembre 2008/janvier 2009, violemment dénoncée par Ankara, avant d'entrer dans une grave crise en 2010, déclenchée par l'opération contre le Mavi Marmara.
En réponse à ce raid, Ankara a rappelé son ambassadeur à Tel Aviv.
Mais M. Netanyahu est "déterminé à ce que les soldats et les officiers israéliens ne soient pas susceptibles d'être arrêtés ou poursuivis dans le monde entier", a affirmé la source, en référence à l'assaut israélien contre le ferry turc Mavi Marmara qui a fait 9 morts le 31 mai, pour lequel Ankara exige des excuses et des compensations.
"A présent, les deux parties sont en train de chercher une formule de compromis (...) et les contacts vont se poursuivre dans les tout prochains jours afin de trouver une solution", a poursuivi cette source.
Des responsables turc et israélien se sont réunis dimanche et lundi à Genève pour tenter de surmonter la grave crise diplomatique entre les deux pays.
"Ceux qui veulent ouvrir un nouveau chapitre (dans les rapports turco-israéliens) doivent d'abord accepter leur faute, s'excuser et verser des compensations", a déclaré mardi le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan lors d'un discours au Parlement devant les députés de son parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste).
"Tant que cela n'est pas fait, personne ne doit s'attendre à ce que la Turquie fasse un pas", a souligné M. Erdogan qui a aussi exigé la fin du blocus imposé par Israël contre la bande de Gaza, contrôlé par le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Les rapports entre la Turquie et Israël, alliés stratégiques depuis les années 1990, se sont dégradés à la suite de l'offensive israélienne meurtrière sur Gaza, en décembre 2008/janvier 2009, violemment dénoncée par Ankara, avant d'entrer dans une grave crise en 2010, déclenchée par l'opération contre le Mavi Marmara.
En réponse à ce raid, Ankara a rappelé son ambassadeur à Tel Aviv.