Le ministre israélien de la guerre Ehud Barak, chef du Parti travailliste (centre-gauche), a fait l'objet de vives attaques de personnalités de son propre camp qui contestent de plus en plus ouvertement sa direction.
Interviewé mercredi soir à la télévision, le secrétaire de la puissante centrale syndicale Histadrout, Ofer Eini, un des hommes forts du parti, a carrément qualifié Barak d'"idiot".
"Le Parti travailliste a besoin d'un vrai leader. Il faut être idiot pour employer illégalement une (domestique) philippine chez soi quand on est ministre", a déclaré Eini, en faisant allusion à un scandale éclaboussant Barak.
Cette affaire a contribué à la dégradation de l'image du ministre de la guerre, considéré comme un "nouveau riche", dans l'opinion publique.
Interrogé jeudi à la radio, Barak, 68 ans, s'est élevé contre "le style de langage inacceptable" de Ofer Eini.
Le ministre du Commerce et de l'Industrie Binyamin Ben Eliezer, un ancien leader du Parti travailliste, a de son côté posé la question de la succession de Barak.
Interviewé mercredi soir à la télévision, le secrétaire de la puissante centrale syndicale Histadrout, Ofer Eini, un des hommes forts du parti, a carrément qualifié Barak d'"idiot".
"Le Parti travailliste a besoin d'un vrai leader. Il faut être idiot pour employer illégalement une (domestique) philippine chez soi quand on est ministre", a déclaré Eini, en faisant allusion à un scandale éclaboussant Barak.
Cette affaire a contribué à la dégradation de l'image du ministre de la guerre, considéré comme un "nouveau riche", dans l'opinion publique.
Interrogé jeudi à la radio, Barak, 68 ans, s'est élevé contre "le style de langage inacceptable" de Ofer Eini.
Le ministre du Commerce et de l'Industrie Binyamin Ben Eliezer, un ancien leader du Parti travailliste, a de son côté posé la question de la succession de Barak.
"Seule une personnalité extérieure au parti peut prendre la direction des travaillistes", a-t-il plaidé. Jusqu'ici considéré comme très proche du ministre de la guerre, M. Ben Eliezer a assuré qu'il ne briguerait pas la succession de ce dernier, mais entendait "oeuvrer au redressement du parti".
Les travaillistes, en perte de vitesse, sont déchirés par des querelles internes. Deux de leurs ministres, Avishaï Braverman (Minorités) et Yitzhak Herzog (Affaires sociales), ont déjà annoncé leur candidature à la direction du parti.
Selon les médias israéliens, Eini et le chef d'état-major sortant, le général Gaby Ashkenazi, envisageraient eux aussi de briguer la direction de la formation.
Sous la direction de Barak, les travaillistes ont obtenu 13 députés aux législatives de 2009, leur score historique le plus bas, et les derniers sondages les créditent de six élus seulement.
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Les travaillistes, en perte de vitesse, sont déchirés par des querelles internes. Deux de leurs ministres, Avishaï Braverman (Minorités) et Yitzhak Herzog (Affaires sociales), ont déjà annoncé leur candidature à la direction du parti.
Selon les médias israéliens, Eini et le chef d'état-major sortant, le général Gaby Ashkenazi, envisageraient eux aussi de briguer la direction de la formation.
Sous la direction de Barak, les travaillistes ont obtenu 13 députés aux législatives de 2009, leur score historique le plus bas, et les derniers sondages les créditent de six élus seulement.