Les efforts en vue de la reprise des négociations directes israélo-palestiniennes se poursuivent toujours, au moment où les autorités d'occupation ont annoncé la construction de nouvelles colonies en Cisjordanie, alors que les Palestiniens tiennent à concrétiser le processus de réconciliation nationale.
A une semaine de la fin de l'échéance fixée par la Ligue arabe aux Etats-Unis pour qu'ils règlent la question de la colonisation avec Israël et l'obliger à mettre fin à cette pratique illégale, ce dernier a annoncé un nouveau projet de colonies en Cisjordanie occupée, alors que les Palestiniens ont accentué les concertations en vue de la réconciliation nationale. Les autorités de l'occupation israélienne ont entamé la construction de plus de cinquante nouvelles colonies à Beldat Beïtamr, dans le nord d'El-Khalil en Cisjordanie, a affirmé Mohamed Awadh, porte-parole du "Projet palestinien de Solidarité". Israël veut ajouter ces nouvelles constructions à la colonie de "Kermistort", entrant dans la cadre d'un vaste projet qui consiste à changer la réalité sur le terrain en vue des prochaines négociations avec les Palestiniens, a-t-il signalé.
Le porte-parole de l'Autorité palestinienne, Nabil Abou Roudeina a affirmé que le Comité de suivi de la Ligue arabe se réunira après la fin de l'échéance fixée à Washington pour étudier toutes les possibilités et les décisions à prendre. "Israël refuse tout gel de colonisation en Cisjordanie", a indiqué Abou Roudeina. "Et c'est pour ça qu'il faut intensifier les consultations arabes dans les prochains jours" à propos de l'avenir du processus de paix et de la question palestinienne en général, a-t-il martelé. Dans ce contexte, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a indiqué qu'en cas d'absence d'avancées dans le processus de paix, il pourrait avoir recours à plusieurs possibilités, dont la saisie des Nations unies et du Conseil de sécurité pour trouver une solution. M. Abbas, qui se trouve depuis mardi au Koweït dans le cadre d'une tournée dans la région du Golfe, doit discuter avec les responsables koweïtiens des moyens de débloquer l'impasse à laquelle est confronté le processus de paix. Pour sa part l'administration américaine, qui a souligné que les négociations sont la seule voix pour atteindre la paix, a informé l'Autorité palestinienne qu'elle poursuivait ses efforts avec Israël pour le convaincre de geler les activités de colonisation. Ces nouvelles provocations israéliennes ont été dénoncées par le Premier ministre palestinien Salam Fayyad qui a réaffirmé lors d'une visite mardi à El Qods occupée, les droits du peuple palestinien sur sa terre.
De son côté, la Ligue arabe a averti la communauté internationale contre la dégradation de la situation dans la région, où Israël poursuit ses tentatives de modifier la réalité géographique et intensifie ses atteintes aux patrimoines musulmans et chrétiens. L'Organisation panarabe a appelé, à cet effet, à l'occasion des 93 ans de la Déclaration de Balfour publiée le 2 novembre 1917, la communauté internationale à obliger Israël à se conformer à la législation internationale et à se retirer des territoires palestiniens occupés en 1967. Ces développements interviennent alors qu'une réunion de réconciliation entre le Fatah, dirigé par le président palestinien Mahmoud Abbas, et le mouvement Hamas doit se tenir le 9 novembre à Damas.
Des sources palestiniennes ont rapporté que ce nouveau round de dialogue verra également la participation d'experts en sécurité qui devront aborder des dossiers sécuritaires.
La dernière réunion entre le Fatah et le Hamas a été organisée fin septembre à Damas, où les deux mouvements se sont mis d'accord sur les dossiers portant sur les élections et la réforme de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), sans parvenir à un accord sur le dossier de la sécurité.
La conclusion d'un accord de reconciliation renforcera l'union et la cohésion entre Palestiniens face à Israël, à même d'empêcher ce dernier de poursuivre sa politique répressive et de l'obliger à respecter ses engagements et à négocier de façon sérieuse.
L'Autorité palestinienne avait suspendu les négociations directes avec les Israéliens, entamées début septembre sous l'égide de Washington, en raison de la poursuite de la colonisation.
A une semaine de la fin de l'échéance fixée par la Ligue arabe aux Etats-Unis pour qu'ils règlent la question de la colonisation avec Israël et l'obliger à mettre fin à cette pratique illégale, ce dernier a annoncé un nouveau projet de colonies en Cisjordanie occupée, alors que les Palestiniens ont accentué les concertations en vue de la réconciliation nationale. Les autorités de l'occupation israélienne ont entamé la construction de plus de cinquante nouvelles colonies à Beldat Beïtamr, dans le nord d'El-Khalil en Cisjordanie, a affirmé Mohamed Awadh, porte-parole du "Projet palestinien de Solidarité". Israël veut ajouter ces nouvelles constructions à la colonie de "Kermistort", entrant dans la cadre d'un vaste projet qui consiste à changer la réalité sur le terrain en vue des prochaines négociations avec les Palestiniens, a-t-il signalé.
Le porte-parole de l'Autorité palestinienne, Nabil Abou Roudeina a affirmé que le Comité de suivi de la Ligue arabe se réunira après la fin de l'échéance fixée à Washington pour étudier toutes les possibilités et les décisions à prendre. "Israël refuse tout gel de colonisation en Cisjordanie", a indiqué Abou Roudeina. "Et c'est pour ça qu'il faut intensifier les consultations arabes dans les prochains jours" à propos de l'avenir du processus de paix et de la question palestinienne en général, a-t-il martelé. Dans ce contexte, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a indiqué qu'en cas d'absence d'avancées dans le processus de paix, il pourrait avoir recours à plusieurs possibilités, dont la saisie des Nations unies et du Conseil de sécurité pour trouver une solution. M. Abbas, qui se trouve depuis mardi au Koweït dans le cadre d'une tournée dans la région du Golfe, doit discuter avec les responsables koweïtiens des moyens de débloquer l'impasse à laquelle est confronté le processus de paix. Pour sa part l'administration américaine, qui a souligné que les négociations sont la seule voix pour atteindre la paix, a informé l'Autorité palestinienne qu'elle poursuivait ses efforts avec Israël pour le convaincre de geler les activités de colonisation. Ces nouvelles provocations israéliennes ont été dénoncées par le Premier ministre palestinien Salam Fayyad qui a réaffirmé lors d'une visite mardi à El Qods occupée, les droits du peuple palestinien sur sa terre.
De son côté, la Ligue arabe a averti la communauté internationale contre la dégradation de la situation dans la région, où Israël poursuit ses tentatives de modifier la réalité géographique et intensifie ses atteintes aux patrimoines musulmans et chrétiens. L'Organisation panarabe a appelé, à cet effet, à l'occasion des 93 ans de la Déclaration de Balfour publiée le 2 novembre 1917, la communauté internationale à obliger Israël à se conformer à la législation internationale et à se retirer des territoires palestiniens occupés en 1967. Ces développements interviennent alors qu'une réunion de réconciliation entre le Fatah, dirigé par le président palestinien Mahmoud Abbas, et le mouvement Hamas doit se tenir le 9 novembre à Damas.
Des sources palestiniennes ont rapporté que ce nouveau round de dialogue verra également la participation d'experts en sécurité qui devront aborder des dossiers sécuritaires.
La dernière réunion entre le Fatah et le Hamas a été organisée fin septembre à Damas, où les deux mouvements se sont mis d'accord sur les dossiers portant sur les élections et la réforme de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), sans parvenir à un accord sur le dossier de la sécurité.
La conclusion d'un accord de reconciliation renforcera l'union et la cohésion entre Palestiniens face à Israël, à même d'empêcher ce dernier de poursuivre sa politique répressive et de l'obliger à respecter ses engagements et à négocier de façon sérieuse.
L'Autorité palestinienne avait suspendu les négociations directes avec les Israéliens, entamées début septembre sous l'égide de Washington, en raison de la poursuite de la colonisation.
------------------------
L'UNRWA réaffirme son engagement à garantir les droits des réfugiés palestiniens
L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a réaffirmé hier, sa position et "l'engagement juridique de la communauté internationale à garantir les droits des réfugiés palestiniens, conformément au droit international et aux décisions de l'ONU". La directrice du bureau de l'UNRWA au Caire, Mme Abir Khricha a démenti dans une lettre adressée à la Ligue arabe, tout lien de l'UNRWA avec les déclarations du directeur de son bureau à New York, Andrew Witley, selon lesquelles les réfugiés palestiniens ne devraient pas nourrir l'espoir de retourner un jour chez eux et que les Etats arabes devraient leur chercher un endroit sur leurs sols respectifs en vue de les naturaliser. "L'opinion exprimée par Andrew Witley ne reflète, en aucun cas, le point de vue de l'Agence. Elle est même contradictoire avec sa position officielle", a-t-elle rappelé. Les déclarations de Witley, qui doit quitter son poste début 2011, ont été condamnées par la Ligue arabe, qui avait réaffirmé le droit de retour des réfugiés palestiniens, un droit fondamental et inaliénable auquel plus de 4,5 millions de réfugiés palestiniens, forcés à l'exil, demeurent attachés. Un droit revendiqué à maintes reprises par la Ligue arabe. "Israël est le premier responsable de la tragédie des réfugiés palestiniens", a estimé la Ligue.
L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a réaffirmé hier, sa position et "l'engagement juridique de la communauté internationale à garantir les droits des réfugiés palestiniens, conformément au droit international et aux décisions de l'ONU". La directrice du bureau de l'UNRWA au Caire, Mme Abir Khricha a démenti dans une lettre adressée à la Ligue arabe, tout lien de l'UNRWA avec les déclarations du directeur de son bureau à New York, Andrew Witley, selon lesquelles les réfugiés palestiniens ne devraient pas nourrir l'espoir de retourner un jour chez eux et que les Etats arabes devraient leur chercher un endroit sur leurs sols respectifs en vue de les naturaliser. "L'opinion exprimée par Andrew Witley ne reflète, en aucun cas, le point de vue de l'Agence. Elle est même contradictoire avec sa position officielle", a-t-elle rappelé. Les déclarations de Witley, qui doit quitter son poste début 2011, ont été condamnées par la Ligue arabe, qui avait réaffirmé le droit de retour des réfugiés palestiniens, un droit fondamental et inaliénable auquel plus de 4,5 millions de réfugiés palestiniens, forcés à l'exil, demeurent attachés. Un droit revendiqué à maintes reprises par la Ligue arabe. "Israël est le premier responsable de la tragédie des réfugiés palestiniens", a estimé la Ligue.
------------------------
L'Algérie, pays exemplaire dans la compréhension de l'importance du problème palestinien
L'Algérie est un pays exemplaire dans la compréhension de l'importance du problème palestinien, a souligné, hier, à Oran, le diplomate français Stéphane Hessel, membre du comité de parrainage du Tribunal Russell pour la Palestine (TRP).
"L'Algérie reste pour moi l'exemple d'un pays qui a compris l'importance du problème palestinien", a affirmé M. Hessel lors d'une rencontre animée au pôle universitaire d'Oran au profit des étudiants de la faculté de droit. Agé de 93 ans, ce diplomate ayant dignité d'ambassadeur de France est également connu pour avoir participé à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme en 1948. Dans son intervention, proposée à l'invitation de l'université d'Oran en partenariat avec le Centre culturel français, M. Hessel a également souligné "l'intérêt des Algériens pour tous les efforts allant dans le sens d'un règlement juste et durable du conflit palestino-israélien". "Le Tribunal Russell pour la Palestine est une contribution à ces efforts", a-t-il expliqué en précisant que ce tribunal a un pouvoir d'influence, "montrant clairement au monde entier les manquements d'Israël au droit international". M. Hessel a mis l'accent, en outre, sur le rôle des personnalités liées au TRP qui, aujourd'hui, apportent leur concours pour éclairer l'opinion publique, "comme ça a été le cas du temps où l'Algérie luttait difficilement pour son indépendance". Ces personnalités sont fédérées pour faire barrage à ce qui est "une négation du droit fondamental de la Palestine", a-t-il insisté. La visite du diplomate français à Oran intervient après son récent séjour en Palestine où "la situation est inacceptable", notamment à Ghaza où il a relevé "le désespoir d'une population privée de moyens de commerce avec le monde extérieur". M. Hessel a abordé à cet égard la responsabilité des Etats-Unis d'Amérique et de l'Union européenne qui doivent, a-t-il dit, "se montrer courageux pour opposer à la politique israélienne une pression forte". "C'est dans cette direction que les Palestiniens espèrent que le TRP pourra participer à cet effort, qui est un effort de paix et non de guerre", a-t-il indiqué, en soutenant la solution que les Nations unies proposent depuis 1967 avec les résolutions 242 et 338. Le Tribunal Russel pour la Palestine a été fondé en mars 2009 suite à la sauvage agression israélienne contre Ghaza en décembre 2008 et janvier 2009, et ce, dans le but de "mobiliser les opinions publiques, mettre fin à l’impunité d’Israël et aboutir à un règlement juste et durable du conflit". La première session internationale de ce tribunal, tenue en mars dernier à Barcelone (Espagne) sous la présidence honoraire de M. Hessel, avait mis en relief "les complicités et omissions de l’Union européenne et de ses Etats membres dans la poursuite de l’occupation des territoires palestiniens et la perpétuation des violations du droit international par Israël en toute impunité". La deuxième session, prévue à Londres (Angleterre) du 20 au 22 novembre prochain, examinera "les Responsabilités de grandes entreprises internationales dans les violations des droits humains et du droit international humanitaire par Israël", a fait savoir M. Hessel.
Deux autres sessions sont programmées en 2011, à Johannesburg (Afrique du Sud) puis à New York (USA), a-t-il encore fait savoir.
L'Algérie est un pays exemplaire dans la compréhension de l'importance du problème palestinien, a souligné, hier, à Oran, le diplomate français Stéphane Hessel, membre du comité de parrainage du Tribunal Russell pour la Palestine (TRP).
"L'Algérie reste pour moi l'exemple d'un pays qui a compris l'importance du problème palestinien", a affirmé M. Hessel lors d'une rencontre animée au pôle universitaire d'Oran au profit des étudiants de la faculté de droit. Agé de 93 ans, ce diplomate ayant dignité d'ambassadeur de France est également connu pour avoir participé à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme en 1948. Dans son intervention, proposée à l'invitation de l'université d'Oran en partenariat avec le Centre culturel français, M. Hessel a également souligné "l'intérêt des Algériens pour tous les efforts allant dans le sens d'un règlement juste et durable du conflit palestino-israélien". "Le Tribunal Russell pour la Palestine est une contribution à ces efforts", a-t-il expliqué en précisant que ce tribunal a un pouvoir d'influence, "montrant clairement au monde entier les manquements d'Israël au droit international". M. Hessel a mis l'accent, en outre, sur le rôle des personnalités liées au TRP qui, aujourd'hui, apportent leur concours pour éclairer l'opinion publique, "comme ça a été le cas du temps où l'Algérie luttait difficilement pour son indépendance". Ces personnalités sont fédérées pour faire barrage à ce qui est "une négation du droit fondamental de la Palestine", a-t-il insisté. La visite du diplomate français à Oran intervient après son récent séjour en Palestine où "la situation est inacceptable", notamment à Ghaza où il a relevé "le désespoir d'une population privée de moyens de commerce avec le monde extérieur". M. Hessel a abordé à cet égard la responsabilité des Etats-Unis d'Amérique et de l'Union européenne qui doivent, a-t-il dit, "se montrer courageux pour opposer à la politique israélienne une pression forte". "C'est dans cette direction que les Palestiniens espèrent que le TRP pourra participer à cet effort, qui est un effort de paix et non de guerre", a-t-il indiqué, en soutenant la solution que les Nations unies proposent depuis 1967 avec les résolutions 242 et 338. Le Tribunal Russel pour la Palestine a été fondé en mars 2009 suite à la sauvage agression israélienne contre Ghaza en décembre 2008 et janvier 2009, et ce, dans le but de "mobiliser les opinions publiques, mettre fin à l’impunité d’Israël et aboutir à un règlement juste et durable du conflit". La première session internationale de ce tribunal, tenue en mars dernier à Barcelone (Espagne) sous la présidence honoraire de M. Hessel, avait mis en relief "les complicités et omissions de l’Union européenne et de ses Etats membres dans la poursuite de l’occupation des territoires palestiniens et la perpétuation des violations du droit international par Israël en toute impunité". La deuxième session, prévue à Londres (Angleterre) du 20 au 22 novembre prochain, examinera "les Responsabilités de grandes entreprises internationales dans les violations des droits humains et du droit international humanitaire par Israël", a fait savoir M. Hessel.
Deux autres sessions sont programmées en 2011, à Johannesburg (Afrique du Sud) puis à New York (USA), a-t-il encore fait savoir.