Par Claude Ganne, ISM-France
Ce lundi matin, tout le monde était debout à 5h30, au lever du jour ; à 7h, tout le monde était prêt, proche des véhicules, et nous ne sommes pas partis…
Quelles disent les rumeurs ?
a) le capitaine du ferry veut plus d’argent, il veut 300 dollars par passager, parce qu’il ne veut pas respecter l’itinéraire prévu de 18h de mer, il veut faire un détour de 8 heures, soit 26 heures de mer.
b) le capitaine ou les autorités du port, ce point n’est pas clair, réclament de voir les passeports, démarche totalement inhabituelle, et donc étrange. Veulent-ils s’assurer que les « 17 bannis » resteront bien à quai ?
c) le gouverneur de Lattaquié serait entré dans la négociation et il imposerait à VP le résultat obtenu.
Après la réunion de tous les membres, ce lundi soir, il ressort que :
- le ferry ne chargera que les véhicules, pas les passagers parce qu’il n’est pas certifié pour le transport des passagers ; donc seules une quinzaine de personnes pourront monter sur le bateau pour assurer la sécurité des véhicules ;
- il semblerait que l’accord pourrait se faire sur la base de 70 000 dollars (au lieu des 100.000 initialement demandés par le capitaine du ferry) ;
- il existe une ligne de ferry qui part de Tartus, port syrien voisin et qui va à Alexandrie, mais les autorités égyptiennes ont refusé au convoi la possibilité de passer par Alexandrie ;
- elles obligent le convoi à arriver en Egypte à Al-Arish, c'est-à-dire le plus près possible de Rafah ;
- donc, si les organisateurs de VP ne trouvent pas un autre bateau à des conditions normales qui nous emmènent tous, véhicules et passagers, de Lattaquié à Al-Arish, ils signeront ce contrat demain matin et il serait alors possible de charger les véhicules demain après midi sur ce bateau ;
- visiblement, le propriétaire du bateau a peur d’une attaque israélienne et cela explique son refus de prendre les passagers ;
- les passagers, c'est-à-dire la quasi-totalité des personnes présentes, prendraient l’avion de Lattaquié pour Al-Arish (affréter un charter spécial pour diminuer le prix).
Quelles disent les rumeurs ?
a) le capitaine du ferry veut plus d’argent, il veut 300 dollars par passager, parce qu’il ne veut pas respecter l’itinéraire prévu de 18h de mer, il veut faire un détour de 8 heures, soit 26 heures de mer.
b) le capitaine ou les autorités du port, ce point n’est pas clair, réclament de voir les passeports, démarche totalement inhabituelle, et donc étrange. Veulent-ils s’assurer que les « 17 bannis » resteront bien à quai ?
c) le gouverneur de Lattaquié serait entré dans la négociation et il imposerait à VP le résultat obtenu.
Après la réunion de tous les membres, ce lundi soir, il ressort que :
- le ferry ne chargera que les véhicules, pas les passagers parce qu’il n’est pas certifié pour le transport des passagers ; donc seules une quinzaine de personnes pourront monter sur le bateau pour assurer la sécurité des véhicules ;
- il semblerait que l’accord pourrait se faire sur la base de 70 000 dollars (au lieu des 100.000 initialement demandés par le capitaine du ferry) ;
- il existe une ligne de ferry qui part de Tartus, port syrien voisin et qui va à Alexandrie, mais les autorités égyptiennes ont refusé au convoi la possibilité de passer par Alexandrie ;
- elles obligent le convoi à arriver en Egypte à Al-Arish, c'est-à-dire le plus près possible de Rafah ;
- donc, si les organisateurs de VP ne trouvent pas un autre bateau à des conditions normales qui nous emmènent tous, véhicules et passagers, de Lattaquié à Al-Arish, ils signeront ce contrat demain matin et il serait alors possible de charger les véhicules demain après midi sur ce bateau ;
- visiblement, le propriétaire du bateau a peur d’une attaque israélienne et cela explique son refus de prendre les passagers ;
- les passagers, c'est-à-dire la quasi-totalité des personnes présentes, prendraient l’avion de Lattaquié pour Al-Arish (affréter un charter spécial pour diminuer le prix).