Par ISM
Le vendredi 22 octobre, dans le village d’An-Nabi Salah, la manifestation non violente hebdomadaire contre la colonie illégale Hamish a eu lieu. Contrairement aux autres villages engagés dans la résistance populaire, beaucoup de femmes, de jeunes filles et d’enfants ont participé à la protestation. Aujourd’hui, il y eut une manifestation des enfants. Une commémoration a aussi eu lieu en souvenir du massacre dans un village alors que les enfants allaient à l’école, pendant la deuxième intifada.
Les soldats et la police des frontières ont commencé à tirer des grenades lacrymogènes à l’intérieur du village pour empêcher les gens d’aller manifester. Ils sont aussi entrés dans le village et ont tiré sur la manifestation des enfants.
Tous les jeudis, les soldats encerclent le village qui prépare la manifestation du vendredi. Le jeudi 21 octobre, ils ont cherché une maison à occuper qui soit bien située pour voir ce qui se passait dans le village et depuis laquelle ils pouvaient tirer facilement. Les gens ont demandé aux soldats de ne pas entrer dans la maison et ils ont fini par accepter. Cependant, ils ont tiré une grenade dans une autre maison, provoquant un début d’incendie. Heureusement, personne n’était dans la maison.
Ils ont aussi tiré des grenades lacrymogènes dans une autre maison au centre du village. Une femme s’est mise à vomir et n’a plus pu bouger ses bras et ses jambes pendant un long moment.
La manifestation a repris ensuite et les participants ont commencé à chanter, à crier des slogans contre l’occupation israélienne.
Lorsque les manifestants revenaient vers le village, des jeunes ont jeté des pierres aux soldats et l’armée a commencé à tirer des salves de grenades lacrymogènes. Plusieurs personnes ont été incommodées par les gaz. Trois Palestiniens ont été arrêtés pendant quelques heures plus relâchés.
Al Ma’asara
La manifestation de ce vendredi 22 à Al-Ma’asara marquait 4 ans de protestations hebdomadaire dans le cadre de la lutte populaire contre l’occupation israélienne, la confiscation de la terre par la construction des colonies et du mur d’apartheid. Des centaines de participants, venus de France, Italie, Espagne, Grande-Bretagne et d’autres pays ont accompagné les Palestiniens. Des activistes israéliens d’Anarchistes contre le Mur, d’Active Stills et de Ta’ayush étaient aussi présents, ainsi que Luisa Morgantini, ancienne vice-présidente du Parlement européen.
Les forces israéliennes ont stoppé la manifestation bien avant qu’elle parvienne à sa destination et ont immédiatement utilisé des grenades assourdissantes et lacrymogènes pour disperser les activistes, en dépit de la nature pacifique de la manifestation. Un activiste français a été blessé par une grenade lacrymogène à haute vélocité lorsqu’une grenade tirée en l’air par les forces israéliennes l’a touché à la tête.
Deux activistes israéliens ont été détenus après qu’ils aient traversé la ligne formée par les soldats. Les manifestants ont refusé de quitter les lieux tant qu’ils n’étaient pas libérés.
Les habitants d’Al-Ma’asara, ainsi que les supporter internationaux, ont déclaré qu’ils continueraient à lutter pour la défense de leurs droits.
Bil’in
Trois militants ont été asphyxiés par l’inhalation des gaz lacrymogènes lors de la manifestation de vendredi 22 à Bil’in contre le mur d’apartheid. La marche était organisée par le Comité populaire contre le mur et regroupait des Palestiniens, des militants israéliens et internationaux.
Les participants ont brandi des drapeaux palestiniens et des photos des prisonniers de la résistance populaire, tout en chantant des slogans condamnant la politique israélienne d’occupation, de colonisation et la répression des prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. Les manifestants ont aussi scandé des slogans contre la politique israélienne de nettoyage ethnique des Palestiniens de Jérusalem, comme on le voit à Silwan et à Sheikh Jarrah, et ils ont aussi protesté contre le siège de Gaza.
Le Comité populaire de Bil’in contre le mur a aussi dénoncé la persécution de ses activistes Abdullah Abo Rahma et Adeeb Abo Rahma. Il estime que leurs procès sont biaisés parce qu’ils défendent leur terre annexée illégalement par le mur d’apartheid. Le Comité populaire affirme que la lutte contre le mur est légitime et légale et appelle la communauté internationale et les organisations pour les droits de l’homme à soutenir les leaders et les activistes de la résistance populaire.
La marche s’est dirigée vers le mur, où l’attendaient les forces d’occupation israéliennes. Lorsque les manifestants ont tenté de traverser la zone derrière le mur, qui appartient aux villageois de Bi’lin, l’armée a tiré des bombes assourdissantes, des grenades lacrymogènes et des balles caoutchouc-acier sur la foule. Trois participants ont été blessés, dont Lama Abdullah Abo Rahma, 8 ans, qui a eu de grosses difficultés à respirer. Mohammed Shawkat Al-Khateeb, 17 ans, et Ahmed Abdel Fattah Bernat, 17 ans, furent parmi les plus affectés sur les dizaines d’autres asphyxiés par l’inhalation des gaz lacrymogènes.
Avant la marche, des délégations d’Espagne, France et Grande-Bretagne ont rencontré les membres du Comité populaire contre le mur et les colonies dans le local d’ISM à Bil’in. Les délégations ont écouté les explications détaillées du Comité populaire sur l’expérience de la résistance populaire non violente à Bil’in au cours de cinq années et demi passées et sur le rôle de la solidarité internationale dans la résistance populaire de Bil’in.
Traduction : MR pour ISM
Les soldats et la police des frontières ont commencé à tirer des grenades lacrymogènes à l’intérieur du village pour empêcher les gens d’aller manifester. Ils sont aussi entrés dans le village et ont tiré sur la manifestation des enfants.
Tous les jeudis, les soldats encerclent le village qui prépare la manifestation du vendredi. Le jeudi 21 octobre, ils ont cherché une maison à occuper qui soit bien située pour voir ce qui se passait dans le village et depuis laquelle ils pouvaient tirer facilement. Les gens ont demandé aux soldats de ne pas entrer dans la maison et ils ont fini par accepter. Cependant, ils ont tiré une grenade dans une autre maison, provoquant un début d’incendie. Heureusement, personne n’était dans la maison.
Ils ont aussi tiré des grenades lacrymogènes dans une autre maison au centre du village. Une femme s’est mise à vomir et n’a plus pu bouger ses bras et ses jambes pendant un long moment.
La manifestation a repris ensuite et les participants ont commencé à chanter, à crier des slogans contre l’occupation israélienne.
Lorsque les manifestants revenaient vers le village, des jeunes ont jeté des pierres aux soldats et l’armée a commencé à tirer des salves de grenades lacrymogènes. Plusieurs personnes ont été incommodées par les gaz. Trois Palestiniens ont été arrêtés pendant quelques heures plus relâchés.
Al Ma’asara
La manifestation de ce vendredi 22 à Al-Ma’asara marquait 4 ans de protestations hebdomadaire dans le cadre de la lutte populaire contre l’occupation israélienne, la confiscation de la terre par la construction des colonies et du mur d’apartheid. Des centaines de participants, venus de France, Italie, Espagne, Grande-Bretagne et d’autres pays ont accompagné les Palestiniens. Des activistes israéliens d’Anarchistes contre le Mur, d’Active Stills et de Ta’ayush étaient aussi présents, ainsi que Luisa Morgantini, ancienne vice-présidente du Parlement européen.
Les forces israéliennes ont stoppé la manifestation bien avant qu’elle parvienne à sa destination et ont immédiatement utilisé des grenades assourdissantes et lacrymogènes pour disperser les activistes, en dépit de la nature pacifique de la manifestation. Un activiste français a été blessé par une grenade lacrymogène à haute vélocité lorsqu’une grenade tirée en l’air par les forces israéliennes l’a touché à la tête.
Deux activistes israéliens ont été détenus après qu’ils aient traversé la ligne formée par les soldats. Les manifestants ont refusé de quitter les lieux tant qu’ils n’étaient pas libérés.
Les habitants d’Al-Ma’asara, ainsi que les supporter internationaux, ont déclaré qu’ils continueraient à lutter pour la défense de leurs droits.
Bil’in
Trois militants ont été asphyxiés par l’inhalation des gaz lacrymogènes lors de la manifestation de vendredi 22 à Bil’in contre le mur d’apartheid. La marche était organisée par le Comité populaire contre le mur et regroupait des Palestiniens, des militants israéliens et internationaux.
Les participants ont brandi des drapeaux palestiniens et des photos des prisonniers de la résistance populaire, tout en chantant des slogans condamnant la politique israélienne d’occupation, de colonisation et la répression des prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. Les manifestants ont aussi scandé des slogans contre la politique israélienne de nettoyage ethnique des Palestiniens de Jérusalem, comme on le voit à Silwan et à Sheikh Jarrah, et ils ont aussi protesté contre le siège de Gaza.
Le Comité populaire de Bil’in contre le mur a aussi dénoncé la persécution de ses activistes Abdullah Abo Rahma et Adeeb Abo Rahma. Il estime que leurs procès sont biaisés parce qu’ils défendent leur terre annexée illégalement par le mur d’apartheid. Le Comité populaire affirme que la lutte contre le mur est légitime et légale et appelle la communauté internationale et les organisations pour les droits de l’homme à soutenir les leaders et les activistes de la résistance populaire.
La marche s’est dirigée vers le mur, où l’attendaient les forces d’occupation israéliennes. Lorsque les manifestants ont tenté de traverser la zone derrière le mur, qui appartient aux villageois de Bi’lin, l’armée a tiré des bombes assourdissantes, des grenades lacrymogènes et des balles caoutchouc-acier sur la foule. Trois participants ont été blessés, dont Lama Abdullah Abo Rahma, 8 ans, qui a eu de grosses difficultés à respirer. Mohammed Shawkat Al-Khateeb, 17 ans, et Ahmed Abdel Fattah Bernat, 17 ans, furent parmi les plus affectés sur les dizaines d’autres asphyxiés par l’inhalation des gaz lacrymogènes.
Avant la marche, des délégations d’Espagne, France et Grande-Bretagne ont rencontré les membres du Comité populaire contre le mur et les colonies dans le local d’ISM à Bil’in. Les délégations ont écouté les explications détaillées du Comité populaire sur l’expérience de la résistance populaire non violente à Bil’in au cours de cinq années et demi passées et sur le rôle de la solidarité internationale dans la résistance populaire de Bil’in.
Traduction : MR pour ISM