mercredi 20 octobre 2010

La colonisation, le constant de la politique israélienne

Mardi, 19 Octobre 2010 08:38 
IRIB - Malgré les protestations de la communauté internationale contre la politique de la colonisation dans les territoires occupés, le Premier ministre Benyamin Netanyahu a dit que la poursuite de la colonisation assure l’avenir d’Israël. Lors de la réunion du cabinet israélien, Netanyahu a annoncé que les constructions se poursuivent toujours dans les villes et villages pour que les colonies assurent l’avenir d’Israël. Idem pour le vice-Premier ministre israélien, Silvan Shalom qui a, pour sa part, réaffirmé qu’Al-Qods resterait la capitale éternelle d’Israël et toujours sous contrôle des Israéliens. Et tout cela alors que le président de l’Autorité autonome, Mahmoud Abbas a subordonné la poursuite des négociations au gel de la colonisation dans les régions palestiniennes occupées en 1967. Le cabinet du régime sioniste a, pourtant, détruit, avec la décision de la construction de 240 nouvelles unités résidentielles, tous les efforts internationaux en faveur de la poursuite des négociations. N’oublions pas que la réunion entre Abbas et Netanyahu qui aurait dû dérouler le 21 octobre à Paris, a été reportée après la protestation de la France contre la nouvelle décision d’Israël. Le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero a dit, dans un communiqué, que la décision d’Israël de construire de  nouvelles colonies sur les régions occupées, était inappropriée et qu’elle devait être révisée. De même, l’OCI a qualifié de provocatrice la décision du régime sioniste, ce qui constitue d’après son secrétaire général, une transgression de la volonté de la communauté internationale. Mais dans des circonstances où le régime sioniste a, encore une fois, montré son visage expansionniste, avec ses nouvelles implantations, un responsable du Fatah a demandé la relance de l’Intifada pour réparer l’image de ce  mouvement auprès des Palestiniens. Il est vrai que le Fatah de Mahmoud Abbas est fortement divisé sur la poursuite des négociations avec Israël, qui, aux yeux de certains membres du Fatah, nuirait à l'image du mouvement. Le gel de la colonisation, le démantèlement des colonies notamment à Qods, le rapatriement des réfugiés, la libération des prisonniers palestiniens et la formation d’un Etat indépendant avec Qods comme capitale, comptent parmi les exigences de la partie palestinienne dont les autorités ne veulent rien entendre.
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