[ 27/10/2010 - 17:13 ] |
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Gaza - CPI « J’appelle les gouvernements occidentaux à aider notre peuple palestinien à se libérer et à mettre fin à l’occupation », a annoncé le premier ministre palestinien, Ismail Haniyeh auprès d’une délégation juridique française qu’avait accueilli, à Gaza, aujourd’hui, mercredi 27/10. « Notre gouvernement est prêt à ouvrir un dialogue direct avec l’occident », a souligné ainsi Haniyeh. Devant la délégation juridique française qui comportait l’ancien ambassadeur français Stefan Eisele, rédacteurs juridiques de la Déclaration universelle des droits de l'homme et Régis Debray conseiller de l'ancien Président français François Mitterrand, en présence du ministre de la Justice Mohammed Faraj al-Ghoul, et sous-secrétaire du ministère des Affaires étrangères, M. Ahmed Youssef, ainsi le porte-parole du gouvernement Taher al-Nounou et le juriste palestinien aux droits de l'homme Issam Younis, directeur du « Centre d’Al Mizan » des droits de l'homme, Haniyeh a insisté sur la nécessité de rendre justice au peuple palestinien opprimé, ajoutant à l’important que les gouvernements occidentaux doit entamer un discourt direct avec le gouvernement pour bien évaluer ses positions, ses prévisions et non pas d’entendre de loin sur le gouvernement. Haniyeh a appelé la délégation à soutenir le peuple palestinien pour se libérer de l'occupation, de finir la colonisation et la création d'un Etat palestinien indépendant viable avec Jérusalem (Al Qods occupée) comme sa capitale éternelle, en soulignant la nécessité de mettre fin au siège injuste contre la population de Gaza, qui s'est transformée en une grande prison. Pour sa part, Estelle a déploré le manque d'aide de la communauté internationale aux palestiniens depuis la Nakba, pour rétablir leurs droits, et l'existence de deux poids deux mesures dans l'application du droit international dans l'intérêt de l'occupation depuis la Nakba. Estelle espère que la cette situation se change et le peuple palestinien prenne ses droits légaux, et établisse sa propre état, ainsi qu’il y soit une justice dans l'application du droit international et la Déclaration universelle des droits de l'homme. |