Mercredi 27 Octobre 2010
Une liste des donateurs potentiels pour financer la campagne de 2007 de Netanyahou témoigne d’une véritable industrie du financement politique de la droite dure israélienne aux US. On retrouve sur cette liste des personnalités d’extrême droite, mais aussi des gens ayant eu des démêlés avec la Justice.
Le quotidien israélien à grand tirage, Yedihot Ahronoth a publié vendredi une liste de donateurs potentiels pour financer la campagne pour le poste de premier ministre de Benjamin Netanyahou.
L’un des documents publiés inclus des commentaires écrits de la main même de Netanyahou et fournit un aperçu d’une véritable industrie du financement politique de Netanyahou aux US.
Netanyahou à l’époque dans l’opposition a lui-même barré le nom des personnes qui, pensait-il, ne lui ferait aucune donation pour les primaires du Likud le parti qu’il dirige. Il a divisé les autres donateurs potentiels en 4 catégories selon qu’il estimait « que cela valait la peine » ou non de les contacter.
Le premier groupe comprend les étrangers qu’il faut contacter, et seul un nom - celui d’une personne qui ne fait pas de don à la droite- a été barré par Netanyahou. Les chiffres 3 et 4 ont été inscrits en marge de noms de millionnaires avec une petite chance d’en obtenir des dons.
Netanyahou ne semble pas être apprécié par les millionnaires israéliens car aucun n’a donné pour les primaires. Par contre il a bénéficié de dons d’Américains, de quelques Britanniques mais aussi de Français, dont des personnes classées à l’extrême droite et des gens ayant eu des démêlés avec la Justice.
On estime que les fonds obtenus par Netanyahou sont à 98% d’origine étrangère.
Autrement dit le régime sioniste a à sa tête un premier ministre financé par des Sionistes de l’étranger principalement des Etats Unis.
L’un des hommes inscrit sur la liste des donateurs, Kenneth S. Abramowitz, est un ardent défenseur du « Grand Israël » convaincu que toute négociation avec les Palestiniens est futile que l’administration Obama sera « jetée dehors », et que le groupe américain pro sioniste modéré J.Street a besoin de « soins psychiatriques ».
Netanyahou affirme préférer collecter des fonds à l’étranger pour éviter « tout conflit d’intérêt ».
Une chose est sûre Israël qui affirme être une « démocratie » a depuis longtemps - que ce soit avec Netanyahou ou d’autres responsables politiques - adopté les méthodes de financement des campagnes électorales américaines qui foulent au pied la démocratie et font que le pouvoir politique tombe entre les mains des plus « offrants » des Lobbys dont le très riche Lobby Sioniste américain AIPAC qui dicte sa politique étrangère au Congrès américain.
Netanyahou et les Médias
Sur cette liste on trouve le nom de Rupert Murdoch classé en 2006 88 ème plus grande fortune mondiale, à la tête de l’un des plus grands groupes médiatiques mondial News Corporation comprenant de nombreux sites internet, un grand nombre de journaux tels le New York Post, le Wall Street Journal aux US, The Times en Grande Bretagne, un réseau de chaînes TV dont Fox News. Les 175 journaux de Murdoch publiés à travers le monde ont tous soutenu la guerre en Afghanistan et en Irak et déverse leur propagande incessante pour une attaque contre l’Iran. Murdoch est également propriétaire du site de socialisation « My Space » Il est proche des Républicains et néoconservateurs et offre médiatiquement une tribune non stop aux positions et propagande extrémistes Sionistes dont celles de Netanyahou.
Autre personnalité médiatique figurant sur cette liste : Haim Saban.
Producteur de programmes TV, à la tête de Saban Capital Group spécialisé dans les médias, industries des divertissements et communications. Surnommé « the Influencer » par le magazine américain le « New Yorker ». C’est aussi le bénéficiaire de la plus grosse transaction financière de l’histoire d’Hollywood, puisqu’il a touché 1 milliard et demi de dollars sur la vente de ses parts de Fox Family Worldwide, joint-venture qu’il détenait avec Rupert Murdoch- le tout-puissant patron de News Corp cité plus haut - au groupe Disney. Son agenda est politique aussi bien qu’économique. Sa stratégie pour influer sur la politique américaine ? Donner de l’argent aux partis politiques, créer des think tanks et contrôler certains canaux médiatiques. Haim Saban est en effet un des mécènes les plus importants surtout du Parti démocrate américain et un inconditionnel soutien d’Israël.
En 2002, il donne 7 millions de dollars aux Démocrates pour la construction du nouveau siège du Democratic National Committee. Il crée aussi le Saban Center for Middle East Policy, think-tank pro-israélien consacré à l’analyse de la politique américaine au Moyen-Orient et hébergé par la prestigieuse Brookings Institution. Il défend la cause d’Israël auprès des hommes politiques américains, à commencer par ses proches, Hillary et Bill Clinton. La position « plus réservée » de Barack Obama a failli l’inciter à soutenir John McCain aux élections américaines de 2008. Qu’il figure sur la liste de Netanyahou n’est donc pas surprenant même si le chiffre 4 (petite chance de financement) figure à côte de son nom.
Haim Saban est confronté à des déboires judiciaires qui l'opposent actuellement à son ancien avocat et homme de confiance, Matthew Krane. Les deux hommes se livrent une bataille judiciaire sans merci depuis que l’Etat américain soupçonne Saban d’évasion fiscale et enquête sur des montages financiers établis dans des paradis fiscaux offshore par Krane.
L’un des documents publiés inclus des commentaires écrits de la main même de Netanyahou et fournit un aperçu d’une véritable industrie du financement politique de Netanyahou aux US.
Netanyahou à l’époque dans l’opposition a lui-même barré le nom des personnes qui, pensait-il, ne lui ferait aucune donation pour les primaires du Likud le parti qu’il dirige. Il a divisé les autres donateurs potentiels en 4 catégories selon qu’il estimait « que cela valait la peine » ou non de les contacter.
Le premier groupe comprend les étrangers qu’il faut contacter, et seul un nom - celui d’une personne qui ne fait pas de don à la droite- a été barré par Netanyahou. Les chiffres 3 et 4 ont été inscrits en marge de noms de millionnaires avec une petite chance d’en obtenir des dons.
Netanyahou ne semble pas être apprécié par les millionnaires israéliens car aucun n’a donné pour les primaires. Par contre il a bénéficié de dons d’Américains, de quelques Britanniques mais aussi de Français, dont des personnes classées à l’extrême droite et des gens ayant eu des démêlés avec la Justice.
On estime que les fonds obtenus par Netanyahou sont à 98% d’origine étrangère.
Autrement dit le régime sioniste a à sa tête un premier ministre financé par des Sionistes de l’étranger principalement des Etats Unis.
L’un des hommes inscrit sur la liste des donateurs, Kenneth S. Abramowitz, est un ardent défenseur du « Grand Israël » convaincu que toute négociation avec les Palestiniens est futile que l’administration Obama sera « jetée dehors », et que le groupe américain pro sioniste modéré J.Street a besoin de « soins psychiatriques ».
Netanyahou affirme préférer collecter des fonds à l’étranger pour éviter « tout conflit d’intérêt ».
Une chose est sûre Israël qui affirme être une « démocratie » a depuis longtemps - que ce soit avec Netanyahou ou d’autres responsables politiques - adopté les méthodes de financement des campagnes électorales américaines qui foulent au pied la démocratie et font que le pouvoir politique tombe entre les mains des plus « offrants » des Lobbys dont le très riche Lobby Sioniste américain AIPAC qui dicte sa politique étrangère au Congrès américain.
Netanyahou et les Médias
Sur cette liste on trouve le nom de Rupert Murdoch classé en 2006 88 ème plus grande fortune mondiale, à la tête de l’un des plus grands groupes médiatiques mondial News Corporation comprenant de nombreux sites internet, un grand nombre de journaux tels le New York Post, le Wall Street Journal aux US, The Times en Grande Bretagne, un réseau de chaînes TV dont Fox News. Les 175 journaux de Murdoch publiés à travers le monde ont tous soutenu la guerre en Afghanistan et en Irak et déverse leur propagande incessante pour une attaque contre l’Iran. Murdoch est également propriétaire du site de socialisation « My Space » Il est proche des Républicains et néoconservateurs et offre médiatiquement une tribune non stop aux positions et propagande extrémistes Sionistes dont celles de Netanyahou.
Autre personnalité médiatique figurant sur cette liste : Haim Saban.
Producteur de programmes TV, à la tête de Saban Capital Group spécialisé dans les médias, industries des divertissements et communications. Surnommé « the Influencer » par le magazine américain le « New Yorker ». C’est aussi le bénéficiaire de la plus grosse transaction financière de l’histoire d’Hollywood, puisqu’il a touché 1 milliard et demi de dollars sur la vente de ses parts de Fox Family Worldwide, joint-venture qu’il détenait avec Rupert Murdoch- le tout-puissant patron de News Corp cité plus haut - au groupe Disney. Son agenda est politique aussi bien qu’économique. Sa stratégie pour influer sur la politique américaine ? Donner de l’argent aux partis politiques, créer des think tanks et contrôler certains canaux médiatiques. Haim Saban est en effet un des mécènes les plus importants surtout du Parti démocrate américain et un inconditionnel soutien d’Israël.
En 2002, il donne 7 millions de dollars aux Démocrates pour la construction du nouveau siège du Democratic National Committee. Il crée aussi le Saban Center for Middle East Policy, think-tank pro-israélien consacré à l’analyse de la politique américaine au Moyen-Orient et hébergé par la prestigieuse Brookings Institution. Il défend la cause d’Israël auprès des hommes politiques américains, à commencer par ses proches, Hillary et Bill Clinton. La position « plus réservée » de Barack Obama a failli l’inciter à soutenir John McCain aux élections américaines de 2008. Qu’il figure sur la liste de Netanyahou n’est donc pas surprenant même si le chiffre 4 (petite chance de financement) figure à côte de son nom.
Haim Saban est confronté à des déboires judiciaires qui l'opposent actuellement à son ancien avocat et homme de confiance, Matthew Krane. Les deux hommes se livrent une bataille judiciaire sans merci depuis que l’Etat américain soupçonne Saban d’évasion fiscale et enquête sur des montages financiers établis dans des paradis fiscaux offshore par Krane.
Myriam Abraham