Dimanche, 17 Octobre 2010 21:45
IRIB - Personne n’a désormais envie d’être Mahmoud Abbas. Même pas pour un jour ou quelques heures. Même s’il est le légataire d’Arafat. Même si l’homme, très accrocheur mais très seul, incarne de par son poste, un pan de l’histoire d’un peuple dont le nom reste à jamais lié à l’anti-tyranisme.
Depuis qu’il s’est mis en tête que le « pouvoir » importe davantage que la « gloire », que le « parti » pèse plus lourd que la « patrie », Abbas n’existe plus. Ni politiquement ni idéologiquement. Et comment existerait-il, alors qu’à Gaza, on continue à mourir à petit feu, qu’on ne cesse d’appeler au secours, mais que lui, « le Président », n’a d’yeux que pour l’Occident ? Cet Occident dont il continue à être un misérable sous-fifre, un plus que rien sous agent, qui exagère lamentablement son rôle. Ce ridicule dialogue avec Israël dont Abou Mazen a claqué la porte, humilié, désavoué, presque broyé, n’aurait pas dû avoir lieu ainsi que l’en avait averti le Hamas. Car quel intérêt à cet exercice de schizophrénie de haute voltige, à ce plongeon tête la première, dans cet inextricable marécage qu’est le rêve de paix avec Israël ? Absolument rien, si ce n’est de lézarder davantage les rangs palestiniens, d’approfondir les ressentiments anti-Fatah au sein d’une population palestinienne, incapable de comprendre la logique qui conduit Abbas à se tourner si farouchement le dos à ses frères de sang, à pactiser avec l’éternel ennemi, au point de lui jeter en pâture Gaza et ses habitants ? Et ce n’est pas d’une métaphore que l’on use ici. Depuis trois ans, en effet, le Fatah maintient une étroite coopération « sécuritaire » avec les forces sionistes. Il obéit en outre à l’ordre d’un général américain, le dénommé Michel Muller qui, mandaté par Washington, assure la coordination des affaires sécuritaire en Palestine. Enfin, si on peut inverser la logique langagière et citer au nombre des synonymes du verbe « coordonner », les termes tels que « comploter », « conspirer », « manigancer ». Samedi à Gaza, Haniyeh a remis à une délégation politique internationale, dirigée par l’ancienne président irlandaise Merry Robinson, un plan de réconciliation nationale dont l’une des clauses réclame le départ de l’Américain. Les autres clauses, eux, s’inscrivent dans le sens d’une plus grande convergence de vue et d’action entre le Fatah et le Hamas qui s’apprêtent d’ailleurs à se rencontrer fin octobre à Damas. Cette rencontre est celle de la dernière chance, non pas pour l’unité inter-palestinienne qui finira, tôt ou tard, par pointer à l’horizon mais pour Abbas. Une dernière chance pour se racheter aux yeux des Palestiniens et rendre justice à l’Histoire Lien
Depuis qu’il s’est mis en tête que le « pouvoir » importe davantage que la « gloire », que le « parti » pèse plus lourd que la « patrie », Abbas n’existe plus. Ni politiquement ni idéologiquement. Et comment existerait-il, alors qu’à Gaza, on continue à mourir à petit feu, qu’on ne cesse d’appeler au secours, mais que lui, « le Président », n’a d’yeux que pour l’Occident ? Cet Occident dont il continue à être un misérable sous-fifre, un plus que rien sous agent, qui exagère lamentablement son rôle. Ce ridicule dialogue avec Israël dont Abou Mazen a claqué la porte, humilié, désavoué, presque broyé, n’aurait pas dû avoir lieu ainsi que l’en avait averti le Hamas. Car quel intérêt à cet exercice de schizophrénie de haute voltige, à ce plongeon tête la première, dans cet inextricable marécage qu’est le rêve de paix avec Israël ? Absolument rien, si ce n’est de lézarder davantage les rangs palestiniens, d’approfondir les ressentiments anti-Fatah au sein d’une population palestinienne, incapable de comprendre la logique qui conduit Abbas à se tourner si farouchement le dos à ses frères de sang, à pactiser avec l’éternel ennemi, au point de lui jeter en pâture Gaza et ses habitants ? Et ce n’est pas d’une métaphore que l’on use ici. Depuis trois ans, en effet, le Fatah maintient une étroite coopération « sécuritaire » avec les forces sionistes. Il obéit en outre à l’ordre d’un général américain, le dénommé Michel Muller qui, mandaté par Washington, assure la coordination des affaires sécuritaire en Palestine. Enfin, si on peut inverser la logique langagière et citer au nombre des synonymes du verbe « coordonner », les termes tels que « comploter », « conspirer », « manigancer ». Samedi à Gaza, Haniyeh a remis à une délégation politique internationale, dirigée par l’ancienne président irlandaise Merry Robinson, un plan de réconciliation nationale dont l’une des clauses réclame le départ de l’Américain. Les autres clauses, eux, s’inscrivent dans le sens d’une plus grande convergence de vue et d’action entre le Fatah et le Hamas qui s’apprêtent d’ailleurs à se rencontrer fin octobre à Damas. Cette rencontre est celle de la dernière chance, non pas pour l’unité inter-palestinienne qui finira, tôt ou tard, par pointer à l’horizon mais pour Abbas. Une dernière chance pour se racheter aux yeux des Palestiniens et rendre justice à l’Histoire Lien