08/09/2010
Le président américain Barack Obama a averti hier que la paix au Proche-Orient ne se fera pas « facilement » ni « rapidement », malgré la reprise des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens. Dans un message destiné à marquer Rosh Hachana, le Nouvel An juif, M. Obama a toutefois souligné que les récents développements dans la région avaient relancé les espoirs de paix. « À une époque où Israéliens et Palestiniens ont repris un dialogue direct, c'est à nous d'encourager et soutenir ceux qui sont prêts à faire fi de leurs différences et travailler pour obtenir la sécurité et la paix en Terre sainte », a déclaré M. Obama.
De leur côté, de hauts responsables palestiniens ont mis en garde hier contre la difficulté des négociations directes qui doivent s'engager avec Israël, après la cérémonie inaugurale de Washington. Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas « a annoncé en toute clarté et bonne volonté qu'il était prêt à réussir ces négociations et que l'atmosphère qui régnait à Washington était différente », a déclaré Nabil Chaath, un des membres de la délégation palestinienne à Washington, où Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont officiellement repris le dialogue entre les deux camps le 2 septembre. « Mais cette atmosphère ne voudra rien dire s'il n'y a pas de résultat », a prévenu M. Chaath.
De leur côté, de hauts responsables palestiniens ont mis en garde hier contre la difficulté des négociations directes qui doivent s'engager avec Israël, après la cérémonie inaugurale de Washington. Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas « a annoncé en toute clarté et bonne volonté qu'il était prêt à réussir ces négociations et que l'atmosphère qui régnait à Washington était différente », a déclaré Nabil Chaath, un des membres de la délégation palestinienne à Washington, où Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont officiellement repris le dialogue entre les deux camps le 2 septembre. « Mais cette atmosphère ne voudra rien dire s'il n'y a pas de résultat », a prévenu M. Chaath.
Un autre haut responsable palestinien a jugé improbable un effondrement total des négociations, malgré les interrogations sur la prolongation par Israël du moratoire partiel sur la colonisation en Cisjordanie, qui expire le 26 septembre, sans laquelle les discussions aboutiront à une impasse, selon l'Autorité palestinienne. « Il est inimaginable que l'administration américaine appelle à des négociations directes au début du mois pour accepter qu'elles s'arrêtent à la fin du mois, cela nuirait à leur crédibilité », a-t-il souligné, sous le couvert de l'anonymat, estimant que Washington parviendrait à un compromis avec Israël sur la colonisation.
M. Netanyahu a également rappelé que cette relance des pourparlers, suspendus pendant 20 mois, était une « tentative » pour réaliser un accord, dans un message aux Israéliens à l'occasion du Nouvel An juif qui débute ce soir. « Je dis que c'est une tentative parce que le succès n'est pas certain. Il y a beaucoup d'obstacles. Il y a beaucoup de sceptiques et de raisons de scepticisme », a-t-il reconnu dans ces vœux. Réaffirmant ses exigences de sécurité et de reconnaissance par les Palestiniens d'Israël comme « l'État-nation du peuple juif », il a assuré que son gouvernement engageait cette démarche « avec de bonnes intentions mais sans naïveté ».
De leur côté, les monarchies pétrolières du Golfe ont fait part mardi de leurs craintes de voir les négociations de paix israélo-palestiniennes compromises par les « agressions » israéliennes, alors que la Russie et la France ont réclamé la poursuite au-delà du 26 septembre du gel de la colonisation israélienne.
M. Netanyahu a également rappelé que cette relance des pourparlers, suspendus pendant 20 mois, était une « tentative » pour réaliser un accord, dans un message aux Israéliens à l'occasion du Nouvel An juif qui débute ce soir. « Je dis que c'est une tentative parce que le succès n'est pas certain. Il y a beaucoup d'obstacles. Il y a beaucoup de sceptiques et de raisons de scepticisme », a-t-il reconnu dans ces vœux. Réaffirmant ses exigences de sécurité et de reconnaissance par les Palestiniens d'Israël comme « l'État-nation du peuple juif », il a assuré que son gouvernement engageait cette démarche « avec de bonnes intentions mais sans naïveté ».
De leur côté, les monarchies pétrolières du Golfe ont fait part mardi de leurs craintes de voir les négociations de paix israélo-palestiniennes compromises par les « agressions » israéliennes, alors que la Russie et la France ont réclamé la poursuite au-delà du 26 septembre du gel de la colonisation israélienne.