[ 07/09/2010 - 23:35 ] |
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Naplouse – CPI En Cisjordanie, les agressions sionistes n’ont pas l’air de vouloir s’arrêter, ainsi que les harcèlements des milices. Malgré cela, le village de Tel, au sud de Naplouse, ne veut que se rappeler de l’opération menée par le héro Assem Rihan, membre des brigades d’Al-Qassam, dans les colonies de l’occupation israélienne. Assem naquit le 2 juillet 1980, dans les premiers jours du mois béni de Ramadan, dans une maison croyante et pratiquante. Dès sa petite enfance, il fréquentait la mosquée, apprenait le saint Coran, le récitait avec sa belle voix et sa belle manière. Avec son corps d’athlète et sa rapide allure, il atteignit, jeune, la ceinture noire en karaté. Et avec sa bonne conduite, il était serviable, ami avec tout son quartier, avec tout le monde. Il finit ses études primaires et secondaires dans son village avant de rejoindre la faculté d’économie de l’université nationale Al-Najah. Il était aimé par tous les étudiants et tous les professeurs. Rapidement, il devint membre du comité général des étudiants. Très jeune, il rejoignit le mouvement de la résistance islamique Hamas. Puis il gagna les brigades Ezziddine Al-Qassam, sa branche armée. Une nouvelle étape de lutte contre les occupants israéliens, en compagnie de son ami Qaïs Odouan. Le 12 novembre 2001, des forces de l’armée israélienne investirent la maison familiale. Dans la maison se trouvait Assem, ainsi que son frère Mohammed, membre d’Al-Qassam lui aussi, et un des chefs d’Al-Qassam, Nasr Al-Dine Assida. Il y eut un affrontement. Enfin, Mohammed y donna sa vie pour sauver son frère et son copain. Dès ce moment, Assem devint le fugitif que les occupants israéliens recherchaient coûte que coûte. Il vécut dans des cavernes, sans nourriture. Au mois de Ramadan, il n’avait que de l’eau pour toute nourriture pour rompre le jeûne. Et quand il comprit comment son frère Mohammed fut sacrifié, comment les occupants israéliens le tuèrent devant les yeux de son père, de sa mère et de ses frères, comment ils le laissèrent perdre son sang, jeté par terre, sans leur permettre de le sauver ou même de le couvrir après qu’il avoir perdu l’âme, il décida de se venger de ces colons qui venaient de voler une terre et de tuer ses propriétaires. Un mois seulement après cet incident, le 12 décembre 2001 plus exactement, il choisit une colonie pour la mettre à feu et à sang. C’était un jour de la fin du mois de Ramadan de cette année-là. Son opération laissa un bon nombre de tués et de blessés. Un car et plusieurs voitures furent détruits. Il resta sur place plus longtemps pour tuer tout ce qui bougeait, sauf les enfants, jusqu’à ce qu’un ambulancier blessé ait perdu le contrôle et l’ai écrasé. Un combattant humain En effet, l’opération se fit à l’entrée du village d’Ammanoêl, vers la ville de Qalqilia. Dans le bus, Assem vit deux enfants ; il les éloigna et les sauva, dit une femme israélienne se trouvant dans le car. Cette action humaine inattendue d’un combattant en action a perturbé les occupants israéliens et leur Knesset. Malgré le départ prématuré d’un garçon si prévenant, ses parents ressentirent de la joie lorsqu’ils entendirent comment Assem put venger son frère et sa terre palestinienne. Dans son testament, le martyr confirme qu’il s’est donné dans le sentier d’Allah, en défendant son amour, la Palestine, et en vengeant son frère Mohammed et ses camarades de combat. Il voulait aussi donner une leçon à Sharon, premier ministre israélien de l’époque, et ses bandits qui qualifiaient les résistants palestiniens de terroristes. Il signa son testament de la sorte : Le fils des brigades Ezziddine Al-Qassam du mouvement de la résistance islamique Hamas. |