18:58 22/09/2010
MOSCOU, 22 septembre - RIA Novosti
Les russophones de l'Ex-URSS sont, moins que les autres Israéliens, enclins à des compromis avec les Palestiniens, et peuvent torpiller le processus de paix au Proche-Orient, a annoncé l'ancien président américain Bill Clinton, cité par le magazine Foreign Policy.
"De plus en plus de soldats au sein de l'armée de défense d'Israël sont des enfants de colons russes, principaux ennemis du partage des territoires. C'est un tout autre Israël: 16% de la population parlent le russe", a indiqué M.Clinton lors d'une table ronde à New York.
Cette augmentation de la proportion de "Russes" au sein des forces armées israéliennes inquiète l'homme politique américain, car en cas de conclusion de paix, ces soldats seront censés évacuer les colonies juives de Cisjordanie.
"Ils ont simplement immigré en Israël, c'est leur pays, celui auquel ils lient leur avenir, et ils ne voient pas pour quelle raison, historique ou autre, il devrait être partagé", a ajouté Bill Clinton.
Il a estimé à 50/50 les chances de succès des négociations directes israélo-palestiniennes, ouvertes le 2 septembre à Washington après plus d'un an et demi d'interruption. Les parties en conflit envisagent de déboucher sur un règlement final du conflit dans un délai d'un an.
D'un côté, les deux tiers de la population d'Israël soutiennent la politique du premier ministre Benjamin Netanyahu à l'égard du règlement avec les Palestiniens. De l'autre, le gouvernement palestinien actuel a une approche de paix vraiment sérieuse, d'après M.Clinton.
"Ils ne font pas ce qu'a fait à l'époque Yasser Arafat, qui a cédé au dernier moment. Ils (les Palestiniens, ndlr) savent à quoi ressemble l'avenir", a conclu l'ancien président américain.
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"De plus en plus de soldats au sein de l'armée de défense d'Israël sont des enfants de colons russes, principaux ennemis du partage des territoires. C'est un tout autre Israël: 16% de la population parlent le russe", a indiqué M.Clinton lors d'une table ronde à New York.
Cette augmentation de la proportion de "Russes" au sein des forces armées israéliennes inquiète l'homme politique américain, car en cas de conclusion de paix, ces soldats seront censés évacuer les colonies juives de Cisjordanie.
"Ils ont simplement immigré en Israël, c'est leur pays, celui auquel ils lient leur avenir, et ils ne voient pas pour quelle raison, historique ou autre, il devrait être partagé", a ajouté Bill Clinton.
Il a estimé à 50/50 les chances de succès des négociations directes israélo-palestiniennes, ouvertes le 2 septembre à Washington après plus d'un an et demi d'interruption. Les parties en conflit envisagent de déboucher sur un règlement final du conflit dans un délai d'un an.
D'un côté, les deux tiers de la population d'Israël soutiennent la politique du premier ministre Benjamin Netanyahu à l'égard du règlement avec les Palestiniens. De l'autre, le gouvernement palestinien actuel a une approche de paix vraiment sérieuse, d'après M.Clinton.
"Ils ne font pas ce qu'a fait à l'époque Yasser Arafat, qui a cédé au dernier moment. Ils (les Palestiniens, ndlr) savent à quoi ressemble l'avenir", a conclu l'ancien président américain.
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