Par French Moqawama
Le ministre sioniste du tourisme a décidé de consacrer 5 millions de shekels (1.100.000€) pour promouvoir ce qu’il appelle « les sites touristiques israéliens » dans la vieille ville d’al-Qods, Silwan et Sheikh Jarrah. Selon l’étude du centre al-Qods pour les droits socio-économiques publiée le 21 septembre, il s’agit d’un pas important dans le plan de judaïsation de la ville et la modification de ses traits arabes et islamiques.
Deux millions de shekels seront consacrés à appuyer les projets de colonisation dans le quartier de Silwan, ou ce que les sionistes appellent « la ville de David », un million et demi sera consacré aux postes de colonisation dans Sheikh Jarrah et la même somme pour les postes de colonisation à l’intérieur de la vieille ville. Cette décision du ministre du tourisme vient après celle du ministre sioniste de l’éducation qui oblige les élèves des écoles « israéliennes », dans al-Qods et ailleurs, de visiter le « patrimoine juif » dans Sheikh Jarrah et Silwan notamment, deux fois par an, programme qui sera financé par 5 autres millions de shekels.
Le rapport indique que la plupart des projets à Silwan entrent dans le cadre ce qui s’appelle « le développement des infrastructures de la ville de Silwan » alors que les travaux consistent à fonder quarante postes de colonisation dans le quartier afin de détruire entièrement son caractère arabo-musulman et le judaïser. Il y a deux ans, les autorités de l’occupation avaient démonté le site omeyyade qui se trouvait au sud-ouest de la mosquée al-Aqsa pour transporter ses pierres, pesant 5 tonnes, et les exposer dans la place de la Knesset et d’autres lieux, dans une volonté manifeste de rayer le patrimoine arabo-musulman en éparpillant ses vestiges.
Le rapport indique également qu’il y a 70 postes sionistes de colonisation dans la vieille ville, habités par plus de mille colons, répartis autour de la mosquée al-Aqsa, dans les rues al-Wad, Uqba Khaldiya, Uqba Saraya, Hara Sa’diya, Burj Laqlaq, Silsila, et les postes de colonisation s’étendent à présent vers le quartier chrétien de la vieille ville, comme Suq Dabbâgha et Jabsha. Ceci sans oublier ce qui s’appelle « le quartier juif » qui est le quartier Sharaf, rasé en 1967 après l’occupation de cette partie de la ville d’al-Qods, et où les colons sont au nombre de 3.000. A l’intérieur de la vieille ville, la fondation de la « synagogue de la ruine » en 2009 s’est faite sur un bâtiment ottoman qui se trouvait près de la mosquée Umari et sur des terres du waqf musulman.
Les données démographiques indiquent par ailleurs que le nombre d’habitants palestiniens de la vieille ville est environ de 36.000 maqdisis, face aux 4000 colons qui se trouvent dans le « quartier juif » et les postes de colonisation.
Deux millions de shekels seront consacrés à appuyer les projets de colonisation dans le quartier de Silwan, ou ce que les sionistes appellent « la ville de David », un million et demi sera consacré aux postes de colonisation dans Sheikh Jarrah et la même somme pour les postes de colonisation à l’intérieur de la vieille ville. Cette décision du ministre du tourisme vient après celle du ministre sioniste de l’éducation qui oblige les élèves des écoles « israéliennes », dans al-Qods et ailleurs, de visiter le « patrimoine juif » dans Sheikh Jarrah et Silwan notamment, deux fois par an, programme qui sera financé par 5 autres millions de shekels.
Le rapport indique que la plupart des projets à Silwan entrent dans le cadre ce qui s’appelle « le développement des infrastructures de la ville de Silwan » alors que les travaux consistent à fonder quarante postes de colonisation dans le quartier afin de détruire entièrement son caractère arabo-musulman et le judaïser. Il y a deux ans, les autorités de l’occupation avaient démonté le site omeyyade qui se trouvait au sud-ouest de la mosquée al-Aqsa pour transporter ses pierres, pesant 5 tonnes, et les exposer dans la place de la Knesset et d’autres lieux, dans une volonté manifeste de rayer le patrimoine arabo-musulman en éparpillant ses vestiges.
Le rapport indique également qu’il y a 70 postes sionistes de colonisation dans la vieille ville, habités par plus de mille colons, répartis autour de la mosquée al-Aqsa, dans les rues al-Wad, Uqba Khaldiya, Uqba Saraya, Hara Sa’diya, Burj Laqlaq, Silsila, et les postes de colonisation s’étendent à présent vers le quartier chrétien de la vieille ville, comme Suq Dabbâgha et Jabsha. Ceci sans oublier ce qui s’appelle « le quartier juif » qui est le quartier Sharaf, rasé en 1967 après l’occupation de cette partie de la ville d’al-Qods, et où les colons sont au nombre de 3.000. A l’intérieur de la vieille ville, la fondation de la « synagogue de la ruine » en 2009 s’est faite sur un bâtiment ottoman qui se trouvait près de la mosquée Umari et sur des terres du waqf musulman.
Les données démographiques indiquent par ailleurs que le nombre d’habitants palestiniens de la vieille ville est environ de 36.000 maqdisis, face aux 4000 colons qui se trouvent dans le « quartier juif » et les postes de colonisation.