[ 20/08/2010 - 02:02 ] |
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Al-Quds occupée – CPI Dans le mois béni de Ramadan, les fidèles musulmans aiment bien remplir leurs mosquées, encore plus lorsqu’il s’agit d’une mosquée aussi sacrée que la première Kibla, la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Tous les fidèles ont hâte de s’y rendre, encore plus les Palestiniens de Cisjordanie, étant à deux pas. Les vendredis, se renforce encore plus cette volonté de se rendre à Al-Aqsa. En lors du premier vendredi de Ramadan, cette année, les Palestiniens de Cisjordanie se sont dirigés vers leur mosquée. Hadja Saïda Mahmoud, habitante du village de Qarawa Beni Zaïd, au nord-ouest de la ville de Ramallah, s’est orientée vers la mosquée. A sa surprise, elle s’est heurtée à des centaines, voire des milliers de fidèles qui faisaient la queue, attendant d’être autorisés d’y entrer, en vain. Et une soldate israélienne lui a dit, avec ironie : « Rentre chez toi ! Pas de prière aujourd’hui ». Ils mentent, ces occupants, lorsqu’ils disent qu’ils permettent aux fidèles âgés de plus de cinquante ans de se rendre à la grande mosquée. « L’occupant adore faire souffrir les gens », dit-elle. L’amour d’Al-Aqsa La volonté d’aller à la mosquée d’Al-Aqsa devient très forte lors du premier vendredi de Ramadan, dit Maher Mohammed, de la ville de Naplouse. Hadja Rasmiya Mohamed, 60 ans, de la ville d’Al-Khalil, a eu la chance d’atteindre la mosquée, mais elle est arrivée trop tard pour la prière, à cause de l’inspection tant lente sur les barrages. Une dangereuse aventure Cheikh Mahmoud Abu Saleh, de la ville de Ramallah, dit que malgré la chaleur, malgré les barrages militaires, malgré le mauvais traitement, beaucoup ont pu atteindre la sainte mosquée. Au péril de leur vie, beaucoup de jeunes ont escaladé le mur de séparation discriminatoire. A noter que la police de l’occupation israélienne avait annoncé qu’elle ne permettrait qu’aux hommes de plus de cinquante ans et aux femmes de plus de quarante-cinq ans d’entrer dans la mosquée lors de ce premier vendredi du mois béni de Ramadan. Et pour appliquer cette directive, des milliers de policiers et de gardes-frontières se sont déployés, depuis le petit matin, dans la ville d’Al-Quds et dans son ancien bourg, surtout aux alentours de la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Et le nombre de soldats a été augmenté autour de la ville. Sabri Abu Mahir, de la ville de Bethléem, témoigne de ces longues queues qui attendaient pour passer le barrage de Qalandia. Il est témoin de l’inspection lente et provocatrice. Beaucoup de fidèles se sont retrouvés obligés d’accomplir leur prière sur le barrage. Le mensonge de l’occupant Jelal Al-Qawasmi, avocat de la ville d’Al-Quds, souligne que ne sont que des mensonges les allégations israéliennes concernant les facilités faites à l’entrée des fidèles dans la mosquée d’Al-Aqsa. En somme, ajoute l’avocat, les pratiques des occupants israéliens viennent tout à fait à l’encontre des droits de l’homme et de la liberté de culte, une liberté assurée par toutes les lois, aussi bien humaines que divines. |